Discussion:Alsacien

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Discussion[modifier le code]

J'avais lu il y a dix ans environ que l'Alsacien était la 4e langue la plus parlée en France, après dans l'ordre : le français, l'arabe et le portugais. (évidemment, le premier est loin devant...) qq a-t-il des infos là dessus ? était-ce vrai ? est-ce toujours le cas 10 ans plus tard ? --Pontauxchats 5 fév 2004 à 09:55 (CET)

D'après ce [site] l'alsacien est la deuxième langue régionale de France après l'occitan et avant le breton. --Bepube 22 juillet 2005 à 00:33 (CEST)[répondre]

Attention! l'Alsacien n'est pas une langue mais un dialecte.(voir le Petit Robert: dialecte: Système linguistique qui n'a pas de statut de langue officielle ou nationale... D'ailleurs : L'Alsacien comprend plusieurs dialectque qui n'ont parfois rien en commun (dans le Nord: dialecte francique; dans le sud: dialecte alémanique. Donc l'Alsacien en tant que dialecte unique n'existe pas.

Il y a la définition des dictionnaires et il y a la réalité de l'usage. Le terme dialecte est assez connoté en français, c'est un terme dépréciatif comme « patois ».
Pour ce qui est de la variété dialectale, je ne vois pas (personellement) l'intérêt d'insister la-dessus dans l'intro. C'est le cas de toutes les langues (anglais, chinois, breton, allemand, ... et même le français malgré le nivellement linguistique opéré au cours des deux derniers siècles).
Soig 20 janvier 2006 à 13:42 (CET)[répondre]
si ca convient tout le monde, pour éviter l'emploi d'un terme (dialecte) avec d'autres sensibilités que les scientifiques, on pourrait dire par example, Identité lingüistique ou un autre technicisme equivalent. De toutes facons, il y a des articles specialisés en lingüistique pour expliquer la diference entre une identité comme l'alsacienne et un autre comme l'anglaise (notammentl'existence d'une Academie qui veille sur le Code)--Sancho-PanzaXXI 20 janvier 2006 à 13:53 (CET)
Le terme dialecte a peut-être des connotations péjoratives, il n'en demeure pas moins qu'il a une définition qui correspond très bien à l'alsacien. Et il nous appartient, en utilisant ce terme, de faire disparaître cette connotation péjorative. Concernant le fait que l'alsacien comprennent plusieurs dialectes, il y a presque autant de variantes d'alsacien que de villages en Alsace, chaque village ayant ses propres particularités (prononciation, vocabulaire, etc. - certains parleront de mannala, d'autres de mennele, de mannele, de manle, etc.), même si, effectivement, il y a des groupes principaux. Un thanois au marché de Mulhouse reconnaitra aisément l'origine ludovicienne (Saint-Louis) de son interlocuteur. L'alsacien écrit est le plus souvent un alsacien propre à Strasbourg (Tintin, etc.).

Remarques[modifier le code]

Reproduite exactement l’inscription sur la maison d’Eguisheim est : DIS•HAVSZ•STED•IN•GODESHAND–GOD•BE•WAR•ES•VOR•FEYR•V. Je demanderai à un agrégé d’histoire, très âgé mais très savant, de m’expliquer la signification du V final. La graphie présente un mélange d’allemand (Hausz et non Hüs, comme en alsacien) et d’alsacien (sted pour steht, God pour Gott et Feyr pour Feuer).

Le passage sur L'enseignement et le bilinguisme français-allemand n’a évidemment rien à faire dans un article consacré à l’alsacien. On pourrait au plus parler de cours d’alsacien donnés parfois à l’école. Sur la francisation brutale de l’enseignement en 1919 j’avais donné des détails qu’on se hâtera de rechercher dans l’article Alsace-Lorraine tant qu’ils y sont (cet article est en train d’être vandalisé par un incompétent avec la bénédiction d’un administrateur). Gustave G. 4 février 2006 à 05:48 (CET)[répondre]

Ce n'est pas parce que Haus (Havsz) semble allemand et qu'on utilise le plus souvent Hüs pour nommer une maison que ce mot est allemand, vu que l'alsacien est tout autant affilié à l'allemand que l'est le Switzerditch (suisse allemand), l'emploi de mots allemands ou apparentés à l'allemand est très naturel. De même qu'on utilise à présent de nombreux mots d'origine française en alsacien. Quant au bilinguisme français-allemand, il a tout de même tendance à rendre plus germanique l'alsacien de ceux qui sont bilingues (français-allemand) en rapprochant l'alsacien du Hoch Deutsch.

