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François-Bernard Lépicié

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François-Bernard Lépicié
Portrait gravé de Madame Quinault-Dufresne,
d’après Joseph Aved, 1726.
Naissance
Décès
Période d'activité
Activités
Maîtres
Lieux de travail
Conjoint
Renée-Élisabeth Marlié (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata

Bernard François Lépicié, né le 6 octobre 1698 à Paris où il est mort le 17 janvier 1755, est un graveur et historiographe français.

Biographie

Lépicié annonça très tôt du talent pour le dessein dont Mariette lui enseigna les éléments. Il intégra ensuite, à l’âge de quinze ans, l’école de Duchange, où il fit de rapides progrès. Son intelligence et sa énergie lui permit de combler les lacunes de son éducation primitive par l’étude des beaux-arts et des belles-lettres, la lecture des meilleurs poètes anciens et modernes. Ainsi, quoiqu’il ait laissé un assez grand nombre de gravures, Lépicié n’a cultivé cet art ni exclusivement ni assidûment car, même si aucune de ses œuvres littéraires, odes et d’autres poésies, dont ses contemporains disent qu’elles n’étaient pas sans mérite, n’a été conservée, les lettres et la poésie qu’il composa occupèrent une partie de sa vie, lui méritant les éloges des hommes de lettres.

Au commencement de sa carrière, il quitta, à la suite d’un chagrin d’amour, la France pour l’Angleterre, pour n’être pas témoin du triomphe d’un rival plus heureux que lui parce qu’il était plus riche. Il y grava les Cartons de Raphaël qui ornent le château de Hampton Court. Revenu en France, il fit l’acquisition, à Rennes, d’une charge qu’il n’exerça qu’un an. S’étant fait agréer, à son retour à Paris, à l’Académie de peinture, il en fut nommé secrétaire historiographe au bout de trois ans, en 1737. Les soins que cette fonction exigeait, joints à la rédaction du Catalogue raisonné des tableaux du Roi, dont il fut chargé, le détournèrent de la gravure : aussi très peu produisit-il depuis cette époque où il s’occupa de dresser le Catalogue des tableaux du roi, publié en 1752, 2 vol., in-4°. Il composa aussi un Recueil des vies des premiers peintres du roi, 2e partie, in-8°. Ce recueil ne contient que cinq Vies : celle de Le Brun par Desportes, de Coypel, Mignard et Caylus et de Boullogne par Watelet.

Il existe cependant beaucoup d’estampes de Lépicié, dont le faire était sage et moelleux, le dessin correct sans sécheresse. On cite de lui : Jupiter et Io, Jupiter et Junon, la Circoncision, d’après Giulio Romano, pour la collection de Crozat ; Vertumne et Pomone, d’après Rembrandt ; le Philosophe flamand, d’après Teniers ; le Jeu de Piquet, d’après Netscher ; l’Amour précepteur, d’après Coypel ; le Bâcha faisant peindre sa maitresse, d’après Carle van Loo ; Charles Ier prenant congé de ses enfants, d’après Raoux.

Lépicié, qui avait épousé la graveuse Renée-Élisabeth Marlié dont il eut un fils, le peintre Nicolas-Bernard Lépicié, succomba à une attaque d’apoplexie.

Sources

  • Philippe Le BasDictionnaire encyclopédique de l‪a France, t. 10, Paris, Firmin Didot frères, 1843‬, p. 180.
  • Louis-Gabriel Michaud, ‪Biographie universelle, ancienne et moderne ou histoire‪, vol. 24‬, Paris, Mme Desplaces, 1854, p. 250.

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