Comité interministériel de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine envers les personnes lesbiennes, gays, bi et trans

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Le comité interministériel de lutte contre le racisme et l'antisémitisme (CILCRA) est, en France, un comité interministériel institué en 2003 pour la lutte contre le racisme et l'antisémitisme[1]. Il a été créé en réaction à l'incendie le 15 novembre 2003 du lycée juif « Merkaz Hatorah » à Gagny en Seine-Saint-Denis[2].

Mission[modifier | modifier le code]

Il définit les orientations de la politique menée pour lutter contre les actes et agissements d'inspiration raciste ou antisémite. Il veille à la cohérence et à l'efficacité des actions engagées par les différents ministères, tant pour prévenir ces actes et agissements que pour assurer l'exemplarité des sanctions lorsqu'ils se produisent.

Organisation[modifier | modifier le code]

Présidé par le Premier ministre, il comprend le ministre chargé de la Sécurité intérieure, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, le ministre des Affaires étrangères, le ministre chargé des Affaires sociales, le ministre chargé de la Jeunesse, le ministre chargé de l'Éducation nationale et le ministre chargé de la Ville.

Les autres ministres intéressés par les questions inscrites à l'ordre du jour du comité sont invités à y siéger.

Un représentant du président de la République prend part à ses travaux.

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

Il établit chaque année un rapport d'activité (rédigé par le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme[3]) qu'il remet au Premier ministre et au ministre de l'Intérieur.

Notes et références[modifier | modifier le code]