"Box" qui doit être améliorée[modifier le code]

Pour fournir des références fiables (alors qu'elles sont rares) et pour améliorer la boîte, voici ce texte diffusé par la Délégation générale à la langue française :

  • d'après le document "Repères" de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France ("Les langues de France : un patrimoine méconnu, une réalité vivante") : "Le recensement de 1999 a révélé que 26 % des adultes vivant en France avaient pratiqué dans leur enfance une langue autre que le français : l'alsacien (660 000), l'occitan (610 000), les langues d'oïl (580 000), le breton (290 000) de manière habituelle, et pour chacune de ces langues, un nombre au moins égal de locuteurs occasionnels." Ces chiffres de 1999 (660 000 langue maternelle, le double, locuteurs occasionnels) devraient permettre de complèter cette boîte.-ᄋEnzino᠀ 27 octobre 2007 à 00:18 (CEST)[répondre]

Bonjour à tous,

Un lecteur choqué[modifier le code]

Je suis utilisateur occasionnel de ce site, et je suis choqué d'avoir lu dans cet article les mots : "Le jeune Alsacien n'en a rien a foutre de l'alsacien. Il se sent français. Le français est la langue maternelle de la majorité des jeunes Alsaciens. Quelques nostalgiques s'obstinent à voir en eux des germanophones, ce qui est faux.". Je ne pense pas que les généralisations, les règlements de compte et la singulière grossièreté exprimée ici trouvent leur place dans un site de la qualité (habituelle) de wikipedia. Je ne comprend pas d'avantage le rapport entre la nationnalité et la langue tel qu'il est exprimé ici (un Belge se sent il français ? un Etats-unien se sent il anglais ?). Je ne peux d'ailleur pas croire que ces phrases émanent du ou des mêmes rédacteurs que le reste de l'article. Quelqu'un sachant utiliser wikipedia serait-il en mesure de suprimer cette phrase, pour peu qu'il partage mon avis ? Cordialement, Damien. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 217.128.1.4 (discuter), le 11 juillet 2008 à 14:14

Je ne comprends pas cette réclamation. La stupidité à laquelle il est fait allusion a été supprimée dès le 5 juillet 2008 à 08:25, au moment où je l'ai aperçue. Gustave G. (d) 11 juillet 2008 à 14:32 (CEST)[répondre]
Il est vrai que le texte indiqué est stupide, néanmoins, la langue/le dialecte (français/allemand/alsacien) est un élément à prendre en compte dans la revendication du nationalisme ou de l'appartenance à une nation. Jadis le français était mis en avant en tant que vecteur d'intégration à la France face à l'Allemagne, l'usage de l'allemand avait été interdit, tout comme l'allemand avait été mis en avant en tant que vecteur d'intégration au reich allemand face à la France et l'usage du français avait été interdit. Quant au fait qu'un Belge se sente français (welsch ou wallon serait plus exacte) ou pas en parlant français, c'est son problème, je n'en sais rien. Mais la langue française en Alsace a effectivement joué un rôle quand au statut d'un alsacien et la langue (parlée aujourd'hui ou celles des ancêtres) sert encore parfois à désigner un individu ou à délimiter un territoire (cf notion de welsch).

Merci à GL[modifier le code]

... d'avoir supprimé la divagation sur le rapprochement entre le breton et l'alsacien. Il s'agit d'une théorie absurde pour laquelle on ne saurait donner aucune source sérieuse. Les deux langues ont de lointaines origines indo-européennes mais c'est tout. Gustave G. (d) 17 septembre 2008 à 21:42 (CEST)[répondre]


Réponse de Bitschy auteur des Rémanences Celte en Alsace, contributeur Wiki[modifier le code]

Il ne s'agit pas d'un rapprochement des deux langues, mais de rémanences Celtes dans le patois Alsacien. Je suis le seul Alsacien à pouvoir faire cette révélation du fait que je suis bilingue Alsacien-Breton. Ce qui est indéniable ; nos deux peuples se sont longtemps côtoyés, car ce sont les Celtes qui nous ont désigné les All aman, les autres ici, comme ils ont dénommé les All o bro ; les autre au pays, ce que personne ne conteste.Il s'agit de 350 noms, surnoms, adjectifs, dans le fond il s'agit d'un vocabulaire archaïque toujours en vigueur dans nos deux langues. Bitschy (d) 27 Novembre 2010

Pour moi qui suis alsacien, il est évident qu'il reste de nombreuses traces celtes dans la toponymie alsacienne (Dunon, noms de villages pourtant "tardifs" comprenant matt ou d'autres suffixes celtes, etc.). Nier que les celtes et les germains se sont côtoyés en Alsace et que leurs langues ont eu certains échanges, c'est comme nier que le français est le fruit du mélange entre les langues celtes, latines et germaines.

