Hommage à Gabriel Fauré

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Hommage à Gabriel Fauré
couverture de la partition
Couverture du numéro spécial de la
Revue musicale d'octobre 1922

Genre Musique de chambre
ou pièces pour piano
Nb. de mouvements 7
Musique Maurice Ravel,
Georges Enesco,
Louis Aubert,
Florent Schmitt,
Charles Koechlin,
Paul Ladmirault,
Jean Roger-Ducasse
Dates de composition 1922
Dédicataire Gabriel Fauré

L'Hommage à Gabriel Fauré est une œuvre collective commandée par la Revue musicale en octobre 1922, à laquelle ont contribué sept élèves de Gabriel Fauré au Conservatoire : Maurice Ravel, Georges Enesco, Louis Aubert, Florent Schmitt, Charles Koechlin, Paul Ladmirault et Jean Roger-Ducasse.

Présentation

Cet hommage musical rendu à Fauré se fait de manière collective lorsque Henri Prunières, directeur de La Revue musicale, commande un numéro spécial en octobre 1922[1] avec un article pour la revue et une pièce de circonstance publiée en annexe[2], commande comparable à celle du Tombeau de Claude Debussy en 1920. La première pièce exceptée, pour violon et piano, la partition se présente comme « sept pièces de piano » ou en réduction pour piano :

  1. Maurice RavelBerceuse sur le nom de Gabriel Fauré à images
    [3],
  2. Georges EnescoMolto moderato e cantabile à images
    [4],
  3. Louis AubertModerato à images
    [5],
  4. Florent SchmittRapide, avec des changements de mesure incessants : images
    , images
    , [[File:Music.png|px]]/[[File:Ms.png|px]]
    , images
    , images
    , [[File:Ms.png|px]]/[[File:Ms.png|px]]
    [6] et même [[File:Music.png|px]]px[[File:Music.png|px]]/[[File:Music.png|px]]
    [7],
  5. Charles KoechlinChoral sur le nom de Fauré non mesuré, Andante, calme et très expressif[8] (op.73bis[9]),
  6. Paul LadmiraultAllegro moderato, marcato à deux temps (2/2)[10] avec un trio Espressivo e poco rubato[11],
  7. Roger-DucassePoème symphonique à images
    , D'une extrême lenteur[12].

Créations

La Berceuse sur le nom de Gabriel Fauré de Ravel a été créée le dans un concert de la S.M.I. avec Hélène Jourdan-Morhange au violon[13].

Le Poème symphonique de Roger-Ducasse a été présenté en concert le aux concerts Pasdeloup, sous la direction de Rhené-Baton[14].

Analyse

Jean-Michel Nectoux relève « la Berceuse de Ravel, le Poème symphonique de Roger-Ducasse et la pièce pour piano de Koechlin [qui] se distinguent par leur beauté[1] ». Roger-Ducasse ne pouvait « qu'être heureux de manifester son attachement à Fauré, mais il a horreur de travailler sur commande[15] ». Jacques Depaulis considère cependant que dans ce Poème sur le nom de Gabriel Fauré, « il a su exprimer toute sa tendresse[16] ». La Berceuse sur le nom de Gabriel Fauré a fait l'objet d'analyses plus approfondies par Vladimir Jankélévitch[17] et François-René Tranchefort[13].

Discographie

Certaines pièces séparées ont été intégrées dans des enregistrements d'« Intégrales » pour piano :

  • Georges Enesco : Œuvres pour piano, par Cristian Petrescu ( et , 3 CD Accord 476 2395)
  • Paul Ladmirault : L'Œuvre pour piano, par Louis-Claude Thirion (1995, Skarbo SK 1962)

Bibliographie

Éditions

Monographies

Articles

Voir aussi

Références