Edgar Lungu
Edgar Lungu | |
![]() Edgar Lungu en 2018. | |
Fonctions | |
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Président de la République de Zambie | |
En fonction depuis le (5 ans, 11 mois et 24 jours) |
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Élection | 20 janvier 2015 |
Réélection | 11 août 2016 |
Vice-président | Inonge Wina |
Gouvernement | Lungu |
Prédécesseur | Guy Scott (intérim) Michael Sata |
– Intérim, de facto (10 jours) |
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Président | Michael Sata |
Vice-président | Guy Scott |
Prédécesseur | Michael Sata |
Successeur | Guy Scott (intérim) Lui-même |
Ministre de la Justice et de la Défense | |
– (5 ans, 11 mois et 24 jours) |
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Président | Michael Sata Guy Scott (intérim) |
Ministre de l'Intérieur | |
– (1 an, 3 mois et 26 jours) |
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Président | Michael Sata |
Biographie | |
Nom de naissance | Edgar Chagwa Lungu |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ndola (Zambie) |
Nationalité | Zambienne |
Parti politique | Front patriotique |
Diplômé de | Université de Zambie |
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Présidents de la République de Zambie | |
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Edgar Lungu, né le à Ndola, est un homme d'État zambien, président de la République de Zambie depuis 2015.
Biographie[modifier | modifier le code]
Après la victoire de Michael Sata et du Front patriotique à l'élection présidentielle de 2011, Edgar Lungu est nommé ministre des Affaires intérieures, fonction dans laquelle il se signale par une répression accrue à l'égard des homosexuels[1],[2], avant d'être nommé en 2013, ministre de la Justice[3] et de la Défense[4]. Le 19 octobre 2014, quand le président Sata est hospitalisé, il assure de facto les fonctions de président pendant dix jours jusqu'à la mort de celui-ci.
Il est candidat du Front patriotique à l'élection présidentielle de janvier 2015[5] à l'issue de laquelle il est élu[6]. Candidat à un nouveau mandat, il est réélu le [7] et investi le 13 septembre suivant[8].
En avril 2018, il demande à l’ambassadeur cubain Nelson Pages Vilas de quitter le pays, lui reprochant d'avoir assisté au congrès fondateur du Parti socialiste zambien[9].
Les opposants dénoncent la spoliation des ressources minières nationales ainsi que la dérive autoritaire et les prévarications et détournements de fonds publics menés par l’entourage du président Edgar Lungu[10].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « En Zambie, poussée de répression contre les gays », Jeune Afrique, 4 juin 2013.
- « Zambie : la répression contre les homosexuels s'intensifie », Jeune Afrique, 4 juin 2013.
- « Zambie : Nouvelle Constitution pour apaiser les tensions », afrique7.com, 4 septembre 2014.
- « Zambie : le président Michael Sata est décédé », Le Point, 29 octobre 2014.
- « Fin de l'intérim à la présidence zambienne », sur DW.COM (consulté le 1er août 2020).
- « Présidentielle en Zambie : Edgar Lungu en tête », sur Afrik.com, (consulté le 2 août 2020).
- « Edgar Lungu rempile à la tête de la Zambie », sur liberation.fr (consulté le 16 août 2016).
- « Zambie : investi pour un second mandat, Edgar Lungu appelle à l'unité nationale - RFI », sur RFI Afrique (consulté le 14 septembre 2016).
- (en-GB) « Diplomatie : Crise entre la Zambie et Cuba », BBC News Afrique, (lire en ligne, consulté le 5 avril 2018).
- « Dans la Zambie en crise, une voix au nom des sans-voix », sur Le Monde diplomatique,