Complément d'informations[modifier le code]

La littérature Bretonne fait encore et toujours partie de mes livres de chevet. Ma collection de rémanences Celtes est dynamique et s'enrichit encore et encore. Notre Henri Goetschy à donné une interview en Janvier 2012 dans "Breman" Janvier N° 363, un mensuel en langue bretonne, auquel je suis abonné depuis le N° 72 en 1987 En partant du ya que nous avons en commun, il suppose, il a le pré sentiment que les linguistes trouverons un jour bennaket quelconque le vocabulaire que nous avons en commun. C'est iskis, bizarre ce qu'il ressent à ce sujet. Personnellement je cherche à entrer en relation avec lui, avec l'espoir que je ne me ferais pas jeté comme un malpropre par de drôle d'alsaciens qui sévissaient, il y a quelques années . Bitschy (d) 18 Janvier 2012

A propos des divagations au sujet des rémanences celtes[modifier le code]

Pour la reconnaissance de 220 vocables rémanents celtes en Alsacien[modifier le code]

Dans "LA CIVILISATION CELTIQUE" Françoise LE ROUX et Christian J. GUYONVARC'H, ce couple d'universitaires internationalement connus avant tout, en temps que deux spécialistes du monde Celtique ancien, écrivent page 12 :

Le domaine celtique est vaste dans le temps et dans l'espace, pour que nous ayons le droit d'exclure l'acquit d'une recherche, quelle qu'en soit la nature et quelque qu'en soient les répercussions.

Page 21, il est écrit : Dans toute l'histoire européenne antique la langue est le signe, de marque de ce que nous appelons la "nationalité" et en dehors de la langue, il est impossible de mettre un critère d'identification exact.

Page 27 on peut lire : Il importe de toute façon de reconnaître que, par rapport à l'ensemble des études indo-européennes, le celtique accuse un retard notable, dû au très petit nombre de celtisants et à la fragmentation dialectale des langues celtiques modernes.

Page 27 un peu plus bas, ils écrivent : Le celtique est en revanche le seul substrat (mal connu) dont les linguistes sont en mesure d'étudier les effets sur les langues postérieures. Quelles ont été ses réactions sur le roman et, éventuellement, le germanique ? (Ici je dirais sur l'alémanique, par ce que les Celtes dont nous avons été les envahisseurs colonisateurs nous traitaient alors ; d' All-aman , ce qui traduit donne ; les autres ici. En ce qui concerne mes notes, elles relèvent de recherches effectuées dans la vallée du Rhin, qui s'étend de Lauterbourg à Schaffhausen, dans sa partie alémanique. Aucun linguiste à ce jour n'a été en mesure de jeter une telle lumière sur la présence des Celtes en Gaule, car souvent ils ne connaissent que les grammaires de ces anciennes langues étudiées par eux. Dans ce cas, il est donné à un linguiste amateur bilingue de jeter le regard qui a manqué à ce jour. ndlr) Ils précisent bien ; on a, à encore à ce sujet que des idées très vagues. Ce trésor de vocables archaïques celtes découvert dans les parlés de la vallée du Rhin permet de prétendre que les celtes y parlaient la langue des derniers Celtes sur le continent , ndlr. Ils insistent plus loin par : la langue demeure toutefois, malgré des difficultés de détail, le principale sinon le seul critère dont nous disposons pour déterminer la nationalité celtique d'une ethnie ou d'un individu, avec ces auxiliaires précieux et fragiles que sont l'anthroponymie et la toponymie.

