Coupe de France de rugby à XIII 1938-1939

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Coupe de France de rugby à XIII 1939
Description de l'image XIII Catalan-Toulouse XIII 1939-05.png.
Généralités
Sport Rugby à XIII
Organisateur(s) Ligue française de rugby à XIII
Éditions 5e édition
Lieu(x) France
Date Du 12 mars au
Participants 15 participants
Site web officiel www.ffr13.fr

Palmarès
Tenant du titre RC Roanne
Vainqueur XIII Catalan
Finaliste Toulouse olympique XIII

Navigation

La Coupe de France de rugby à XIII 1938-1939 est la cinquième édition de la Coupe de France, compétition à élimination directe. Organisée par la Ligue française de rugby à XIII, elle met aux prises 15 clubs et voit la victoire du club de Perpignan le XIII Catalan au stade Chapou à Toulouse, qui bat en finale le Toulouse olympique XIII. Il s'agit du dernier vainqueur d'avant-guerre, puisque l'édition de 1940 n'ira pas à son terme puis le régime de Vichy prendra la décision d'interdire le rugby à XIII en France.

L'édition 1939 met aux prises les treize clubs de Championnat de France de première division auxquels se sont joints deux clubs amateurs rescapés de longues éliminatoires - Courbevoie et Saint-Gaudens. Ces quinze clubs s'affrontent à partir de huitièmes de finale à l'exception de RC Roanne qui en est excepté et fait son entrée dans la compétition en quart-de-finale à la suite de la défection de Dax XIII déclarant forfait pour la saison[1].

Liste des équipes en compétition[modifier | modifier le code]

Lors de l'édition de cette Coupe de France prennent part pour la première fois les clubs de l'AS Carcassonne, du CA Brive, RC Narbonne et du SU Cavaillon. Ces cinq clubs auparavant affiliés à la Fédération française de rugby à XV ont décidé de rejoindre la Ligue française de rugby à XIII à compter de cette saison[2],[3]. Il s'agit également de leur première participation aux deux clubs amateurs Courbevoie et Saint-Gaudens[1].

Clubs de Première division (13) Clubs amateurs (2)
arrivent en 8e de finale arrivent en 8e de finale
SA Villeneuve Courbevoie
AS Carcassonne Saint-Gaudens
Bordeaux XIII
XIII Catalan
Toulouse olympique XIII
RC Albigeois
US Lyon-Villeurbanne
Côte basque XIII
SU Cavaillon
CA Brive
RC Narbonne
Pau XIII
arrive en quart-de-finale -
RC Roanne

Déroulement de la compétition[modifier | modifier le code]

Tableau final[modifier | modifier le code]

  Huitièmes de finale
12 mars 1939
Quarts de finale
2 avril 1939
Demi-finales
7 mai 1939
Finale
21 mai 1939
 
 
  à Perpignan     à Carcassonne     à Carcassonne     à Toulouse
 
  XIII Catalan 25
 
  CA Brive 10  
  XIII Catalan 16
  à Albi
    SA Villeneuve 5  
  SA Villeneuve 22
  à Toulouse
  RC Narbonne 12  
  XIII Catalan 12
  à Bordeaux
    Bordeaux XIII 7  
  Bordeaux XIII 30
  à Bordeaux
  Courbevoie 13  
  Bordeaux XIII 8
  à Narbonne
    RC Albigeois 3  
  RC Albigeois 5[Note 1]
  à Bordeaux
  US Lyon-Villeurbanne 0  
  XIII Catalan 7
  à Narbonne
    Toulouse olympique XIII 3
  Toulouse olympique XIII 15
   
  SU Cavaillon 7  
  Toulouse olympique XIII 15
 
    RC Roanne 3  
  RC Roanne[Note 2]
  à Albi
   
  Toulouse olympique XIII 20
  à Arcachon
    Côte Basque XIII 15  
  Côte Basque XIII 24
   
  Pau XIII 8  
  Côte Basque XIII 22
  à Carcassonne
    AS Carcassonne 3  
  AS Carcassonne 40
   
  Saint-Gaudens 0  
 

Huitièmes-de-finale[modifier | modifier le code]

Résultats des
huitièmes de finale
Rencontres Score
Bordeaux b Courbevoie 30-13
Carcassonne b St-Gaudens 40-0
Toulouse b Cavaillon 15-7
Villeneuve b Narbonne 22-12
Côte basque b Pau 24-3
XIII Catalan b Brive 25-10
Lyon b Albi 5-0

