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Bradford Dillman

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Bradford Dillman
Description de cette image, également commentée ci-après
Bradford Dillman en 1966.
Naissance
San Francisco (Californie, États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 87 ans)
Santa Barbara (Californie, États-Unis)
Profession Acteur

Bradford Dillman est un acteur américain né le à San Francisco et mort le à Santa Barbara[1].

Signature de Bradford Dillman

Biographie

Bradford Dillman part jeune de Californie pour le Connecticut et se découvre à l'école une passion pour le théâtre. Diplômé de l'Université Yale en 1951 avec un Bachelor of Arts en Littérature anglaise, il intègre le Corps des Marines des États-Unis et termine avec le grade de premier-lieutenant en 1953.

Démobilisé, il entre à l'Actors Studio puis fait ses débuts d'acteur à Broadway dans L'épouvantail en 1953 et surtout Le Long Voyage vers la nuit en 1956 qui est un véritable succès avec 390 représentations jusqu'en 1958 ; Bradford Dillman et Jason Robards Jr. sont même récompensés d'un Theatre World Awards chacun.

Dillman tourne son premier film en 1958 aux côtés de Joan Fontaine et Rossano Brazzi, Un certain sourire, film de Jean Negulesco adapté du roman de Françoise Sagan, et décroche un Golden Globe. Il enchaîne dans deux productions de la 20th Century Fox : Le Temps de la peur (1958) et Le Génie du mal (1959), un thriller dans le Chicago des années 1920 qui lui fait remporter avec Dean Stockwell et Orson Welles le Prix d'interprétation masculine du Festival de Cannes. En revanche, Drame dans un miroir (1960) de Richard Fleisher constitue son premier échec car le film est boudé par le public. Il tourne Sanctuaire l'année suivante avec Yves Montand et Lee Remick qui reçoit un meilleur accueil, mais Dillman cherche davantage l'éclectisme que la renommée et rompt son contrat avec la Fox afin de se concentrer sur des productions télévisées. Ainsi, il tourne dans de nombreuses séries comme Suspicion (créée par Alfred Hitchcock), L'Homme de fer, Les Régles du Jeu, Columbo, Les Mystères de l'Ouest, La Grande Caravane, Le Plus Grand Chapiteau du monde, Mission: Impossible, Des agents très spéciaux, La Grande Vallée ou encore Shane (série inédite en France). Il y apparaît en Guest-star aux côtés de vedettes du petit écran telles que David Carradine, Raymond Burr, Robert Stack, Peter Falk, Robert Conrad, Robert Vaughn, David McCallum et Lee Majors entre autres. Parallèlement, il ne joue que dans peu de films dont Le Pont de Remagen (1969) où il tient l'un des rôles principaux. À partir de 1969, Dillman s'oriente vers des téléfilms où il obtient des rôles plus importants que ceux qu'il interprétait jusqu'à présent dans les séries TV : Fear No Evil (1969), Le Loup de la nuit (1972), Deliver Us from Evil (1973), The Disappearance of Flight 412 (1974) et The Hostage Heart (1977). Tous ces personnages qu'incarne Dillman vont du plus charmant au plus trouble ou antipathique et lui permettent d'étoffer sa palette d'acteur.

Les années 1970 s'avèrent être importantes dans sa carrière car il tourne à partir de 1973 pas moins de seize films jusqu'en 1979. Il s'agit souvent de films de science-fiction, d'horreur (Un fiocco nero per Deborah en 1974, Les Insectes de feu en 1975, Piranha et L'Inévitable Catastrophe en 1979) ou d'action (Refroidi à 99% en 1974, One Away en 1976, De la neige sur les tulipes en 1977, Avec les compliments de Charlie en 1979) car Dillman est attiré par tous les styles cinématographiques. il participe également à des films à succès critique ou commercial comme le drame Nos plus belles années (1973) de Sydney Pollack ou le thriller Gold (1974) de Peter Hunt.

Dillman participe le temps de un voire deux épisodes à deux sagas devenues cultes :

Les années 1980 sont plus discrètes, avec une participation de Dillman à des films et téléfilms anecdotiques et peu nombreux. Il arrête définitivement sa carrière d'acteur en 1989 (à l'exception d'un téléfilm en 1993 et d'un épisode de la série Arabesque en 1995) afin de se consacrer à l'écriture. Fan de football américain, plus particulièrement des New York Giants, il consacre à son équipe favorite un livre en 1995 : Inside the New York Giants. En 1997, il publie son autobiographie, Are You Anybody?: An Actor's Life.

Dillman se maria deux fois. Une première fois avec Frieda Harding en 1956 avec qui il eut deux enfants. En 1962 le couple divorce et Dillman épouse l'année suivante en secondes noces Suzy Parker, une actrice et mannequin sœur du célèbre modèle Dorian Leigh, qu'il avait rencontré sur le tournage du film A Circle of Deception en 1960. Ensemble, ils auront trois enfants. Devenu veuf en 2003, Dillman ne se remariera pas.

Décès

Il meurt à Santa Barbara en Californie le 16 janvier 2018, à l'âge de 87 ans, à la suite de complications dues à une pneumonie[2].

Filmographie

Récompenses et nominations

Récompenses

1956–57: Theatre World Awards pour Le Long Voyage vers la nuit (primé avec Jason Robards Jr.)

1958 : Golden Globe du meilleur nouvel acteur prometteur pour Un certain sourire (A Certain Smile) de Jean Negulesco

1959 : Prix d'interprétation masculine du Festival de Cannes pour Le Génie du mal (Compulsion) de Richard Fleischer (primé avec Dean Stockwell et Orson Welles)

Nominations

Anecdote

Bradford Dillman est affecté d'hétérochromie.

Bradford Dillman était son véritable nom et non un pseudonyme. L'acteur ne voulut jamais en changer, étant fier d'avoir un nom à la fois "distingué, contrefait et théâtral" selon ses dires.

Notes et références

Liens externes