Bombardement de Toulon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Bombardement de Toulon
Description de cette image, également commentée ci-après
Un Fiat BR.20 Cicogna, similaires à ceux utilisés par les Italiens lors du raid aérien contre Toulon.
Informations générales
Date 12-
Lieu Toulon, France
Issue Dégâts mineurs infligés au port et aux infrastructures
Belligérants
Drapeau de la France France Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Forces en présence
Chasseurs Dewoitine D.520 de l'Armée de l'Air et unités de DCA 1re Escadre aérienne (Prima Squadra Aera) de la Regia Aeronautica
Pertes
inconnues au moins 2 avions abattus
2 avions endommagés

Seconde Guerre mondiale,
Bataille de France

Batailles




Percées de la Meuse et rupture du front belge :


Tentatives de contre-attaques alliées :


Défense des ports de la Manche et rembarquement britannique à Dunkerque :


Effondrement de la Ligne Weygand, avancée allemande sur la Seine et évacuation des troupes alliées :


Front italien et percée allemande dans le Sud :

Le bombardement de Toulon est une attaque aérienne menée par la Regia Aeronautica italienne contre la ville de Toulon les 12- pendant la bataille des Alpes.

En raison des conditions météorologiques défavorables, peu de dégâts seront infligés au port aux infrastructures de la ville.

Contexte historique[modifier | modifier le code]

L'Italie gouvernée par Benito Mussolini déclara la guerre à la France le lorsque l’effondrement français est patent, les Allemands envahissant déjà le nord du pays.

L'armée des Alpes du général Olry ne dispose que d'environ 185 000 hommes répartis en trois divisions d'infanterie de réserve de type B, trois secteurs fortifiés (de la Savoie, du Dauphiné et des Alpes-Maritimes) et un secteur défensif (du Rhône) de la ligne Maginot, le tout appuyé par une forte artillerie de montagne, qui vont offrir toutefois une résistance féroce à l'ennemi.

Prélude[modifier | modifier le code]

Le , dans la matinée, la mission de reconnaissance d'un Fiat BR.20 du 7e Stormo avait été annulée en raison des conditions météorologiques. Dans l'après-midi, un autre BR 20 du 43e Stormo survole Toulon et parvient à prendre des photographies du port[1].

Déroulement du raid aérien[modifier | modifier le code]

Le 12 juin, trois avions italiens survolent Toulon, sans toutefois larguer de bombes. Pris à partie par la DCA française, l'un d'entre eux est abattu et les autres sont forcés de retourner à leur base à Milan.

Dans la nuit du 12 au , 8 bombardiers Fiat BR.20 Cicogna bombardent la gare de Toulon, sans toutefois infliger de dégâts importants, ceci dû grâce aux mauvaises conditions atmosphériques. 25 bombes sont par ailleurs larguées sur l'usine des torpilles de Gassin, sans dégâts. 13 autres bombardiers effectuent une mission de bombardement contre le port. Deux d'entre eux sont interceptés et endommagés par les chasseurs Dewoitine D.520 de l'Armée de l'Air et tous rentrent à leur base[1].

Le 13 juin, dans la matinée, une formation de 19 Fiat BR.20 réitèrent une attaque aérienne contre la ville, infligeant des dégâts mineurs au port de Toulon.

Bilan et conséquences[modifier | modifier le code]

Deux avions italiens auront été abattu par les défenses françaises, dont un dans la région de Toulon et un autre détruit lorsqu'il a été contraint à effectuer un atterrissage d'urgence à Imperia.

Le , aucune activité aérienne italienne n'est rapportée en raison des mauvaises conditions météorologiques. Le lendemain, quelques attaques aériennes seront menées toutefois contre les aérodromes de Fayence, d’Hyères, de Cuers-Pierrefeu et du Cannet-des-Maures[1].

La flotte française, appareillant du port de Toulon et dirigée par l'amiral Duplat, pilonne les ports italiens de Gênes et de Savone (opération Vado).

Le , la Regia Aeronautica recevra pour objectif d'attaquer les fortifications des Alpes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Les opérations aériennes italiennes sur la France en juin 1940, Extraits traduits par Lucien Morareau de l’ouvrage de Giancarlo Garello, publié en 1975 par l’Ufficio storico dell’Aeronautica militaire

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Pierre Eugène Caroff, Le Théâtre méditerranéen, Service historique de la Marine, 1960. OCLC 462415817.

Liens externes[modifier | modifier le code]