Renée-Élisabeth Marlié

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Renée-Élisabeth Marlié
Naissance
Décès
Activité
Lieu de travail
Conjoint
François-Bernard Lépicié (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata

Renée-Élisabeth Marlié, née en 1714, morte à Paris le , est une graveuse française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille d’un maître-écrivain, Renée-Élisabeth Marlié épouse en 1732 le graveur François-Bernard Lépicié, qui l’initie au travail du burin et s’en fait, selon Pierre-Jean Mariette, aider dans plusieurs de ses ouvrages[1]. Elle a signé de son nom diverses estampes : Le Contrat de mariage, d’après Carle (ou Charles André) van Loo ; La Piémontaise, d’après Noël Hallé ; Les Éléments, 4 pièces in-4°, d’après Étienne Jeaurat ; La Jeunesse sous les habillements de la Décrépitude, d’après Charles Antoine Coypel ; une copie du Bénédicité et La Mère laborieuse de Jean-Siméon Chardin ; Le Philosophe, le Buveur et le Cuisinier flamand, d’après David Teniers le Jeune ; Saint Jean-Baptiste d’après Raphaël et L’Évêque Fléchier d’après Hyacinthe Rigaud ; les portraits de C. Mellan et de Fléchier, pour la suite de Michel Odieuvre, La Vie champêtre, d’après François Boucher (1741) ; L’Amour moissonneur et l’Amour oiseleur, du même artiste, Le Déjeuné, estampe, porte la mention : « gravé à l’eau-forte par Lépicié », mais Le Blanc la lui attribue. Au-dessous, ces vers signés également Lépicié :

Caffé charmant ta liqueur agréable
De Bacchus calme les accès ;
Ton feu divin dissipe de la table
Et les dégoûts et les excès[2].

Elle mourut dans le logement qu’occupait son mari au Louvre et qui lui avait été laissé[1]. Son fils, le peintre Nicolas-Bernard Lépicié a dessiné des planches pour la suite de l’Histoire de France, qui a été continuée par Jean-Michel Moreau[2].

Le Cuisinier Flamand[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Philippe de Chennevières et Anatole de Montaiglon, Abecedario de P. J. Mariette : et autres notes inédites de cet amateur sur les arts et les artistes, t. 3, Jabach-Mingozzi, Paris, 6 vol. ; in-8 (lire en ligne), p. 192.
  2. a et b Roger Portalis et Henri Beraldi, Les Graveurs du dix-huitième siècle, vol. 2, Paris, Morgand et Fatout, , xii-759, 771, 785, 6 vol. 23 cm (OCLC 724078042, lire en ligne), p. 662.

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :