Centrale de La Coche
| Pays | |
|---|---|
| Province | |
| Coordonnées |
| Vocation | |
|---|---|
| Date du début des travaux | |
| Date de mise en service |
1975 |
| Type |
Barrage en remblais |
|---|---|
| Hauteur (lit de rivière) |
34 m |
| Longueur |
150 m |
| Altitude |
1 400 m |
|---|---|
| Volume |
2,1 millions de m³ |
| Hauteur de chute |
927 m |
|---|---|
| Nombre de turbines |
4 |
| Type de turbines |
pompe-turbine réversible turbine Francis à 5 étages |
| Puissance installée |
320 MW |
| Production annuelle |
480 GWh/an |
| Source |
|---|
  |
 |
La centrale de La Coche se trouve à Aigueblanche, située à quelques kilomètres de Moûtiers dans le département de la Savoie en région Rhône-Alpes.
Présentation
Elle est aussi connue, pour Géoportail, comme l'usine electrique souterraine de Saint-Hélène la Coche[1]. Il s'agit d'une centrale souterraine du type mixte - c'est-à-dire gravitaire et transfert d'énergie par pompage[2] - contenant 4 groupes avec turbine Francis à 5 étages. Lorsque l'eau est turbinée, elle est prise à la Cuvette[3], puis rejetée dans le barrage d'Aigueblanche.
Les quatre turbines[4] sont là pour permettre de pomper l'eau du barrage d'Aigueblanche - dit aussi barrage et retenue des Echelles d'Annibal (1954)[5] - sur l'Isère, pour la renvoyer dans la cuvette à 1 400 m d'altitude.
La centrale de La Coche est à l'origine un prototype pour la centrale du barrage de Grand'Maison, qui utilise également le principe de turbine pompage-turbinage (aussi appelé fonctionnement en dos à dos).
La Puissance installée est de 320 MW, avec une chute de 927 mètres, pour un débit de 40 m3/s et une productibilité moyenne de 480 GWh/an[6].
Alimentation
Le barrage et la retenue de la Coche à 1 401 m d'altitude [7], alimentée par plusieurs cours d'eau, permet avec une conduite forcée de près de 3 km de turbiner à 500 m d'altitude. Les huit prises d'eau ont lieu dans le Bridan et le Nant-Pérou[notes 1], l'Eau Rousse, le Morel, le Nant Brun, le torrent des Encombres[notes 2], le doron de Belleville, et le doron des Allues[8].
Voir aussi
- le doron de Belleville
- le torrent des Encombres
- le Nant Brun
- le doron des Allues
- le doron de Bozel
- l'Isère
Notes et références
Notes
- deux affluents de l'Eau Rousse
- deux affluents du doron de Belleville
Références
- « Centrale souterraine de Saint-Hélène La Coche » sur Géoportail (consulté le 19 septembre 2012).
- EDF, « Groupe d'exploitation hydraulique Savoie Mont-Blanc », (consulté le )
- EDF, « Unité de Production Alpes », (consulté le )
- Clemessy.com, « Bop de Centrale Hydroélectrique » (consulté le )
- classe-découverte-Savoie.com, « L'aménagement hydro-électrique de la Tarentaise »
- hydroweb, « La Coche 310 Mw » (consulté le )
- « Barrage de La Coche » sur Géoportail (consulté le 19 septembre 2012).
- Hydrelect.info, « Station de transfert d'energie par pompage de la Coche - Sainte-Hélène » (consulté le )
