Camuñas

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Camuñas
Camuñas
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Communauté autonome Drapeau de la Castille-La Manche Castille-La Manche
Province Province de Tolède
Comarque La Mancha
Maire Concepción Medina
Code postal 45720
Démographie
Gentilé Camuñero, ra
Population 1 765 hab. ()
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 39° 25′ 44″ nord, 3° 27′ 32″ ouest
Altitude 674 m
Superficie 10 500 ha = 105 km2
Divers
Saint patron San Nicasio
Localisation
Localisation de Camuñas
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Camuñas
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Voir sur la carte administrative d'Espagne
Camuñas

Camuñas est une commune d'Espagne de la province de Tolède dans la communauté autonome de Castille-La Manche.

Géographie[modifier | modifier le code]

La municipalité est située dans les contreforts de la montagne Cabeza-gorda, sur la rive gauche de la rivière Amarguillo, dans la région de La Mancha. Elle est limitrophe des municipalités de Puerto Lápice et Herencia, dans la province de Ciudad Real, et de Madridejos et Villafranca de los Caballeros dans la province de Tolède.

Histoire[modifier | modifier le code]

Administration[modifier | modifier le code]

Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
Les données manquantes sont à compléter.

Culture[modifier | modifier le code]

Fête des Pecados y Danzantes

Fête locale traditionnelle[modifier | modifier le code]

Comme depuis plusieurs siècles, à Camuñas comme dans le village de Pavon au Nicaragua, un rituel « sauvage » durant plusieurs jours lors de la Fête-Dieu (Corpus Christi) oppose le groupe de pecados (péchés) portant un masque pourvu de deux cornes et d'un nez camus à celui des danzantes (danseurs) appelés aussi judíos, portant un masque pourvu d'un long nez busqué, dans un tintamarre de percussions, de rugissements et d'agressivité. À leur tête, se trouvent un pecado mayor (péché majeur) et un judío mayor (juif majeur) se disputant le rôle du Mal et du Bien, qui interrogent encore les ethnologues et exégètes sur leur dimension antisémite[1],[2].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Antoinette Molinié, « Rite espagnol en clef de juif », Terrain. Anthropologie & sciences humaines, no 27,‎ , p. 131–146 (ISSN 0760-5668, DOI 10.4000/terrain.3401, lire en ligne, consulté le )
  2. Yolande Cohen et Joseph Josy Lévy, Identités sépharades et modernité, Sainte-Foy (Québec), Presses Université Laval, , 329 p. (ISBN 978-2-7637-8281-2, lire en ligne), p. 63-72

Articles connexes[modifier | modifier le code]