Grottes troglodytiques de Villecroze

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Grottes troglodytiques de Villecroze
Les grottes troglodytiques avec leurs fenêtres à meneaux
Localisation
Coordonnées
Pays
France
Département
Localité voisine
Caractéristiques
Longueur connue
105 m
Période de formation
700 000 ans
Patrimonialité
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Situées sur la commune de Villecroze, dans la barre rocheuse qui limite le village au Nord, dans un parc de 2,5 hectares, les grottes troglodytiques de Villecroze, qui s'étagent sur 5 niveaux, avec ses fenêtres à meneaux, ses meurtrières, ses stalactites qui se sont progressivement transformées en colonnes,... ont été occupées depuis la préhistoire et ont successivement appartenu aux moines bénédictins, au seigneur local qui les a fortifiées et sont propriété communale depuis 1633.

L'origine de celles-ci remonte à 700 000 ans (fin de la dernière période glaciaire). Elles ont d'abord été creusés et façonnées par l'eau s'infiltrant dans le cœur de la falaise de tuf[1], puis aménagées.

Le parc et la cascade[modifier | modifier le code]

Outre une cascade, avec une chute d'eau de 35 mètres de hauteur avec un passage derrière celle-ci[2], le parc arboré au pied au pied de la falaise en tuf (verger ; terrasse en terre-plein ; bassin ; roseraie ; court de tennis ; canal d'irrigation ; tonnelle ; escalier indépendant), créé en 1920 par un citoyen d'origine américaine.

Elle abrite de nombreuses essences méditerranéennes ou introduites depuis 1950 :

Les deux œuvres qui agrémentent le parc sont de l'artiste Dracénois Beppo[3], pseudonyme de Jean Laugier.

Un ruisseau agrémente la partie paysagère en parcourant les pelouses et les massifs[4],[5].

Les restanques et une zone boisée conduisent le visiteur jusqu'au grottes troglodytes.

Les grottes[modifier | modifier le code]

Les grottes, habitat troglodytique, appartenaient aux moines bénédictins de l'abbaye Saint-Victor de Marseille qui possédaient un prieuré alors installé à proximité de la chapelle Saint-Victor. Les grottes, encore dans leur état naturel, servaient alors de refuge pour les protéger des Sarrasins au Xe siècle.

À la suite d'un échange de ces grottes avec le seigneur de Gémenos, Nicolas d'Albertas[6], celui-ci entreprit en 1566, des travaux afin de fortifier et d'aménager le site. Ce qui explique les pièces à vivre aménagées dans le tuf[7], fenêtres à meneaux, meurtrières...

En 1633, elles ont été cédées à la commune et en sont encore aujourd'hui sa propriété. Alliant l'histoire et la géologie, véritable monument naturel et pittoresque, elles ont été classées par arrêté du [8] au titre des Sites et monuments naturels à caractère artistique (Protection devenue "Loi ayant pour objet de réorganiser la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque" élargissant les notions définies par la loi de 1913 relative aux monuments historiques).

La commune a demandé son adhésion à l'ANECAT (Association Nationale des Exploitants de Cavernes Aménagées pour le Tourisme)[9] pour améliorer l'exploitation de ces grottes qui se visitent d'avril à octobre.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]