Herbert Kickl

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Herbert Kickl
Illustration.
Herbert Kickl 2020.
Fonctions
Président du Parti de la liberté d'Autriche
En fonction depuis le
(2 ans, 10 mois et 27 jours)
Prédécesseur Norbert Hofer
Ministre fédéral autrichien de l'Intérieur

(1 an, 5 mois et 4 jours)
Président fédéral Alexander Van der Bellen
Chancelier Sebastian Kurz
Gouvernement Kurz I
Prédécesseur Wolfgang Sobotka
Successeur Eckart Ratz
Membre du Conseil national d'Autriche

(11 ans, 1 mois et 18 jours)
Biographie
Nom de naissance Herbert Kickl
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Villach (Autriche)
Nationalité Autrichienne
Parti politique FPÖ

Herbert Kickl, né le à Villach en Autriche, est un homme politique autrichien, membre du Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ). Il est nommé ministre fédéral de l'Intérieur du gouvernement Kurz I le . D' jusqu'à , il est secrétaire général du FPÖ.

Biographie[modifier | modifier le code]

Herbert Kickl a fréquenté l'école publique Radenthein. Après avoir quitté l'école du Bundesgymnasium Spittal, qu'il a fréquentée en même temps que l'ancien président fédéral des Verts Eva Glawischnig-Piesczek, il a effectué en 1987-1988 son service militaire chez les chasseurs-alpins en tant que volontaire d'un an. En 1988, il a commencé à étudier le journalisme et les sciences politiques à l'Université de Vienne, à partir de 1989 pour étudier la philosophie et l'histoire. Cependant, il n'a pas terminé ces deux cycles d'études.

Entre 1995 et 2001 Kickl a travaillé dans l'académie du Parti de la Liberté (FPÖ) jusqu'à ce qu'il ait été promu en 2001 au poste de directeur général adjoint puis directeur général de l'Académie de la liberté jusqu'en 2006. En tant que rédacteur de discours pour Joerg Haider, il a écrit, entre autres, les dictons Mercredi des Cendres sur Jacques Chirac ( « un Napoléon de poche»)[1] et était responsable des slogans de campagne critiqués du FPÖ (par exemple 2010: "le sang viennois - trop d'étranger ne fait bon à personne."). Après la scission du BZÖ du Parti de la liberté, les chemins Haider et Kickls et il devient l'un de ses critiques les plus durs.

Il est nommé ministre de l'Intérieur au sein du gouvernement de Sebastian Kurz en décembre 2017. Il est à ce titre une personnalité controversée en raison de ses actions coup de poing contre l’État de droit, les migrants ou la liberté de la presse[2],[3].

Le , dans le contexte du scandale d'Ibiza ayant provoqué la démission du vice-chancelier Heinz-Christian Strache et la convocation de législatives anticipées, son limogeage de son poste de ministre de l'Intérieur provoque la démission de tous les ministres FPÖ du gouvernement Kurz I[4].

En tant que chef adjoint du FPÖ il organise des manifestations contre le gouvernement Kurz et sa gestion de la crise sanitaire[5]. Il est également opposé à la vaccination[6]. Début 2022, alors que le gouvernement fait adopter la loi qui impose la vaccination obligatoire contre la Covid-19, le FPÖ est le seul parti parlementaire opposé à cette décision. Pour Kickl, « l'introduction de cette contrainte est une attaque gigantesque contre la liberté du peuple en Autriche, une attaque contre la dignité humaine de la population »[7].

Il prend la tête du parti en juin 2021 après en avoir évincé son rival Norbert Hofer, à la suite de plusieurs mois de tensions internes[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Autriche. Herbert Kickl : un cerveau de l'extrême droite à l'Intérieur », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  2. « Autriche. Herbert Kickl, donneur de leçons d’extrême droite », sur Courrier international,
  3. « Herbert Kickl, maillon faible de l’extrême droite autrichienne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  4. « Autriche: le ministre de l'Intérieur FPÖ limogé, tous les ministres du parti d'extrême-droite démissionnent », sur RTBF Info (consulté le )
  5. « Covid-19. Violences en Autriche lors d’une manifestation d’extrême droite contre le confinement », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  6. « Coronavirus en Autriche : le chef de l’extrême droite s’offusque qu’on le pense vacciné en douce », sur RTBF Info,
  7. (de) EU-weit härteste Regel: Österreich führt Corona-Impfpflicht für alle ab 18 ein, handelsblatt.com, 20 janvier 2022
  8. « Un nouveau chef à la tête de l’extrême droite autrichienne », sur fr.timesofisrael.com,

Liens externes[modifier | modifier le code]