Avec mon trésor de 220 vocables, celtes rémanents en pays alémaniques, qui ne sont pas que des anthroponymes et des toponymes déplorés par les archéologues et les linguistes, mais encore des mots qui on trait à une archaïque civilisation paysanne et de cueillettes qui fournissent la preuve que les Celtes de la Gaule parlaient la langue Bretonne qui pour les mots rémanents utilisés chez nous en toute inconscience sont couramment utilisés par les Bretons KLT ainsi que par les Vannetais. En ce qui concerne les KLT,ce sont les immigrés du pays de Galle, de Cornouaille et du pays du Leon aux cours des 4ème et 5ème siècles, dont l'accent tonique porte sur la pénultième syllabe alors que les Vénètes qui n'ont jamais quittés le continent, parlent le vannetais sans accent tonique du fait de l'influence des langues romanes dominantes qui n'en ont pas. le 16.11.2012 Bitsch Gilbert

Extrait de patronymes celtes qui n'ont pas été traduit... mais encore très actuels[modifier le code]

Suivent des noms portés par des Alsaciens, pour lesquels il y existe une traduction dans mon dictionnaire Breton (1232 pages),  : Kinkl=orné, décoré. Klenk=bien à sa place. Lorber=séducteur. Benner=sculpteur. Hege=celui qui est sensible à la douleur. Klog ou Clog=le parfait. Bihr=flêche. Birrer=archer. Strak=coquet. Muser=celui qui flaire, qui fouine. Bardell=Barrière. Redele=une vague plus forte que les autres. Kleger=une masse (rocheuse). Fricker=celui qui écrase. Gress=prompt, diligent. Tresch (Trec'h)=supérieur, vainqueur. Wincker=celui qui rue. Bruder=celui qui répand les nouvelles. Geizer=celui qui fait des grimaces, Meder=moissonneur. Karm=poème, poète. Bruch=jabot, poitrine, poitrail. Mas=piédestal. Buzer=le victorieux. Dorner=celui qui bat le blé etc. Renk=notable. Kibler, Kibeller=celui qui se baigne ou qui prend soin des poissons. Ambihl=cheval de tête d'un attelage. Puch=Umagrüper, en position accroupi. Kili, killy=Grille, treillis, barrière. Senk=mille-patte, scolopendre, Daller=celui ou celle qui rend aveugle au deuxième degré ; Lebrelle, Labrelle) Brell=insensé, brouillon. Tag=difficile à avaler, querelle, rixe, Bosen=peste, contagion, bosse, enflure, le Bosenmeyer ; Isel), Izel=bas, humble, inférieur. (Curé promu évêque à Strasbourg récemment), Much=mesure à l'oeil, Bruder=celui qui répand les nouvelles, Marc'hadour, (Marhadour)=Marchand. Brouder=celui qui pique, qui aiguillonne, animateur, inspirateur, instigateur ; Serr=fermé, fermeture. Pi, (Py)=Pique (pioche) ; Werner, Gwerner=Celui qui fabrique des mats ; Habasque, (Habask)=Doux, facile, patient ; Godel=poche ; Marchadour=marchand ; Kollmar=Nom que porte une Speakerine Allemande ; qui est aussi celui d'une ancienne ville fortifiée en Alsace, qui n'a rien à voir avec Columbar: car cKoll=perdre et mar signifie ; doute, incertitude, (danger) ; Diot, Dyot=idiot, sot, imbécile, bête ; Bach=petit, étroit, prison, croc, gros hameçon. Boch=joue ; Blevennek, Blevenec=velu, poilu ; Pillig, Billig=poêle (à frire), bassine ; Kos, Koos=Charançon, dévidoir [Utilisateur:Gilbert Bisch|Bitschy.]] (d) 24. 12. 2012 à 21:35 (CET)

Patronymes alsaciens non traduits par pudeur, mais restent du celte actuel[modifier le code]

Siek (Sieck). Brec'h (Brech)., Hek, Gedon, Faller, Fallecker, Wieder, Blot, Herder, Trenck, Brell, Lebrell, Gwidal (Widal), Leber, Preis (Preizh), Gag, Blot, Bleveneg, Reungoat. Certains d'entre ces noms sont difficiles à traduire, pour d'autres un celtisant, comprendra aisément pourquoi ils n'ont pas été alémanisés ni traduits de ma part. Le 24. 12. 2012 Bitschy contributeur Wiki

Le parler de Wissembourg[modifier le code]

Je constate que Monsieur Fou (d · c · b) a, d'autorité et sans discussion, décrété que l'alsacien appartient uniquement à la langue alémanique. Pourrait-il me dire si à Wissembourg on parle l'alémanique ou le francique ? Gustave G. (d) 30 avril 2009 à 04:06 (CEST)[répondre]

