Château de Grézan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Château de Grézan
Centre art & culture
Image illustrative de l’article Château de Grézan
Vue générale de l'enceinte à créneaux et échauguettes
Nom local Le petit Carcassonne
Période ou style Néo-gothique
Type Château pinardier, reconstitution médiévale
Architecte Louis Garros (1833-1911)
Début construction 4e quart du XIXe siècle
Propriétaire initial Colonel Gabriel Mirepoix (1865-1924)
Destination initiale Exploitation viticole
Propriétaire actuel SCI Saint-Jean de Grézan[1] et SAS Vino-Tec[2]
Destination actuelle Centre d'art & culture
Logements de vacances
Réceptions privées
Domaine viticole
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1993)
Coordonnées 43° 30′ 16″ nord, 3° 11′ 40″ est
Pays Drapeau de la France France
Région historique Languedoc
Région Occitanie
Département Département de l'Hérault
Commune Laurens
Géolocalisation sur la carte : Hérault
(Voir situation sur carte : Hérault)
Château de Grézan Centre art & culture
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Grézan Centre art & culture
Site web grezan.net

Le château de Grézan est une ancienne commanderie hospitalière[3] fondée au XIIe siècle[4] et transformée au XIXe siècle en forteresse de fantaisie.

Inscrit au titre des monuments historiques, cet ensemble de taille considérable ceint de remparts crénelés est situé à Laurens, dans le département de l'Hérault.

Historique[modifier | modifier le code]

À l'origine ancien terroir agricole, ce fut le siège d'une commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, puis devient au XIXe siècle un domaine viticole[5].

Le bâti ancien fut repris entre 1820 et 1888, puis complétement remodelé en 1890 par Gabriel Mirepoix, l'ensemble des travaux est alors confié à l'architecte Louis Garros[5].

La vaste enceinte de plusieurs centaines de mètres d'inspiration médiévale ne date que de la fin du XIXe siècle, elle a été imaginée par Gabriel Mirepoix et construite par l'architecte Louis Garros, Gabriel Mirepoix lui dira alors « Faites-moi du Carcassonne »[6].

Protection[modifier | modifier le code]

Les façades et toitures de l'ensemble des bâtiments, ainsi que le parc (cotés D2 693 à 695, 1112 à 1114, 1125 à 1127, 1161 à 1163 au cadastre) font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [7].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Annonce commerciale : SCI Saint-Jean de Grézan (co-gérants H. Schellenberg et K. Orvedal), publié le 11 octobre 2012 sur le site Bodacc (consulté le 3 février 2018)
  2. Entreprise : SAS Vino-Tec (Fabien Pujol), immatriculée le 9 février 2007 sur le site Infogreffe (consulté le 3 février 2018)
  3. Jean-Loup Abbé, À la conquête des étangs: l'aménagement de l'espace en Languedoc méditerranéen, XIIe-XVe, Presses Univ. du Mirail, , 331 p. (présentation en ligne), p. 86, 109, 122
    Grézan n'a jamais appartenu aux templiers, les Hospitaliers sont attestés depuis le XIIe siècle, cf. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, série H, 56 H 2088-2165 et 56 H 4497-4520 et l'inventaire manuscrit de la commanderie: H Malte inv 74.
  4. Antoine du Bourg, Ordre de Malte : Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France..., Toulouse, L. Sistac et J. Boubée, , p. 595-596, lire en ligne sur Gallica
  5. a et b « Château de Grézan - Ministère de la Culture », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le )
  6. « Grézan, la petite Carcassonne », sur ladepeche.fr (consulté le )
  7. Notice no PA00125492, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]