Cibox Inter@ctive

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Cibox Inter@active
logo de Cibox Inter@ctive

Création 10-03-1995
Dates clés 1996 : Introduction sur le marché hors cote de la Bourse de Paris
1997 : Transfert sur le marché NYSE Euronext Paris, secteur Technologie
1999 : Transfert sur le second marché de la Bourse de Paris. Cession de l'activité LCI (La Centrale Informatique)
2003 : Entrée du groupe électronique international Behavior Tech Computer au capital de Cibox
2013 : Sortie de Behavior Tech Computer du capital de Cibox
2014 : Entrée au capital de Cibox de l'investisseur privé Pierre Fournier, puis du management de la société Cibox
Forme juridique Société anonyme
Action Euronext : CIB
Slogan Une marque, c'est bien mais un bon produit, c'est mieux
Siège social Alfortville
Drapeau de la France France
Direction Min Sung
Actionnaires AI Investment (9,90 %)
Ming Lun Sung, représentant lui-même (6,47 %)
Auto-contrôle Cibox (4,50 %)
Pierre Fournier (3,02 %)
Activité Commerce de gros de matériel électrique.
Produits Terminaux connectés (smartphones et tablettes tactiles), stockage externe, mobilité urbaine.
Effectif 6
Siren 400 244 968
Site web ciboxcorp.com

Chiffre d'affaires 16 824 600 € en 2017
Résultat net 396 800 € en 2017

Cibox Inter@ctive est une société française, spécialisée dans la mobilité électrique (trottinettes électriques, etc.) et dans le stockage informatique personnel (disques durs SSD, cartes mémoires, etc.). La société est cotée à la bourse de Paris.

Historique[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

En 1992, Yaacov Gorsd, âgé de 21 ans, est engagé comme responsable commercial chez La Centrale Informatique (LCI), un petit distributeur à valeur ajoutée d'ordinateurs basé à Brunoy, dont le chiffre d'affaires annuel plafonne à un million de francs. Trois ans plus tard, après avoir racheté la société, le jeune entrepreneur renomme la structure Cibox[1].

C'est alors le début d'une forte croissance qui culminera en 1998, avec un chiffre d'affaires de 806 millions de francs, 130 000 ordinateurs personnels vendus et quelque 7,5 % du marché français. Gorsd, PDG de Cibox, déclare « vouloir figurer parmi les dix premiers assembleurs européens d'ordinateurs dans les deux ans à venir »[2]. Le groupe construit son succès sur la construction et la diffusion, notamment à travers la grande distribution, d'ordinateurs grand public à des prix fortement compétitifs.

Dominique Louis, président d'Entreprises en Croissance, fut l'un des premiers investisseurs dans Cibox[3].

Démocratisation de l'accès Internet en France[modifier | modifier le code]

La société de technologie Cibox joue un rôle de précurseur dans le domaine du développement et de la démocratisation de l'Internet en France[4]. En devenant elle-même fournisseur d'accès à internet (transit IP) à travers la création de sa filiale Netclic[5], elle lance en janvier 1998 une offre absolument neuve en France, « une Clio de l'Internet »[3] : le « PC à 1 990 francs », accès à Internet compris[6]. Des contrats de grande distribution sont conclus avec les enseignes la Fnac et BHV du groupe PPR - Serge Weinberg présente Cibox à la famille Pinault[3] -, Leclerc ou encore Conforama[7].

Pour approfondir l'opération de démocratisation de l'accès à Internet de 1998, la société lance le premier « PC à 0 franc »[4], associé à un abonnement Internet, communications téléphoniques incluses[8]. L'offre est baptisée Freepack.

Cibox se sépare de son activité de construction de PC, pour se centrer sur les nouveaux terminaux connectés et le marketing des services Internet à travers différentes marques (Foot @ccess, Clic Group, Clic Trade, Tetr@net, Surf is Money ou CiboxStore). L'effectif de la société passe de 300 à 170 salariés.