Il me semble justement que cet article contient une ambiguité fondamentale quant à ce à quoi fait référence le terme d'"alsacien". Doit-il s'agir seulement des dialectes alémaniques, ou de l'ensemble des dialectes allemands d'Alsace, soit l'alémanique et le francique. Pour ma part, c'est plutôt cette dernière définition qu'il faut privilégier. --Alsatia (d) 18 novembre 2009 à 12:36 (CET)[répondre]
Je pense que l'article devrait se concentrer sur l'alémanique d'Alsace. Parce que, tant qu'à suggérer dans l'introduction que l'occitan peut être vu comme un ensemble de parlés non homogènes, que dire de l'Alsacien qui, s'il inclut francique et alémanique, regroupe des parlés non homogènes d'ensembles linguistiques différents. L'enseignement de l'allemand a d'ailleurs bien peu de pertinence dans un article traitant d'alémanique et de francique. Ce n'est pas un enseignement de l'alémanique (des langue minoritaires d'Alsace vu que pour l'instant des parlés franciques sont inclus), ce n'est pas l'article pour en parler. Correjon (d) 3 mars 2010 à 07:46 (CET)[répondre]
Je suis tout-à-fait de cet avis ; l'enseignement de l'allemand n'a rien à voir dans l'affaire, mais il faudrait supprimer les passages « militants ». Moi-même j'ai veillé à ce que ma fille sût l'allemand le mieux possible, mais elle comprend seulement, sans le parler, l'alsacien de Strasbourg ; on ne peut pas apprendre toutes les langues. Il est évident que les dialectes sont destinés à disparaître dans la mesure où, du fait des mariages qui se font avec des conjoints de plus en plus éloignés, on ne peut pas transmettre à ses enfants tous les parlers qui ont été en usage dans les diverses branches de la famille. Ce qu'il faut faire, c'est recueillir pour la postérité toutes les vieilles expressions que l'on entend, cela pourra servir plus tard aux chercheurs. Gustave G. (d) 3 mars 2010 à 10:22 (CET)[répondre]
J'entends souvent cela de la part de plusieurs anglophones quand il est question du français et des langues autochtones au Canada. Avec une petite touche de nostalgie une fois que la répression par l'école est devenue inutile parce que la transmission familiale et l'usage en public se sont éteints par la honte inculquée. Il n'y a rien de naturel ou «d'évident» là dedans. C'est le résultat d'une politique linguistique assimilationniste. Correjon (d) 22 mars 2010 à 00:37 (CET)[répondre]
Vous connaissez, si je vous en crois, beaucoup de Canadiens anglophones qui parleraient comme moi et pourraient dire : « Il faut absolument maintenir le français au Canada mais il n'est pas possible de maintenir les divers dialectes entre lesquels il s'éparpille. » C'est bien douteux. Quand ma fille était en vacances en Allemagne, on ne voulait pas croire qu'elle était française (et en France personne ne lui a jamais demandé : « Tiens ! Vous êtes allemande ? » Si j'avais dû vivre en Belgique, j'aurais veillé à lui assurer un bilinguisme parfait, c'est-à-dire franco-néerlandais. Il est vrai que je lui aurais simplement demandé de comprendre le flamand local, mais elle aurait répondu en néerlandais. Je pense au contraire que les anglophones auxquels vous faites allusion veulent la disparition rapide et complète du français. J'espère que vous arriverez à voir la différence. Gustave G. (d) 22 mars 2010 à 04:13 (CET)[répondre]

Surprise ?[modifier le code]

"Les sexagénaires, et même parfois les quinquagénaires, se rappellent que dans leur enfance ils étaient surpris d'entendre des personnes âgées discuter entre elles en français..." C'est bien normal, les personnes âgées citées sont nées en Alsace lorsque celle-ci était allemande, et le français proscrit. Il est donc surprenant de les entendre parler français entre elles...

Dans la table de conjugaison la ligne "dü/de stellsch [duu chdellch] [da/ar chdellt] [da/ (celui-ci) chdellch] terminaison : -sch" n'est pas logique.

Normalement en l'idiomes alamanes et le Suevien, le siffixe "-sch" représente le "-st" de l'allemand général.

  • [chdellsch] dit "(tu) mets".
  • [chdellt] dit "(il/elle) met".