Les huitièmes de finale, premier tour de cette édition de Coupe de France, se jouent le . Le RC Roanne, en sa qualité de tenant du titre est exempté de ce premier tour qui met aux prises quatorze équipes. Les rencontres de ces huitièmes n'ont débouché sur aucune surprise notable et ont respecté les pronostics[4]. La rencontre entre l'US Lyon-Villeurbanne et le RC Albigeois, deux équipes de niveau similaire, est la seule rencontre qui fut indécise, et le score de 8-8 oblige les deux équipes à disputer un second match pour se départager[4] que Lyon remporte 5-0. Les amateurs du RC Courbevoie emmenés par Roger Claudel obligent les professionnels de Bordeaux XIII à disputer la rencontre avec sérieux, tout comme l'AS Carcassonne face aux amateurs de Saint-Gaudens[4]. Le seul fait notable est le comportement de certains joueurs n'ayant pas su maîtriser leurs nerfs comme les expulsions de Joseph Carrère de Narbonne ou Sylvain Bès de Toulouse[4].

Quarts-de-finale[modifier | modifier le code]

Les quarts-de-finales de la Coupe ont lieu le dimanche .

Quart-de-finale
Dimanche
XIII Catalan 16 - 5
(10 - 5)
SA Villeneuve Carcassonne
Essai(s) : 4 Quéroli, Bosc, Danoy, Fabre
Transformation(s) : 2 Bosc
Essai(s) : 1 Lacaze
Pénalité(s) : 1 Puyuelo

Les deux clubs se sont affrontés le week-end précédent en Championnat avec une victoire du SA Villeneuve, toutefois le savoir-faire du XIII Catalan dans des matchs couperets qu'offre la Coupe de France le place en favori[5]. Les Catalans dès le coup d'envoi s'installent dans le camp villeneuvois et dominent territorialement de manière outrageuse[6]. La première mi-temps les voit se détacher facilement 10-5 où des essais de Jean Queroli et d'Émile Bosc ont répondu à l'essai de Villeneuve d'André Lacaze[6]. La seconde mi-temps voit les Catalans inscrire deux nouveaux essais par Ferdinand Danoy et Fabre, ce dernier sur un exploit individuel de Rivière[6]. Les avants catalans emmenés par André Gau éteignent toutes les velléités offensives de Villeneuve où Étienne Cougnenc, Maurice Brunetaud et Pierre Brinsolles n'ont pu jamais prendre l'avantage et créer de différence[6].

Quart-de-finale
Dimanche
Bordeaux XIII 8 - 3
(5 - 3)
RC Albigeois Stade des Minimes, Toulouse
Essai(s) : 1 Labrousse, Cazaux
Transformation(s) : 1 Desclaux
Carton(s) rouge(s) : Larroche
Essai(s) : 1 Barran
Carton(s) rouge(s) : Gimenez, Claverie

Au stade des Minimes de Toulouse sur un temps pluvieux[7], Bordeaux XIII, emmené par Raoul Bonamy et Joseph Desclaux, part avec les faveurs des pronostics à l'égard du RC Albigeois[5]. Champion de France en titre, le RC Albigeois ne connaît pas cette saison la même réussite malgré un jeu d'avants plus complets que du côté bordelais[8]. Mais ce dernier a dressé un mur défensif en début de partie dans l'attente d'une ouverture et porter l'estocade à un moment favorable[7]. Albi entreprend, attaque, s'installe dans le camp bordelais mais ce dernier ouvre la marque sur une contre-attaque avec un essai de Labrousse transformé par Desclaux[7], c'est ainsi que Bordeaux avec forte résistance inscrit son premier essai sans donner vraiment de possibilités aux Albigeois de croire en leurs chances[8], Albi répond par un essai non transformé de Robert Barran envoyant les deux équipes au vestiaire pour la mi-temps sur le score de 5-3 pour Bordeaux[7]. Albi, à la reprise du second acte, pousse et oblige Bordeaux à être retranché dans son camp, le tout avec un excès de violence qui oblige l'arbitre à expulser deux Albigeois Gimenez et Claverie[7]. Dès lors, l'avantage numérique profite à Bordeaux qui marque un second essai par Cazaux et remporte le match 8-3 où Desclaux est considéré comme l'homme du match[7].

