Guérin de Vergy
Comte |
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Naissance | |
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Décès | |
Père |
Bodilon de Trèves (d) |
Mère |
Sigrade de Soissons (en) |
Fratrie | |
Conjoint |
Kunza von Metz (d) |
Enfants |
Étape de canonisation | |
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Fête |
Guérin de Vergy, aussi appelé Gairin, est un seigneur de grande famille du royaume de Bourgogne du haut Moyen Âge, martyr et saint catholique.
Famille
[modifier | modifier le code]Sa mère est Sigrade, qui a pour frère l'évêque de Poitiers Didon ; et pour sœur Béreswinthe, épouse d'Athalric, duc d'Alsace, et mère de sainte Odile[1].
Il a pour frère l'évêque d'Autun saint Léger[1].
Il est le premier seigneur connu de la maison de Vergy, nommée d'après le puissant château de Vergy en Côte-d'Or.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il soutient le point de vue de son frère Léger[2] aux conseils des rois Burgondes successifs (Clotaire III assassiné à 20 ans en 673 ; Childéric II, avec qui Léger, bien qu'il ait soutenu ce roi, tombe en disgrâce pour lui avoir reproché son mariage trop consanguin et est envoyé en exil au monastère de Luxeuil ; Thierry III[réf. nécessaire], après l'assassinat de Childéric en 675[3]).
Saint Léger se fait un ennemi de Ebroïn le très vindicatif maire du palais de Neustrie, qui lutte contre le rapprochement souhaité par saint Léger entre Burgondie et Austrasie. Léger et Warin sont tous deux assassinés, Warin le premier[n 1].
Ebroïn aurait fait lapider Guérin en 669 selon Quillot[5], ou vers 674[6]. Toujours selon Quillot, il est lapidé sur le lieu même de l'assemblée réunie par Ebroïn pour le "juger", probablement au château de Vergy, lieu qui a longtemps conservé son tombeau et ses reliques. Ledit tombeau se serait trouvé sous l'église de l'abbaye Saint-Vivant de Vergy[5].
Reliques, commémoration
[modifier | modifier le code]Au moins une partie de ses reliques a été conservée avec celles de sa mère Sigrade à Notre-Dame de Soissons[7].
Selon Pitra, son culte et celui de son frère saint Léger est célébré à Autun (Saône-et-Loire), Lucerne (Suisse), Ébreuil (Allier), Saint-Maixent (Deux-Sèvres), Vergy (Côte-d'Or) et au diocèse d'Arras (Pas-de-Calais)[8].
L'archevêque de Dijon Roland Minnerath a ordonné le que saint Guérin et saint Léger soient tous deux fêtés le [9].
Autres saints du même nom
[modifier | modifier le code]- Guérin, abbé, ordre de saint Augustin (✝ 1159)[10]
- Guérin, cistercien, évêque de Sion (✝ 1150)[11]
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Léger, ou Ligier, écrit une lettre à sa mère Sigrade pour lui annoncer la mort de son frère Warin[4].
Références
[modifier | modifier le code]- [Gazeau 1971] Roger Gazeau, « Éléments pour une étude sur la diffusion du culte de saint Léger », sur stleger.info, (consulté le ).
- [Pequegnot 1843] Felix Etienne Pequegnot (curé de Rully), Légendaire d'Autun, ou vies des saints ... des diocèses d'Autun, Châlon et Mâcon, t. 2, Lyon, Girard et Guyet, , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 195.
- [Mériaux 2011] Charles Mériaux, « Le culte de saint Léger d'Autun, Saint-Vaast d'Arras et les Pippinides à la fin du VIIe siècle », Revue du Nord, vol. 3, nos 391-392, , p. 691-710 (lire en ligne [sur cairn.info], consulté le ).
- [Le Jan 2003] Régine Le Jan, Famille et pouvoir dans le monde franc (VIIe – Xe siècle) : essai d'anthropologie sociale, Paris, Publications de la Sorbonne, , 571 p., sur books.google.fr (ISBN 978-2-85944-268-2 et 2-85944-268-5, lire en ligne), p. 162, note 19.
- Quillot 1848, p. 160.
- [Guinard 1996] Philippe Guinard, Recherches sur les origines des seigneurs de Semur-en-Brionnais, Semur-en-Brionnais, J. Poix, , 123 p. (présentation en ligne).
- Pequegnot 1843, p. 109.
- [Pitra 1846] Jean Baptiste Pitra (card.), Histoire de saint Léger et de l'Église des Francs au VIIe siècle, impr. E.-J. Bailly, 573 p., sur books.google.fr (lire en ligne).
- « St Guérin et Léger de Vergy », sur paroisse-gevrey-chambertin.fr (consulté le ).
- « Saint Guérin (✝ 1159) », sur nominis.cef.fr (consulté le ).
- « Saint Guérin (✝ 1150) », sur nominis.cef.fr (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Quillot 1848] A. Quillot (curé de Fixin), « Dissertation sur les origines des preux de Vergy », Bulletin d'histoire, de littérature et d'art religieux du diocèse de Dijon, vol. 16, , p. 156-164 (lire en ligne [sur books.google.fr], consulté le ).