Mais le mot "de" ou alsacien "da" peut être une réduction phonétique de diverses pronoms et articles:

  • le pronom personel "du" (fr.: "tu")
  • le pronom relatif (aussi utilisé comme pronom demonstratif) du singulier "der/die/(et partiellement) das" et du pluriel "die"
    • en jargons populaires ce pronom peut aussi représenter le pronom personel ordinaire "er (als.: ar) = il, sie = elle, es (alamane souvent " 's") = neutre"
  • l'article der/die/das//die de l'allemend général en la plupart des idioms régionaux est seulement un "de"

Allors "[da/ar chdellt]" dois être écrit dans la ligne au dessous.--Ulamm (discuter) 27 mars 2014 à 10:40 (CET)[répondre]


02/08/2015

Dans le parler Haut-Rhinois, le pronom "dü" (tu, toi) peut être également utilisé sous la forme atone "de" (prononcée [da]). Cette forme "de" n'a aucun rapport avec le pronom démonstratif "dà" (ce, cet). C'est pour cette raison, que la table de conjugaison donnait "dü/de stellsch".

Pourquoi le francique ?[modifier le code]

Pourquoi la mention du francique en tête de l'article ? Il s'agit d'une langue différente qui possède déjà ses propres pages francique rhénan de Lorraine, francique méridional). Tout ce qui concerne prononciation/grammaire/proverbes dans l'article ne concerne d'ailleurs que l'alémannique, le code de langue gsw dans l'infobox est bien défini ainsi (source), et la wikipédia alémannique présente cinq variantes dont l'alsacien tel qu'on le parle autour de moi…

S'il faut absolument mentionner tout ce qui est parlé en Alsace (alémannique, velche, francique, yiddish etc.), alors créer un article "Langues en Alsace". --Mardikhouran (discuter) 2 février 2020 à 15:43 (CET)[répondre]

Bonjour @Mardikhouran,
Le terme alsacien regroupe l'ensemble des langues germaniques parlées en Alsace – le welsch en est donc exclu. Il s'agit plus d'un concept géographique - voir politique - que d'un concept linguistique. Les locuteurs d'Alsace bossue et de l'Outre-Forêt vous diront qu'ils parlent alsacien bien qu'ils s'expriment dans des langues franciques. Ce qui soulève en effet la limite de l'usage du code gsw dans ce cas.
La langue alsacienne à laquelle vous faites référence est en fait l'Oberrheinalemannisch (de) - aussi appelé bas-alémanique en français - que l'Alsace partage avec le pays de Bade, comme l'expliquait très bien Germain Muller en son temps. Des pages Wikipédia existent déjà pour ces différentes langues.
P.S. : le lien vers https://www.ethnologue.com/language/GSW que vous nous proposez semble payant.

CeratitesNodosus (discuter) 8 octobre 2022 à 10:53 (CEST)[répondre]

Merci, j'ai peu souvent l'occasion de comparer le point de vue des locuteurs alsaciens du francique avec le mien. Je fais de l'alémannocentrisme.
Désolé pour le lien, il me semblait qu'il était libre quand je l'avais sourcé. Celui-ci provient du même organisme (SIL International, qui gère la norme ISO 639-3) : https://iso639-3.sil.org/code/gsw. Mais comme vous le dites cette norme a vite ses limites, surtout quand on demande leur avis aux locuteurs eux-mêmes... Mardikhouran (discuter) 19 avril 2023 à 16:54 (CEST)[répondre]

Cartographie linguistique de l'Alsace en 1910[modifier le code]

Le titre de l'image "Cartographie linguistique de l'Alsace en 1910" est "DIALECTES PARLÉS EN ALSACE AU XIXe SIÈCLE".

AMHA, il devrait être "DIALECTES PARLÉS EN ALSACE EN 1910" ou "DIALECTES PARLÉS EN ALSACE AU XXe SIÈCLE

"De même, l'enseignement de l'allemand standard est interdit à l'école primaire et ne sera réintroduit qu'au milieu des années 1970." C'est faux.[modifier le code]

"De même, l'enseignement de l'allemand standard est interdit à l'école primaire et ne sera réintroduit qu'au milieu des années 1970." C'est faux. Il y a un enseignement de l'allemand - une heure par semaine - en Cours de Fin d'Etudes à partir de 1954 et ceci jusqu'à la disparition des CFE. Seulement beaucoup d'instituteurs, qui ont fait l'expérience de la Wehrmacht, de l'occupation de postes en Allemagne (Umschulung) ou de la Résistance, se déclarent incompétents;

Je ne pense pas qu'André Weckmann, cité à ce propos, ait ainsi menti. 2A01:E0A:381:8750:5044:AB95:7332:A967 (discuter) 5 septembre 2023 à 17:53 (CEST)[répondre]