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François de Troy

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François de Troy
Alexis Simon Belle, Portrait de François de Troy (vers 1700),
château de Versailles.
Naissance
Décès
Nationalité
Drapeau de la France
Activité
Maîtres
Antoine Nicolas de Troy (d), Nicolas Loir, Claude LefèbvreVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de travail
A influencé
Famille
De Troy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Antoine Nicolas de Troy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Jean de Troy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant

François de Troy, né à Toulouse le 9 janvier 1645, mort à Paris le , est un peintre portraitiste français.

Origine et famille

Issu d'une famille d'artistes, François de Troy est né à Toulouse, fils d'Antoine Nicolas de Troy (28 juillet 1608 - 1684), peintre de l'hôtel de ville de Toulouse[1], et Astrugue Bordes. François de Troy et frère du peintre Jean de Troy (Professeur de dessin et de peinture à Toulouse. 4 avril 1638 - 25 juin 1691). Il est le père du peintre Jean-François de Troy (1679-1752) En 1669, il épouse Jeanne Cotelle, fille du peintre Jean le vieux Cotelle[2].

Carrière

Il apprend les bases de la peinture sous la direction de son père, puis peu après 1662, Troy se rendit à Paris pour étudier le portrait sous la direction de Claude Lefèbvre (1633-1675) et Nicolas-Pierre Loir (1624-1679)[3]. Alexandre-Pierre-François Robert-Dumesnil affirme que cela se produisit lorsque Troy avait 24 ans[4].

En 1671, il devient membre l'Académie Royale de peinture et de sculpture. En 1674, il est reçu à l'Académie comme peintre d'histoire, avec un morceau de réception intitulé Mercure coupant la tête d'Argus[4]. En 1698, il y est nommé professeur. Il en devient directeur en 1708[Information douteuse][5].

Dans les années 1670, il se lie d'amitié avec Roger de Piles, qui l'initie à la peinture hollandaise et flamande. Le succès en tant que portraitiste de Claude Lefebvre le pousse à devenir portraitiste lui même[6].

En 1679, il est chargé de peindre le portrait de l'ambassadeur de Suède Nils Bielke et, en 1680, celui de Marie-Anne de Bavière, peu après son mariage avec Louis de France. Parmi ses clients se trouvaient Madame de Montespan, son fils Louis-Auguste de Bourbon et son épouse Louis-Auguste de Bourbon.

Grâce à ces commandes, François de Troy a pu travailler sans interruption après de la noblesse de court pendant près de cinquante ans. On l'admirait pour sa capacité à dépeindre la noblesse et ses préoccupation pour les bonnes manières et la mode. Peut-être plus important encore, on disait que sa peinture avait la capacité de rendre toute femme belle[3].

Dans les années 1690, François de Troie devient le peintre principal de la cour du roi Jacques II en exil à Saint-Germain-en-Laye, où il est le maître du peintre Alexis Simon Belle[7].

Entre 1698 et 1701, période de paix entre la France et la Grande-Bretagne, les Jacobites (partisans de Jacques II) pouvaient traverser la Manche avec des portraits de James Francis Edward Stuart et de sa sœur la princesse Louise Marie Thérèse Stuart. François de Troie était alors le seul peintre de la cour de Jacques II et avait besoin de l'aide de Belle, son meilleure élève, pour réaliser les nombreux portraits qui lui avaient été commandés[7].

Ses élèves

Outre son fils Jean-François de Troy, il compte parmi ses élèves André Bouys, John Closterman et Alexis Simon Belle.

Œuvres

Parmi les premières œuvres connues de Troie, on peut citer les dessins de tapisseries pour Madame de Montespan et des peintures sur des sujets religieux et mythologiques. François de Troy était à la fois graveur et peintre. Parmi ses gravures figure l'une des funérailles en 1683 de Marie-Thérèse d'Autriche, épouse du roi Louis XIV[4].

Œuvres conservées dans les collections publiques

En France
Au Royaume-Uni
En Russie

Galerie

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Références

  1. Fiche généalogique, sur Geneanet, consulté le 10 novembre 2018
  2. Jeanne Cotelle, sur Geneanet, consulté le 10 novembre 2018
  3. a et b (en)François de Troy, sur SafranArt (source reprise de la page Wiki anglo-saxonne, mais qui parait douteuse) consulté le 8 novembre 2018
  4. a b et c "Le peintre-graveur Français, ou catalogue raisonné des estampes..." A.P.F. Robert Dumesnil, Paris, 1844, sur google books, consulté le 10 novembre 2018
  5. Bryan, Michael, Bryan's Dictionary of Painters and Engravers. Volume 5. S-Z (Adamant Media Corporation, (ISBN 0-543-93157-9)), page 208 sur books.google.com, consulté le 10 novembre 2018
  6. (en)"françois+de+troy"+1645+1730&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=4#v=onepage&q&f=false Dictionary of Painters and Engravers, Biographical and Critical, Michael Bryan, 1864, page 816, consulté le 8 novembre 2018
  7. a et b Corp, Edward, Belle, Alexis-Simon (1674–1734) in Oxford Dictionary of National Biography (Oxford University Press, Septembre 2004
  8. « Louis-François Lefèvre de Caumartin », notice no 03070007820, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  9. « portrait d'Anne-Marie de Bosmelet, duchesse de La Force », notice no 07290022151, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  10. « Jules-Hardouin Mansard », notice no 000PE007129, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. Prince James Francis Edward Stewart
  12. Colin Eisler, La peinture au musée de l'Ermitage, Paris, La Martinière, , 655 p. (ISBN 2-7324-2283-5), p. 526
  13. Portrait de Jeanne de Troy
  14. Colin Eisler, La peinture au musée de l'Ermitage, Paris, La Martinière, , 655 p. (ISBN 2-7324-2283-5), p. 41
  15. Apollon et Daphnée

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes