Georges Lacombe (peintre)

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Georges Lacombe
Georges Lacombe dans son atelier de Versailles.
Naissance
Décès
(à 48 ans)
Alençon
Période d'activité
Nationalité
Activité
Formation
Mouvement
Influencé par
Œuvres principales

Georges Lacombe, né le à Versailles, mort le à Alençon, est un artiste peintre et sculpteur français du mouvement nabi.

Biographie

Georges Lacombe est issu d'une famille aisée. Son père journaliste[1] et ancien bijoutier, est expérimenté dans le travail du bois. Sa mère Laure peint et dessine habilement[2]. Ses parents lui donnent une éducation religieuse stricte chez les Eudistes à Saint-Jean-de-Béthune à Versailles. Il deviendra par la suite un anticlérical convaincu.

Il possède un atelier au fond du jardin de ses parents, fréquente la société versaillaise, passe l'été en Bretagne et en 1892, par des amis communs, rencontre Paul Sérusier qui peint une fresque à thème breton dans son atelier de Versailles[3]. Les Nabis lui rendent visite pour admirer l'œuvre. Lacombe rejoint leur groupe et expose en 1893 deux bois sculptés chez Le Barc de Boutteville. En 1893, il découvre quarante-quatre peintures du premier séjour à Tahiti de Paul Gauguin à la galerie Durand-Ruel. En 1894, il expérimente le néo-impressionnisme avec Théo Van Rysselberghe. En 1899, il reçoit son ami Paul Ranson dont la santé s'est dégradée et qui participera à la décoration de sa maison L'Ermitage. Il ne repartira qu'en 1905.

Lacombe expose cinq toiles aux Salon des indépendants. Il sculpte beaucoup, notamment des têtes pour le théâtre de marionnettes de L'Abbé Prout, écrite et dessiné par son ami Paul-Élie Ranson en 1901, qui lui dédicace une des scènes de la pièce L'Armoire des voluptés, puis il peint des paysages de Bretagne. À l'abri des soucis financiers par son mariage avec Marthe Wenger, il ne cherchera jamais à vendre ses toiles. Il vit près d'Alençon à L'Ermitage que viendront décorer ses amis peintres. Il sculpte le buste de Paul-Élie Ranson après sa mort en 1909. Lacombe enseigne occasionnellement la sculpture à l'Académie Ranson. La Première Guerre mondiale le touche et, atteint de tuberculose, il meurt le .

L'œuvre peint

Son aventure nabi n'aura duré que cinq ans, mais assurera au peintre sa place dans l'histoire de l'art. Lacombe est un mystique qui n'a pas la foi. Tout dans sa peinture étonne, inquiète, invente, est conscience d'union au monde au-delà des apparences. Un art brut, vrai, composé de sous-bois de silence, de mers insolites, des créations du monde, des miracles latents, de mers rouges traversées par un cavalier noir, de ciels jaunes découpés de silhouettes, des rochers comme des idoles barbares, paysage de commencement du monde, du secret immanent.

Collections publiques

Peintures

Sculptures

Médailles

Expositions

Notes et références

  1. Ami et ancien secrétaire d'Alphonse de Lamartine.
  2. À Versailles elle fut l'élève du peintre Auguste Bigand, source: notice n° 26 du catalogue de l'exposition : Les belles feuilles du musée Lambinet, 2007.
  3. Selon Versailles Magazine, novembre 2012, p. 12, c'est à l'Académie Julian qu'ils auraient fait connaissance.
  4. a et b Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.
  5. Notice de la base Joconde
  6. Notice de la base Joconde
  7. Notice de la base Joconde
  8. Notice sur le site du musée d'Orsay
  9. Commentaire de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay
  10. Notice sur le site du musée d'Orsay
  11. Notice sur le site du musée Maurice-Denis
  12. Notice de la base Joconde

Annexes

Article connexe

Liens externes

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