Christine Revault d'Allonnes-Bonnefoy

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Christine Revault d'Allonnes-Bonnefoy
Illustration.
Fonctions
Députée européenne

(5 ans, 2 mois et 22 jours)
Réélection 25 mai 2014
Circonscription Île-de-France
Législature 7e et 8e
Groupe politique S&D
Prédécesseur Harlem Désir
Conseillère régionale d’Île-de-France

(11 ans, 8 mois et 16 jours)
Élection 28 mars 2004
Réélection 21 mars 2010
Président Jean-Paul Huchon
Biographie
Date de naissance (52 ans)
Lieu de naissance Châteauroux (Indre, France)
Nationalité Française
Parti politique PS
Profession Assistante parlementaire

Christine Revault d'Allonnes-Bonnefoy, née le à Châteauroux, est une femme politique française. Membre du Parti socialiste (PS), elle est députée européenne de 2014 à 2019, et préside la délégation socialiste française au Parlement européen de 2017 à 2019.

Biographie[modifier | modifier le code]

Débuts en politique au Parti socialiste[modifier | modifier le code]

Diplômée d’un DEA de sociologie politique de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Christine Revault d'Allonnes rentre en 1995 au Parti socialiste, intégrant en 1995 le service de presse de Lionel Jospin lors de la campagne présidentielle. Attachée parlementaire au Sénat, elle travaille auprès de Monique Cerisier-ben Guiga jusque 2011, puis auprès de Jean-Yves Leconte jusque 2014[1].

Secrétaire de la section du Parti socialiste de Villejuif pendant 7 ans, elle est membre des instances nationales du Parti socialiste depuis 2000, et membre du Conseil national depuis 2003. Candidate aux élections cantonales de Villejuif en 1998 et en 2004, elle est tête du liste du Parti socialiste à Villejuif lors des élections municipales 2001. Elle devient alors maire adjointe chargée de la politique éducative jusqu'à son élection en 2004 comme conseillère régionale d'Île-de-France. Elle reste conseillère municipale de Villejuif jusqu'en 2014, et préside le groupe socialiste à la communauté d'agglomération de Val de Bièvre. Elle est réélue conseillère régionale d'Île-de-France en mars 2010.

Après avoir été Secrétaire nationale adjointe chargée des élections de 2012 à 2014, elle devient Secrétaire nationale chargée du suivi de l'opinion depuis avril 2014. À partir de juillet 2011, elle fait partie du pôle Transports de l'équipe de campagne de François Hollande sur les questions de gouvernance.

Elle est suppléante du député Jean-Yves Le Bouillonnec de 2002 à 2017.

Députée européenne de 2014 à 2019[modifier | modifier le code]

En juin 2009, elle prend la 6e place sur la liste du parti socialiste pour l'Île-de-France pour les élections européennes. En avril 2014, à la suite de la nomination d'Harlem Désir et de démissions en chaîne sur la liste socialiste en Île-de-France pour les élections européennes — Benoît Hamon, ministre, ne peut siéger, et Monique Saliou ne souhaite pas siéger — elle devient députée européenne[2].

Elle est candidate à sa réélection lors des élections européennes de 2014 qui ont lieu un peu plus d'un mois plus tard. Elle figure en troisième position sur la liste socialiste en Île-de-France, et est réélue le 25 mai 2014[3],[4].

Positionnement politique au sein du PS[modifier | modifier le code]

Elle est chargée du projet Transports, Mer et Pêche dans la campagne de Vincent Peillon pour la primaire citoyenne de 2017. Elle est également membre de son comité politique de campagne[5]. Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire citoyenne de 2017, elle est nommée responsable thématique « Transports » de sa campagne présidentielle[6],[7]. En juillet 2017, elle intègre la direction collégiale du PS[8]. Elle soutient la candidature d'Olivier Faure au poste de premier secrétaire du Parti socialiste pour le congrès du parti qui a lieu début 2018, et lors duquel il est élu[9].

Activité parlementaires[modifier | modifier le code]

Elle siège dans les commissions Transports et Tourisme (TRAN) du Parlement européen et Libertés civiles, sécurité intérieure et Justice (LIBE). À la suite du scandale de l'affaire Volkswagen qui a éclaté aux États-Unis en septembre 2015, elle siège dans la commission d'enquête sur les mesures des émissions polluantes dans le secteur automobiles (EMIS) en qualité de rapporteur pour le groupe des Socialistes et démocrates. Elle est aussi membre de la Délégation pour les relations avec l'Afrique du Sud et la Délégation des relations avec le Mercosur. Dans ce cadre, elle prend position contre l'Accord économique et commercial global (CETA)[10].

En , elle devient présidente de la délégation socialiste des socialistes français au Parlement européen.

Fin 2019, elle rejoint Tilder, cabinet de conseil en affaires publiques et en lobbying, en tant que directrice associée[11] et directrice de cabinet du président, Matthias Leridon.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Entretien avec Christine Revault-d’Allonnes, députée européenne du Val-de-Marne »
  2. « Christine Revault-D’Allonnes Bonnefoy, député européenne », sur villejuif.parti-socialiste.fr,  : « J’étais en 6e position et, ayant confirmé mon souhait de remplacer Harlem Désir, je suis donc devenue députée européenne. ».
  3. « Européennes : Christine Revault d’Allonnes (Villejuif) élue », sur leparisien.fr, .
  4. « Christine Revault », sur Le Huffington Post (consulté le ).
  5. « Primaire à gauche. Peillon détaille son organigramme de campagne », sur ouest-france.fr, .
  6. Marie-Pierre Haddad , « Présidentielle 2017 : ce que traduit le nouvel organigramme de l'équipe de Hamon », rtl.fr, 26 février 2017.
  7. Organigramme de campagne de Benoît Hamon
  8. « Le Parti socialiste a désigné sa direction collégiale provisoire », lemonde.fr, 8 juillet 2017.
  9. Sophie de Ravinel, « "Nous sommes toujours là" », Le Figaro, samedi 7 / dimanche 8 avril 2018, p. 6.
  10. Aurélie Delmas, « Ceta : au sein du PS, pas d’accord sur l’accord », sur liberation.fr, (consulté le ).
  11. « Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, Tilder »

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]