Quart-de-finale
Dimanche
16h00
Toulouse Olympique XIII 15 - 3
(10 - 0)
RC Roanne Bordeaux
10 000 spectateurs
Essai(s) : 3 Saris, Bès
Transformation(s) : 2 Chevallier
Essai(s) : 1 H. Gibert

À Bordeaux, le Toulouse Olympique XIII présente l'un des packs d'avants les plus redoutés de France, toutefois le RC Roanne, tenant du titre et leader du Championnat, compte sur ses animateurs offensifs pour remporter la partie[5]. Cette rencontre a été avant tout un duel d'avants émaillés d'accrochages aux séquences de jeu heurtées[9]. L'arrière roannais Gabriel Clément rate son début de rencontre, ce dont profitent les Toulousains pour marquer rapidement deux essais avant le quart d'heure de jeu[9]. Une fois devant au score, les Toulousains s'en sont remis alors à leur pack d'avant pour contrer et annihiler toutes les offensives roannaises qui jamais n'ont pu espérer ou combler l'écart de points, plombé par les premières minutes de cette rencontre[9]. Les deux joueurs à citer pour honorer cette équipe toulousaine sont l'arrière Marcel Teychenné et le demi de mêlée Sylvain Bès[9].

Quart-de-finale
Dimanche
Côte basque XIII 22 - 3
(7 - 0)
AS Carcassonne Albi
Arbitre : M. Barbé
Essai(s) : 4 Cussac, Audurau, Puchulu, Sanz
Transformation(s) : 3 Audurau
Pénalité(s) : 1 Audurau
Drop(s) : 1 Audurau
Essai(s) : 1 Fabre

Côte basque XIII a prouvé par le passé son efficacité en Coupe malgré des résultats en dents de scie en Championnat, cette équipe sachant mieux que quiconque élever son niveau de jeu lors des joutes de la Coupe (vainqueur en 1936, demi-finale en 1938). Cette rencontre, disputée à Albi, semble ainsi équilibrée[5]. L'AS Carcassonne a pu compter durant toute la rencontre sur sa supériorité à la mêlée mais n'a pas su développer le jeu à la main contrairement à des Basques qui petit à petit ont su construire leur succès sur les coups de pied d'Henri Audurau et la qualité de leur jeu à la main permettant l'inscription de quatre essais au total[10]. Carcassonne n'a pu inscrire qu'un unique essai durant la partie et se voit infliger un score sévère de 22-3[10].

Demi-finales[modifier | modifier le code]

Les demi-finales de la Coupe ont lieu le dimanche , une semaine après les demi-finales du Championnat[11].

Demi-finale
Dimanche
XIII Catalan 12 - 7
(2 - 2)
Bordeaux XIII Stade de la pépinière, Carcassonne
Arbitre : M. Peels
Essai(s) : 2 essai de pénalité et Rivière
Transformation(s) : 2 Bosc
Pénalité(s) : 1 Bosc
Discipline :Porra
Essai(s) : 1 Dehès
Transformation(s) : 1 Desclaux
Pénalité(s) : 1 Desclaux

La première demi-finale oppose deux équipes qui ont longtemps lutté pour la quatrième place du Championnat enlevée par Bordeaux XIII, toutefois, unique club à être présent en demi-finale des deux grandes compétitions françaises, ce dernier a livré une partie de haute tenue contre le RC Roanne le week-end précédant et présente un visage fatigué face au XIII Catalan[11]. La rencontre se dispute sur terrain neutre à Carcassonne. Pour arriver en demi-finale, le Bordeaux XIII a écarté les amateurs de Courbevoie[4] et le RC Albigeois[7], de son côté le XIII Catalan s'était défait des néophytes du XIII le CA Brive[4] puis du SA Villeneuve[6].

Bordeaux compte de nombreux absents dont notamment son talonneur André Saubion, l'arrière François Nouel et l'ailier Cyprien Estoueigt. Sous un temps épouvantable, ces circonstances climatiques n'ont pas permis aux équipes de pouvoir livrer une performance de qualité, si bien qu'à la mi-temps le score n'est alors que de 2-2[12]. C'est finalement la mêlée qui fait pencher la rencontre en faveur des Catalans grâce à leur pack d'avants permettant d'inscrire deux essais dont un de pénalité, accompagnée de la performance de leur arrière François Noguères en véritable animateur offensif[12]. Le jeu bordelais a souffert de la puissance du pack catalan, découragé de n'avoir pu inverser la tendance, s'inclinant seulement 12-7[12].

