Caserne de pompiers
Une caserne de pompiers (aussi appelée « arsenal » en Europe[Où ?]) est un bâtiment qui sert à loger les pompiers et les matériels nécessaires à la lutte contre l'incendie, notamment le matériel roulant.
Elles peuvent soit abriter une centrale téléphonique en ligne directe avec la personne appelant, soit être reliées à une centrale unique regroupant plusieurs casernes qui leur transmet alors les informations sur la mission à assurer. Cette transmission se fait généralement par téléphone.
Fonctionnement
[modifier | modifier le code]Les casernes de pompiers se différencient en deux types :
- Celles abritant des pompiers professionnels :
Avec un personnel travaillant à temps plein, elles sont normalement organisées autour d'une routine structurée autour d'une formation continue et de l'entretien du matériel. Plusieurs rondes d'inspection permettent de vérifier l'état du matériel ;
- Celles se composant de pompiers volontaires :
Elles peuvent être soit habitées (dans ce cas-ci par un concierge par exemple), soit inhabitées, les pompiers volontaires étant appelés uniquement en cas d'intervention. Le matériel et les locaux sont entretenus soit par des rôles de garde des membres du service soit par du personnel d’entretien comme un mécanicien ou une femme de ménage.
Historique
[modifier | modifier le code]Dans les pays occidentaux, les casernes ont été organisées soit par les villes, soit par les communes, soit même par les compagnies d'assurances[1]. Durant le XIXe, la vie dans les casernes a souvent été décrit comme l'aspect le plus pénible de la profession[2]. La vie y est des plus spartiate. On trouve alors souvent des écuries au sous-sol (à l'époque les chevaux tractaient les pompes à incendie), ce qui causait la présence de rats et donc de conditions sanitaires difficiles. Les officiers logent à l'étage, parfois avec leurs familles.
Certaines casernes de pompiers sont de véritables œuvres architecturales. C'est le cas de bon nombre d'anciennes casernes car, aujourd'hui, la priorité de la construction va à l'efficacité plutôt qu'à l’esthétique.
Galeries
[modifier | modifier le code]En Europe
[modifier | modifier le code]-
La caserne Tyne and Wear, Royaume-Uni.
-
Caserne à Pisek District République tchèque.
-
Caserne des pompiers de Teplička en République tchèque.
-
Une caserne du Groenland.
-
La caserne De Ruyter à Amsterdam.
-
Caserne n° 1 de Sarrebruck, conçue par Walter Schrempf.
En Amérique
[modifier | modifier le code]-
Caserne Quincy à Quincy, États-Unis.
-
Caserne Vicksburg Memorial Firehouse, Vicksburg, États-Unis.
-
Caserne Northside à Stafford, États-Unis.
-
Caserne 3 à Denver, U.S.
-
Caserne de Hoboken, département d'incendie.
-
Caserne historique à Toronto.
-
Caserne à Bay Shore.
-
Caserne à Montréal.
-
Caserne à Cambridge, Massachusetts, États-Unis.
-
Caserne situé dans l'arrondissement La Cité-Limoilou de la ville de Québec.
En Asie
[modifier | modifier le code]-
Caserne de Quemoÿ, République de Chine (Taïwan).
En Océanie
[modifier | modifier le code]En Afrique
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Jean-François Courtemanche, Pompiers à Montréal, 2005, p. 17.
- Jean-François Courtemanche, Le Feu sacré, 2005, p. 93.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louiselle Courcy-Legros, La Maison des pompes. Les casernes de Montréal - Tradition et innovation, Montréal, Ville de Montréal, 1985, 23 p.
- Louiselle Courcy-Legros, Les Casernes de pompiers montréalaises 1853-1918, Montréal, UQAM, 1986, 326 p.