Château de Galleville
Château de Galleville | |||
Le château de Galleville. | |||
Période ou style | style Louis XIII | ||
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Type | Château | ||
Début construction | 1678 | ||
Propriétaire initial | Roque de Varengeville | ||
Propriétaire actuel | Famille Gillet | ||
Destination actuelle | Propriété privée | ||
Protection | Classé MH (1984) | ||
Coordonnées | 49° 43′ 52″ nord, 0° 47′ 20″ est[1] | ||
Pays | France | ||
Ancienne province | Normandie | ||
Région | Normandie | ||
Département | Seine-Maritime | ||
Commune | Doudeville | ||
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
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Site web | http://chateaudegalleville.com/ | ||
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Le château de Galleville est un château de style Louis XIII situé sur la commune de Doudeville, en Seine-Maritime, dans la région Normandie, en France.
Histoire
L'édifice a été construit dans la seconde moitié du XVIIe siècle, probablement par Jacques Roque, seigneur de Varengeville, secrétaire des commandements de Monsieur, frère du Roi (fils de Pierre Roque, seigneur de Varengeville, conseiller au Parlement de Normandie, et de Anne Rouillé de Meslay[2]) et son épouse, Charlotte Angélique Courtin[3], fille d'Honoré Courtin, comte des Mesnuls, diplomate au service du roi Louis XIV[4]
Tous deux ont pour successeur à Galleville, leur fille Jeanne Angélique Roque de Varengeville, mariée en 1702 avec Claude Louis Hector de Villars. Ce dernier est fait, en cette même année 1702, maréchal de France, puis en 1705 duc de Villars, titre assis sur la terre de Vaux, et en 1709 pair de France[5].
À la mort de la maréchale et duchesse de Villars, en 1763, le domaine de Galleville passe à son fils, Armand Honoré, second duc de Villars, qui le vend en 1764.
Revendu par un gentilhomme irlandais, Nicolas Lairless, en 1769, il devient la propriété de Louis Le Seigneur de Reuville. Il s'est transmis ensuite par successions, aux familles de Héricy, de Montault, Mniszech, d'Etchegoyen. En 1984, il passe à l'ambassadeur Robert Gillet et à son épouse.
Il fait l'objet d'une importante restauration en 1905-1906 par l'architecte René Martin et le sculpteur Alphonse Guilloux[6],[7].
Occupé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, il est partiellement incendié par accident et restauré après la guerre[8].
Description
Le château est un long édifice en brique et pierre, composé d'un corps de logis, prolongé par deux ailes, en retour côté cour et en retrait côté parc.
Il est précédé d'une cour et d'une avant-cour, bordée de communs, séparées par un saut de loup.
Le parc a reçu le label « jardin remarquable ».
Protection
Le château, ses abords et ses dépendances sont classés Monument historique, depuis un arrêté du [9].
Notes et références
- Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
- Michel Popoff, Prosopographie des gens du Parlement de Paris (1266-1753), Saint Nazaire le Désert, Références, , 1151 p. (ISBN 2-908302-11-X), p. 850
- Georges Dubosc, « La Maréchale de Villars », Intermédiaire des chercheurs et curieux, , p. 173-176 (lire en ligne)
- [Abbé François-Xavier Simon], Inventaire des archives du doyenné de Doudeville, Rouen, Mégard & Cie, , 601 p., p. 74--80 & 220-224
- Christophe Levantal, Ducs et pairs et Duchés-pairies laïques à l'époque moderne (1519-1790), Paris, Maisonneuve & Larose, , XXVI+1218 (ISBN 2-7068-1219-2), p. 972-976
- Georges Dubosc, « Les travaux de restauration du château de Galleville », Journal de Rouen, 21 juillet 1905, p. 3-4
- « Le château de Galleville », Journal de Rouen, 15 juin 1906, p. 2
- Pierre Jamme et Jean-François Dupont-Danican, Gentilshommes et gentilhommières en Pays de Caux, Paris, Éditions de La Morande, , 351 p. (ISBN 2-902091-29-X), p. 307-309
- « Château de Galleville », sur Ministère de la Culture, (consulté le )
Bibliographie
- Georges Dubosc, « Le château de Galleville : une résidence du maréchal de Villars », Journal de Rouen, 27 mars 1921, p. 4
- « Doudeville », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5) vol. 1, p. 403