Demi finale
Dimanche
Toulouse olympique XIII 20 - 15
(4 - 10)
Côte basque XIII Bordeaux
Essai(s) : 4 Sahuc, Duprat, Brané, Saris
Pénalité(s) : 3 Bès, Chevallier (2)
Drop(s) : 1 Labat
Carton(s) rouge(s) : Sabatier (10e)
Essai(s) : 3 Lacourt, Sanz, Puchulu
Transformation(s) : 3 Audurau

La seconde demi-finale oppose deux équipes n'ayant pu se qualifier pour les demi-finales du Championnat, distancées rapidement des premières places qualificatives pour les demi-finales. Elles s'appuient sur les mêmes armes misant notamment sur leurs avants et ont toutes deux misés sur la Coupe de France en cette fin de saison[11]. La rencontre se dispute sur terrain neutre à Bordeaux. Pour arriver en demi-finale, le Toulouse olympique XIII a éliminé le SU Cavaillon[4] et le grand favori RC Roanne[9], de son côté Côte basque XIII s'était défait des amateurs de Saint-Gaudens[4] puis de l'AS Carcassonne[10].

La rencontre, disputée le , est dans l'ensemble décousue. Toulouse dut rapidement jouer à douze à la suite de l'expulsion en début de partie de Sabatié, mais Côte basque n'a pas su profiter de cet avantage numérique se heurtant à une solide défense[13]. Toulouse mise également sur les talents individuels pour renverser le score à un moment où Côte basque compte six unités d'avance. Le meilleur élément toulousain a été l'arrière Marcel Teychenné suivi du demi de mêlée Sylvain Bès et de son coup de botte[13]. Côté basque, les avants ont été plutôt bons à l'image d'Antoine Blain mais seul David Zabaletta secondé par Henri Audurau et Laclédère animèrent les offensives[13]. Côte basque mène 10-4 à la mi-temps, à la reprise un essai d'André Duprat renverse le score pour Toulouse qui le garde jusqu'au bout avec un essai de Raphaël Saris scellant un avantage définitif pour Toulouse 20-10 avant un ultime sursaut par Puchulu en toute fin de match[13].

Finale - 21 mai 1939[modifier | modifier le code]

Au stade Chapou à Toulouse, Le XIII Catalan s'impose 7-3 en finale de la Coupe de France contre le Toulouse olympique XIII. Sylvain Bès en sortie de mêlée lance l'attaque qui mènera à l'unique essai de la rencontre.
Feuille de match
XIII Catalan 7 – 3 Toulouse olympique XIII

(mt : 2 - 3)

au stade Chapou à Toulouse

Points marqués :

  • XIII Catalan : 1 essai de Bosc ; 2 pénalités de Noguères (38e et 50e)
  • Toulouse  : 1 essai de Bès (35e)

Évolution du score : 0-3, 2-3 (mi-temps), 4-3, 7-3.

Arbitre : M. Wally Webb

Affluence : environ 18 000 spectateurs

Recette : 135 000 francs

Composition des équipes :

Le Toulouse olympique XIII dispute sa première finale de Coupe de France dans sa ville au stade Chapou, habituel terrain du Toulouse OEC, qui accueille pour la première fois le rugby à XIII à la suite d'un accord entre la Ligue Française de rugby à XIII et le propriétaire du stade Monsieur Mortera avec l'aide de deux dirigeants de rugby à XV MM. Albert Ginesty et Jean Delbert, voyant ici un signe que la guerre des Rugbys était terminée à Toulouse[14]. Le XIII Catalan, qui dispute sa troisième finale de Coupe de France de son histoire, a battu Brive[4], Villeneuve-sur-Lot[6] et Bordeaux[12] pour parvenir en finale, à l'instar de Toulouse qui a éliminé quant à lui Cavaillon[4], Roanne[9] et Côte basque[13]. Les deux équipes finalistes ne sont pas parvenues à se qualifier en demi-finale du Championnat de France terminant respectivement cinquième et sixième à égalité de points.

Le Catalan François Noguères est vu comme le meilleur joueur de la finale.

Côté toulousain, il y a de nombreux absents à l'image de Louis Brané, international français habituel titulaire chez les avants, qui ne peut être présent en raison de l'opposition de son nouvel employeur. Cuisinier dans la vie civile, Brané avait répondu positivement à une offre du restaurant de l'exposition universelle de Bruxelles à qui il leur avait demandé un délai pour disputer la demi-finale. Acquis pour la demi-finale, son nouvel employeur s'est opposé à une prolongation de ce délai pour la finale[15]. D'autres absents sont à relever côté toulousain avec Sabatier, sous le coup d'une sanction, et Adrien Maurel, malade[14], trois absents composant le pack toulousain. Le XIII catalan est quant à lui privé de Fabre, Maurice Porra, suspendu[14], et André Gau.

