Eugène Albertini

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Eugène Albertini
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Eugène François AlbertiniVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Collège de France (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Conflit
Taille
1,63 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Yeux
Distinction

Eugène Albertini, né à Compiègne le 2 octobre 1880 et mort à Paris le 15 février 1941[1], est un enseignant en littérature latine, un historien spécialiste de l'Antiquité romaine, particulièrement pour l'Afrique du Nord et un épigraphiste de textes latins .

Biographie

Eugène Albertini est élèvte au Lycée Henri-IV, où il remporte le prix de dissertation latine au concours général. Ancien élève de École normale supérieure (1900-1903), ancien membre de l'École française de Rome (1903-1906). Il débute la vie active comme enseignant au Lycée de Nantes (1906-1907) et au Lycée de Vesoul (1907-1909)[1], puis se tourne vers la recherche en intégrant l'Institut des hautes études hispaniques (1909-1912). Il est mobilisé de 1914 à 1919, puis après un passage à la chaire de littérature latine de l'université de Fribourg en Suisse, il succède en 1920 à Jérôme Carcopino à la Faculté des Lettres d'Alger comme titulaire de la chaire des Antiquités de l'Afrique que Stéphane Gsell avait illustrée. De 1923 à 1932, il est Directeur des Antiquités de l'Algérie, période durant laquelle il collabore à la rédaction du Corpus des Inscriptions latines d'Algérie[2].

De 1932 à 1935, il est titulaire de la chaire de civilisation romaine au Collège de France[3] puis chargé en 1936 et 1937 du cours d'Histoire romaine à la nouvelle Faculté des lettres de Rio de Janeiro.

Il est l'auteur de nombreux articles sur les Antiquités de l'Algérie parus dans le « Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques », les « Comptes rendus de l'Académie des inscriptions et belles-lettres », le « Journal des savants », entre autres en 1928 un article sur des actes de vente du Ve siècle de l'époque vandale (dites depuis les tablettes Albertini) découverts dans la région de Tébessa, la « Revue africaine », le « Recueil de la Société archéologique de Constantine », le « Bulletin de la Société de géographie d'Oran », etc.[3].

Distinctions

Principales publications

  • La Composition dans les ouvrages philosophiques de Sénèque (mémoire de thèse, 1923, Sorbonne)
  • Les Divisions administratives de l'Espagne romaine (mémoire secondaire de thèse, 1923, Sorbonne)
  • L'Empire romain (1929, réédité en 1938 et en 1940)
  • « Les ruines romaines d'Algérie », in L'Illustration, 24 mai 1930
  • L'Algérie antique (dans Histoire et historiens de l'Algérie, 1931)
  • L'Afrique romaine (1937)
  • L'Afrique du Nord française dans l'histoire (1937). Avec Georges Marçais et Georges Yver.

Notes et références

  1. a et b Aubert 1941, p. 65
  2. Aubert 1941, p. 66
  3. a et b Aubert 1941, p. 68
  4. Aubert 1941, p. 69

Bibliographie

  • Marcel Aubert, « Éloge funèbre de M. Eugène Albertini, membre de l'Académie », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 85e année, no 2,‎ , p. 65-70 (lire en ligne).

Liens externes