Hélisurface
Une hélisurface est une zone d'atterrissage pour hélicoptères à titre occasionnel, elle ne doit pas dépasser plus de 200 mouvements annuels ou 20 mouvements journaliers (atterrissage et décollage = 2 mouvements). Elle ne peut également se situer en agglomération. Dans le cas où l'aire d'accueil ne respecte pas une de ces règles, elle est considérée comme une hélistation[1].
Une telle plateforme ne fournit pas les services d'un héliport, tels l'approvisionnement en carburants ou les services météo, pas plus qu'elle ne dispose d'un contrôle du trafic aérien.
Typologies
[modifier | modifier le code]Ces hélisurfaces sont fréquentes dans les hôpitaux et certains grands immeubles de bureaux, et le plus souvent situés sur le toit des bâtiments : les hélicoptères peuvent alors atterrir pour embarquer ou débarquer des passagers[2],[3].
De même, de telles plates-formes hélicoptère existent lorsque les conditions d'accès sont difficiles, ou lorsque des situations d'urgence peuvent survenir :
- plate-forme pétrolière ; à titre d'exemple, le réseau des plateformes de forage pétrolières et gazières d'Europe du Nord est en 2015 équipé d'environ 400 héliponts, par lesquels transitent environ 2 millions de passagers chaque année, transportés par une flotte de plus de 200 hélicoptères, via 16 bases d'opération[4]. Dans les années 2010-2015, les principaux modèles d'hélicoptères utilisés dans le domaine de l'offshore étaient des Sikorsky S-76, Bell 412 et Dauphin). Le développement de l'offshore profond entraine une augmentation des distances (rayon d'action dépassant de plus en plus souvent 555 km) et nécessite des hélicoptères plus lourds ;
- poste de secours, secours en montagne ;
- refuge de montagne ;
- navire, tel que le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc de la Marine nationale française, (retiré du service en 2010).
Elles peuvent être installées de manière permanente, ou bien de façon temporaire, à l'occasion d'une manifestation ou d'une catastrophe (tremblement de terre par exemple) ou en situation de guerre.
Taille
[modifier | modifier le code]Les dimensions d'une hélisurface sont définies selon le type d'hélicoptères à recevoir et par un marquage peint à même le sol.
Depuis le , la FAA préconise une largeur et une hauteur au minimum égale à 2,0 RD, RD étant le diamètre du rotor principal[5].
Pour les vols de nuit, on assiste également à la popularisation du marquage dynamique électroluminescent sous E.L.I.S.A. (ElectroLuminescentfield Intuitive Signals for Aeronautics). Ce protocole de conversion offre une surface de balisage lumineux égale à la dimension totale de l'hélisurface mais également, un système d'assistance à la navigation.
Le trafic d'une hélisurface se limite à, au maximum, vingt mouvements par jour[6].
Références
[modifier | modifier le code]- Arrêté du 6 mai 1995 relatif aux aérodromes et autres emplacements utilisés par les hélicoptères (lire en ligne)
- Règles générales de création, d'utilisation et de contrôle relatives aux aérodromes et autres emplacements utilisés par les hélicoptères
- Circulaire du 6 mai 1995 relative aux hélistations et hélisurfaces
- Revue Air & cosmos, p. 12, dossier Hélitech, offshore, En attendant la reprise, no 2470, 02 octobre 2015
- (en-US) « Transports heliport », sur FAA,
- L'aménagement des hélisurfaces hospitalières : dimensions de l'hélisurface pour les hélicoptères couramment utilisés en transport sanitaire.