Cette rencontre marque ainsi une opposition entre deux équipes de niveau égal. La première mi-temps est à l'avantage de Toulouse et de ses avants qui mène à la mi-temps 3-2 sur un essai de Sylvain Bès à la 35e minute. Ce dernier ouvre en sortie de mêlée sur Labat qui redouble avec Frantz Sahuc pour un essai de Bès qui n'est pas transformé[16]. Côté catalan, François Noguères marque une pénalité en réplique immédiate. Toulouse domine clairement cette première période, obtenant de nombreux ballons via les mêlées et en exécutant un jeu ouvert avec l’utilisation à de nombreuses reprises de coups de pied. Toutefois, leur demi d'ouverture Jean Labat sort définitivement avant la mi-temps en raison d'une blessure au genou laissant des regrets aux toulousains pour avoir laissé échapper de nombreux points dans ce premier acte maîtrisé, en raison d'un mauvais usage du ballon par ses trois-quarts et d'une solide défense catalane pour ne mener que 3-2[14]. En effet au retour des vestiaires, Toulouse évolue désormais à douze sur le terrain, et le catalan Noguères, excellent contreur sur les coups de pied à suivre abusivement utilisés par les Toulousains, devient alors l'homme décisif de la rencontre en marquant une seconde pénalité à la 50e minute puis en débouchant par une longue relance et ses crochets pour lancer Émile Bosc à l'unique essai de la rencontre. Le XIII Catalan remporte sa première Coupe de France 7-3[16].

En lever de rideau, les juniors de Villeneuve remportent le titre 29-17 contre les juniors de Toulouse[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il s'agit du score de la deuxième rencontre de ce huitième de finale car l'opposition initiale débouche sur un score nul de 8-8, il n'existe alors pas de prolongation et la rencontre fut à rejouer la semaine suivante avec une victoire 5-0 des Albigeois.
  2. La Coupe n'est disputée que par quinze clubs, étant donné le forfait général de Dax XIII pendant la saison 1938-1939. De ce fait, le premier du championnat de France au moment du tirage est exempt des huitièmes de finale.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Un seul match à émotions et au pronostic impossible demain : Albi-Lyon-Villeurbanne », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  2. « Le rugby à XIII commence ... », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  3. « Les dirigeants travaillent dans un accord parfait », L'Auto,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  4. a b c d e f g h i et j D. Philippoff, « Albi et Lyon devront rejouer », L'Auto, 13 mars 1939.
  5. a b c et d D. Philippoff, « Basques, Catalans, Girondins, Roanne… Les XIII qui sauront le mieux "tenir" », L'Auto, .
  6. a b c d e et f Grosmolard, « Les Catalans furent sans défaillance », L'Auto, 3 avril 1939.
  7. a b c d e f et g J.-J. Puech, « Desclaux le meilleur homme sur le terrain ! », L'Auto, 3 avril 1939.
  8. a et b D. Philippoff, « Grâce à la Coupe, Côte basque revient au premier plan », L'Auto, 3 avril 1939.
  9. a b c d e et f Grosmolard, « Roanne tomba dans le piège », L'Auto, 3 avril 1939.
  10. a b et c « Carcassonne doit apprendre à jouer la balle », L'Auto, 3 avril 1939.
  11. a b et c D. Ph., « Bordeaux n'a-t-il pas eu tort de courir deux lièvres à la fois ? », L'Auto, 6 mai 1939.
  12. a b c et d Pierre Grosmolard, « Courageuse partie des avants catalans dans la boue et sous la pluie… », L'Auto, 8 mai 1939.
  13. a b c d et e Pierre About, « À douze, Toulouse résiste et gagne en deuxième mi-temps », L'Auto, 8 mai 1939.
  14. a b c d et e Pierre Grosmolard, « Les Toulousains ont eu bien tort de vouloir jouer le coup de pied à suivre... », L'Auto,‎ , p. 5.
  15. « Brané à l'Expo de Bruxelles », L'Auto,‎ , p. 5.
  16. a et b André Passamar, « L'Encyclopédie du Treize magazine », Treize magazine,‎ , p. 38.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux utilisés pour la rédaction de cet article sont suivis du symbole Document utilisé pour la rédaction de l’article.

Ouvrages généraux
  • André Passamar, L'Encyclopédie de Treize Magazine, Toulouse, Treize Magazine, , 168 p. (OCLC 461737232). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Louis Bonnery, Le rugby à XIII : le plus français du monde, Cano & Frank, , 489 p. (OCLC 45029080)
  • Denis Arcas, Rugby à XIII : Il était une fois ... Le rugby de Liberté, St Ouen, Les Éditions du Net, , 548 p. (ISBN 9782312065854, lire en ligne)

Article connexe[modifier | modifier le code]

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