Évolution de l'actionnariat et du management[modifier | modifier le code]

Au début des années 2000, le normalien et énarque Pierre Jullien est nommé à la tête de l'entreprise[2]. Parmi les plus importants actionnaires de Cibox, figurent en 2001 le Groupe industriel Marcel Dassault, entré au capital en 1998, la holding du fondateur du groupe d'électronique Gemplus et la Compagnie financière Edmond de Rothschild[9].

En 2003, le groupe international d'électronique Behavior Tech Computer (en) entre au capital de la société à hauteur de 20 %, avant d'en sortir fin 2013[10].

En 2014, l'investisseur privé Pierre Fournier, ingénieur Supélec cofondateur et ancien président de LaCie (acquis par Seagate Technology en 2012), une success story de la construction informatique française et des services de stockage en mode cloud computing[source insuffisante], entre au capital[11],[12].

La société décide d'installer son siège social à Paris, à la suite d'un vote en Assemblée Générale[13].

M. Sung entre en janvier 2014 au capital de la société à hauteur de 6,47%[source insuffisante][14]. En septembre 2014, la société AI Investment entre également au capital de la société et déclare détenir 8,88 % des actions[15][source insuffisante].

Reprise de l'usine Porcher de Revin[modifier | modifier le code]

Cibox annonce en juin 2022 reprendre l'ancienne usine Porcher de Revin afin d'y produire des produits de mobilité urbaines : des vélos puis des trottinettes électriques. Le démarrage de la production est prévu pour 2024[16].

Activités[modifier | modifier le code]

Initialement Cibox est constructeur d'ordinateurs personnels comme Dell ou Apple, puis fournisseur d'accès à internet (FAI).

Concurrents[modifier | modifier le code]

Smartphones :

Tablettes tactiles :

Stockage externe :

Mobilité urbaine :

Sanction de l'AMF[modifier | modifier le code]

En juillet 2018, la commission des sanctions de l'AMF a infligé une amende de 200 000 Euros à la société Cibox, de 100 000 Euros à Ming Lun Sung, de 20 000 Euros à Pierre Fournier et de 65 000 Euros à Fabrice Trifaro d’AI Investment notamment pour diffusion de fausses informations au marché[17].

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Grallet Guillaume, « Le maxi de la micro », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b Philippe Crouzillacq, « Changement de tête chez Cibox », sur 01net.com, NextInteractiveMedia, (consulté le )
  3. a b et c « Entreprendre n°130 février 1999 - Page 48 - 49 - Entreprendre n°130 février… », sur 1001mags.com (consulté le ).
  4. a et b « Cibox ose le PC gratuit », sur Libre Service Actualités (consulté le ).
  5. « Netclic propose un internet gratuit... et des services payants », sur journaldunet.com (consulté le ).
  6. « Cibox lance à son tour un PC à prix cassé couplé à un abonnement Internet », sur Les Echos, (consulté le ).
  7. « La Jurisprudence gratuite en ligne (Juritel », sur juritel.com via Wikiwix (consulté le ).
  8. « Cibox & Netclic : 1er PC gratuit en France », sur hardware.fr (consulté le ).
  9. « La notice légale a été publiée au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires du 10 janvier 2001 » [PDF]
  10. « Cibox Interactive », sur Boursier.com, Newsweb
  11. « Cibox : Pierre Fournier monte à 10,3 % du capital »
  12. « LaCie, succès à la Française - Neomag », sur Neomag (consulté le ).
  13. http://www.ciboxcorp.com/info-actionnaires/PV-AG-10-07-2014.pdf
  14. « Cibox Interactive : Ming Lun Sung détient 6,47 % du capital. », Votre Argent
  15. « Cibox : AI Investment à 8,9% du capital », sur Boursier.com (consulté le ).
  16. « Après l'échec Mercier, Cibox va construire ses vélos dans les Ardennes », sur Les Echos, (consulté le )
  17. « Cibox condamné par l'AMF », sur Boursier.com (consulté le )