Château de Chaux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Château de Chaux
Image illustrative de l’article Château de Chaux
Vue d'avion, avec le château à droite
Début construction XIVe siècle
Fin construction XVIIe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1969)
Coordonnées 45° 16′ 53″ nord, 0° 12′ 46″ ouest[1]
Pays Drapeau de la France France
Région historique Angoumois
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Commune Chevanceaux
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Chaux
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Château de Chaux
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
(Voir situation sur carte : Charente-Maritime)
Château de Chaux

Le château de Chaux est situé à Chevanceaux en Charente-Maritime.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le château de Chaux est situé dans le sud-est de la commune, au confluent du Lary et un affluent de sa rive droite, la Font de la Fenêtre, confluent qu'il surplombe par un promontoire peu élevé. Le Lary fait à cet endroit la limite avec la forêt de la Double saintongeaise à l'est[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La seigneurie appartenait dès le Xe siècle aux comtes d'Angoulême[2],[3]. Elle fut donnée en 1030 par le comte Geoffroi Taillefer[3]. Elle passa au XIVe siècle aux Sainte-Maure de Montausier, seigneurs de Jonzac, famille d'origine tourangelle qui s'était établie à cette époque en Saintonge, et qui furent longtemps propriétaires jusqu'au XVIIIe siècle[2].

Au XVIe siècle, la châtellenie de Chaux formait avec sa voisine Montausier, possédé aussi par les Sainte-Maure, une enclave d'Angoumois en Saintonge appelée Petit Angoumois[4].

Au XVIIe siècle le château fut vendu à un Loménie, puis à François de Jussac d'Ambleville. Celui-ci fit transformer en 1636 le château par un architecte saintongeais, Jean Caillabet[3].

Lorsque François de Jussac fut décapité par Richelieu, car il avait prêté en 1621 son concours au duc d'Épernon pour lever un corps de troupes pour assiéger la ville de La Rochelle[5], le château revint à sa sœur qui était une Sainte-Maure. À partir de 1768 il fut vendu et de nombreux propriétaires se succédèrent.

Vers 1600[3] ou au XVIIIe siècle[2], le dernier Sainte-Maure fit planter un bois de chênes-lièges.

D'autres modifications furent apportées au château au XIXe siècle[2]. Le marquis de Lestrange y développe un vignoble de plus de cent hectares et fait construire des bâtiments d'exploitation. En 1885, donc après son décès, la propriété est acquise par le comte Adrien Treuille, qui le transmet par héritage aux Benoît du Rey.[réf. nécessaire]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le mobilier et la tour Est furent brûlés par les Allemands[3].

Architecture[modifier | modifier le code]

Le château du XVIIe siècle, vaste construction de plan carré, possède une cour intérieure, dont l'entrée se fait par une poterne située au centre du côté nord avec porche surmonté d'une tour carrée. Les rainures de l'ancien pont-levis sont encore visibles, ainsi que la douve[3]. Les bâtiments sont cantonnés de quatre tours d'angle circulaires, coiffées de tuiles plates.

Une galerie avec arcades ornent le bâtiment sud donnant sur la cour[2]. L'ancienne chapelle, à voûtes à nervures, se situe dans l'aile ouest. Les bâtiments possèdent des cheminées de styles Louis XIII et Empire[3].

Des corps de ferme complètent le château à l'ouest et au nord[1].

Les façades et toitures du château sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 21 novembre 1969[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Carte IGN sous Géoportail
  2. a b c d e et f Notice no PA00104652, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. a b c d e f et g « Dossier de protection, Château de Chaux » [PDF], base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Christian Hervé, « Les châtellenies du duché d'Angoulême et de ses entours au XVIIe siècle », sur www.histoirepassion.eu, (consulté le )
  5. Recueil de la Commission des arts et monuments historiques de la Charente-Maritime et Société d'archéologie de Saintes, , 490 p. (lire en ligne), p. 202

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]