Henri Loste
Henry Loste | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (8 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Élection | 23 septembre 1962 |
Circonscription | Wallis-et-Futuna |
Groupe politique | RI |
Successeur | Soséfo Makapé Papilio |
Biographie | |
Nom de naissance | Georges Gabriel Henri Loste |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bordeaux |
Date de décès | (à 79 ans) |
Lieu de décès | Mérignac |
Nationalité | Française |
Parti politique | CNIP |
Profession | Administrateur de sociétés |
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Henri Loste ou Henry Loste, né le à Bordeaux et mort le à Mérignac, est un hommes d'affaires et homme politique français, membre de l'assemblée de l'Union française et sénateur de Wallis-et-Futuna.
Biographie
[modifier | modifier le code]Henri Loste est né dans une famille de négociants bordelais. Marié à Janine Ballande, il est le père d'Hervé Loste. Vice-président des Établissements Ballande pour la Nouvelle-Calédonie, il devient administrateur de la Société Le Nickel en 1934, qui exploite les gisements de nickel calédonien. Sa femme décède peu avant la Seconde Guerre mondiale, le laissant veuf avec deux enfants[1]. Il se remarie en 1944 à Simone Cavard[2]. Il est de religion catholique[1].
Après la guerre, Henri Loste devient membre du conseil d'administration du comité central français pour l'outre-mer (nom pris en 1948 par l'ancien groupe de pression économique l'Union coloniale française[3]) et président de la section Pacifique de ce comité[1].
Le 10 juillet 1952, il est élu membre de l'Assemblée de l'Union française dans le groupe des Républicains indépendants du Conseil de la République ; il y reste jusqu'en 1958[1].
À la suite du référendum de 1959 qui entérine le passage du protectorat de Wallis-et-Futuna à un territoire d'outre-mer, son fils Hervé Loste est élu député du territoire en mars 1962 et il est élu sénateur de Wallis-et-Futuna le 23 septembre de la même année (contre un candidat gaulliste). Les deux sont notamment élus grâce à l'implication de la communauté wallisienne et futunienne de Nouvelle-Calédonie[4].
Durant son mandat, il contribue à plusieurs reprises sur les questions touchant à Wallis-et-Futuna et aux territoires d'outre-mer, et « intervient lors de discussions législatives qui concernent souvent ses activités privées »[1].
En 1971, il perd l'élection sénatoriale de Wallis-et-Futuna, ne recevant aucune voix face aux autres candidats, et cède son siège à Soséfo Makapé Papilio. L'année suivante, il prend sa retraite de ses fonctions dans la Société Le Nickel et quitte Wallis-et-Futuna pour revenir à Bordeaux. Il décède à Mérignac le 16 juin 1978[1].
Détail des fonctions et des mandats
[modifier | modifier le code]- 1952 - 1958 : membre de l'Assemblée de l'Union française
- - : sénateur de Wallis-et-Futuna
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Anciens sénateurs Vème République : LOSTE Henri », sur www.senat.fr (consulté le )
- Joseph Valynseele et Nicole Dreneau, La Parentèle de Charles et Yvonne de Gaulle, L'Intermédiare des chercheurs et curieux, (ISBN 978-2-908003-01-7, lire en ligne), p. 145
- « Comité central français pour l'Outre-Mer », sur FranceArchives (consulté le )
- Malia Sosefo-Drouet Manufekai (dir.) (préf. Marie-Claude Tjibaou, postface Savelio Felomaki), Tāvaka Lanu'imoana : Mémoires de voyages, Nouméa, Agence de développement de la culture kanak/Tāvaka, , 213 p. (ISBN 978-2-909407-70-8), p. 143