Gabriel Tambon

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Gabriel Tambon
Illustration.
Gabriel Tambon en 2007.
Fonctions
Maire du Castellet

(50 ans, 9 mois et 6 jours)
Prédécesseur Nicolas Franceschi
Successeur Nicole Boizis
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Toulon (France)
Date de décès (à 85 ans)
Lieu de décès Toulon (France)
Nationalité Française
Parti politique UMP

Gabriel Tambon, né le à Toulon et mort le à Toulon[1], est un homme politique français, membre de l’UMP, connu pour être le plus ancien maire de France en activité en 2013 pour une commune de plus de 3 500 habitants.

Mandats[modifier | modifier le code]

Il est élu conseiller municipal du Castellet en 1958 en tant que premier adjoint, puis est élu maire de cette commune en 1965. Il est en 2013 le plus ancien maire d’une commune de plus de 3 500 habitants. Pour cela, il a reçu des mains de Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel, la Marianne d’Or de la démocratie locale, le au Palais-Royal à Paris. Il est primé au titre d’« un mandat de cinq décennies réussi »[2]. Pendant son mandat, est créée une centrale solaire photovoltaïque sur 250 hectares alimentant 3 000 foyers en électricité[3].

Il est président du Syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU) regroupant Le Castellet, La Cadière-d'Azur et Le Beausset, et a été président de la Communauté de communes Sud Sainte Baume[4] (Var) de 2002 à 2014.

Procédures judiciaires et condamnation[modifier | modifier le code]

En 1994, Gabriel Tambon est mis en examen pour « corruption passive, usage de faux et escroquerie et délit dans l'accès des candidats aux marchés publics ». Après avoir versé une caution de 1 500 000 francs, il est finalement condamné pour escroquerie et délit sur l’égalité d'accès des candidats aux marchés publics en 1997, à trois ans de prison avec sursis et 800 000 francs d'amende[5],[6],[7].

Par ailleurs, deux plaintes au pénal pour harcèlement moral sont déposées en 2011 par deux employés municipaux (l'ancien directeur des services techniques ainsi que l'ancienne responsable de l’office de tourisme). Le conseil municipal du Castellet vote la protection juridique pour le maire[8],[9]. En mai 2015 il est reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Toulon et condamné à 15 000 euros et à l'interdiction définitive de toute fonction publique à titre exécutoire[10].

Publication[modifier | modifier le code]

  • Le Castellet au seuil du 21e siècle : un demi-siècle de vie communale d'un petit village du Var, 2008

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Var : décès du maire du Castellet Gabriel Tambon - France 3 Provence-Alpes », sur France 3 Provence-Alpes (consulté le )
  2. Les Mariannes d’Or.
  3. « Le Maire du Castellet honoré à Paris », Var-Matin,‎ , p. 7
  4. « Marianne d’or : Gabriel Tambon du haut de ses 83 ans dont 49 ans de mandat a reçu la Marianne d'or », Le Point, no 2126,‎ , p. 62
  5. Claude Ardid, Martyre de la République, Éditions Toucan, 2012, (ISBN 2-81000-506-0), [lire en ligne].
  6. « Trois maires RPR mis en examen », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  7. « Trois ans de prison pour Gabriel Tambon », Les Échos, no 17445,‎ (lire en ligne).
  8. Marielle Valmalette, « Harcèlement moral : le maire du Castellet doit s’expliquer devant la justice », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
  9. « Plaintes pour harcèlement : la majorité offre la protection juridique au maire », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
  10. « Harcèlement : Gabriel Tambon, le maire du Castellet, interdit d'exercer toute fonction publique », sur nicematin.com, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]