Château de Hampton Court

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Château de Hampton Court
Image illustrative de l’article Château de Hampton Court
La grande porte principale du château d'Hampton Court (Great Gatehouse).
Nom local Hampton Court Palace
Période ou style Style Tudor
Début construction 1514
Protection Grade I
Coordonnées 51° 24′ 12″ nord, 0° 20′ 15″ ouest
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Subdivision administrative District de Richmond upon Thames
Localité Grand Londres
Géolocalisation sur la carte : Angleterre
(Voir situation sur carte : Angleterre)
Château de Hampton Court
Géolocalisation sur la carte : Grand Londres
(Voir situation sur carte : Grand Londres)
Château de Hampton Court
Site web http://www.hrp.org.uk/HamptonCourtPalace/

Le château de Hampton Court est un château situé dans le district de Richmond upon Thames, sur la rive gauche de la Tamise, au sud-ouest du Grand Londres et proche de la frontière avec le comté de Surrey en Angleterre, qui fut la résidence favorite du roi Henri VIII.

Il s'agit d'un palais d'État rempli de nombreuses merveilles (tableaux, sculptures, etc.) mais aussi extrêmement riche en culture. Pendant près de 200 ans, le château de Hampton Court a été au centre de la cour royale, de la politique, ainsi que l'histoire de la nation.

Historique

En 1518, le cardinal Thomas Wolsey devient archevêque d'York et choisit Hampton Court comme sa résidence principale. En 1523, Wolsey finit la construction des appartements d'Henri VIII. Trois ans plus tard, il est forcé d'abandonner sa propriété au roi. Le fils unique du roi, Édouard, le futur Édouard VI d'Angleterre, naît à Hampton Court en 1537, et est baptisé dans la chapelle église royale. Sa mère, Jeanne Seymour, meurt au palais quelques jours plus tard.

En 1604, le roi Jacques Ier préside la conférence d'Hampton Court qui proclamera la version autorisée de la Bible, dite Bible du roi Jacques.

En 1649, le roi Charles Ier, fait prisonnier par l'armée d'Oliver Cromwell, est amené à Hampton Court. Il s'en échappe après presque trois mois d'emprisonnement.

En 1657, Oliver Cromwell est proclamé Lord Protecteur de la république d'Angleterre, d'Irlande et d'Écosse et vient habiter à Hampton Court.

Le roi Guillaume III, et sa reine, Marie II, ordonnent à Sir Christopher Wren en 1689 de démolir les appartements royaux d'Henri VIII et de construire un nouveau palais. Le roi tombe de son cheval en 1702 dans le parc et meurt peu après au palais de Kensington.

En 1717, le prince et la princesse de Galles (futurs roi George II et reine Caroline) viennent s'installer à Hampton Court. Ils sont les derniers souverains à y habiter. La reine Caroline meurt en 1739 et le roi ne se rendra plus au palais avec toute sa cour.

En 1838, la reine Victoria ouvre le château de Hampton Court au public. Vers le milieu du XIXe siècle, on comptait jusqu'à 180 000 visiteurs par année.

Le dernier jour de , un incendie détruit presque la totalité des appartements du roi. Les réparations prendront six ans.

Durant les Jeux olympiques d'été de 2012, Hampton Court a été utilisé pour le début et la fin des courses de cyclisme contre-la-montre.

Un château hanté pas hanté du tout ?

Une rumeur court qu'il serait hanté[1]. Le , une vidéo-surveillance montre une porte s'ouvrir et se fermer, ainsi qu'une silhouette que certains ont reconnu comme le fantôme d'Henri VIII[réf. nécessaire]. On raconte également que le spectre de Catherine Howard, cinquième femme du souverain, décapitée pour adultère, hanterait les lieux[réf. nécessaire].

Jardins et Labyrinthe

Le Château, somptueusement décoré par plusieurs artistes italiens de la renaissance comporte des espaces remarquables ,comme la cour de la grande horloge et est enchâssé dans un superbe parc de 60 Acres (approximativement 200 hectares).

Le mlieu le plus célèbre du jardin est sans doute le Labyrinthe, un des plus anciens, sinon le plus ancien, labyrinthe végétalisé d'Europe, où Jerome K Jerome a placé un des épisodes les plus divertissants de son récit comique Trois hommes dans un bateau. Toutefois le procédé d'exagération comique (qui vise surtout à se "payer la tête" de son camarade Harris -alias Carl Hentschel-) ne doit pas effrayer le visiteur. Il s'agit d'un dessin relativement simple qui n'occupe que 0, 65 Acres (à peine plus de 1,2 hectare) et il est difficile d'y rester perdu pendant plusieurs heures comme le protagoniste du récit.

Œuvres conservées au château

On trouve parmi elles, une Vierge et l'enfant qui est le panneau central du Polyptyque Quaratesi, réalisé en 1425 par Gentile da Fabriano (1385-1427) et aujourd'hui dispersé entre le musée des Offices, la pinacothèque vaticane et la National Gallery of Art de Washington[2].

On y voit également L'Amour et Psyché, du flamand Antoine van Dyck, le Berger à la flûte de Giorgione, ou encore le Portrait d'un lettré du Titien.

Transports

Train

Hampton Court est desservie par une gare ferroviaire, Hampton Court railway station (en), sur la rive droite de la Tamise, en face du palais. La gare est le terminus d'une branche de chemin de fer à Surbiton. Les trains desservant Hampton Court partent de la gare de Waterloo, via Vauxhall, Clapham Junction et Wimbledon. Un pont sur la Tamise, Hampton Court Bridge, connecte la gare avec le palais.

Bus

Les bus 111, 216, 411 et R68 desservent Hampton Court, avec un arrêt près de l'entrée du palais.

Routes

Deux routes principales passent Hampton Court. Une est Hampton Court Road (la A308), qui passe Hampton Court au nord, connectant Kingston upon Thames avec Hampton ; et l'autre est Hampton Court Way (la A309) qui approche Hampton Court au sud, d'Esher, et traverse le pont sur la Tamise. Les deux routes sont connectées par un rond-point, proche de l'entrée du palais.

Voir aussi

Article connexe

Lien externe

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Galerie

Références

  1. (en) R Wiseman, C Watt, E Greening, P Stevens, C O'Keffe, « An investigation into the alleged haunting of Hampton Court Palace: Psychological variables and magnetic fields », European Journal of Parapsychology, no 66(4),‎ , p. 387-408 (lire en ligne).
  2. Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La peinture à Florence, Éditions Place des Victoires, , p. 61.