Bingerville
Bingerville | |||
Administration | |||
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Pays | Côte d'Ivoire | ||
Région | Lagunes | ||
Maire | Beugré Djoman | ||
Démographie | |||
Population | 59 690 hab. (2010) | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 5° 21′ nord, 3° 54′ ouest | ||
Divers | |||
Langue(s) parlée(s) | Français, Ebrié | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Côte d'Ivoire
Géolocalisation sur la carte : Côte d'Ivoire
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Bingerville est une ville de Côte d'Ivoire, au bord de la lagune Ébrié. Elle appartenait au département d'Abidjan et à la région des Lagunes. La ville fait partie de l'agglomération d'Abidjan.
Bourgade de marché, elle devint capitale de la colonie française entre 1900 et 1934, avant de laisser la place à Abidjan.
Elle doit son nom au gouverneur français Louis-Gustave Binger.
On y trouve l'école des arts appliqués, souvent désignée sous le nom de École de sculpture Combes, du nom du sculpteur français qui s'y était installé dans les années 1950. Le musée Combes abrite d'anciennes sculptures de grande taille.
Bingerville abrite aussi un immense jardin botanique.
C'est dans cette ville que se situe le Centre des Métiers de l'Electricité qui est une école inter-africaine.
Bingerville est un des deux principaux sites ouest-africains, avec Iwo Eleru au sud du Nigéria, prouvant avec certitude une occupation par l'homme contemporain de l'ogolien (il y a entre 25 000 et 13 000 ans)[1].
Administrativement, c'est une sous-préfecture incluse depuis 2001 dans le département d'Abidjan.
Démographie
Infrastructures
Éducation
Enseignement supérieur
Enseignement professionnel
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Enseignement secondaire
lycée privé
Collège public
Enseignement Militaire Polyvalent
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Santé
Bingerville accueille un lieu dédié à l'hébergement des lépreux, nombreux en Côte d'Ivoire, le Village Marchoux[2].
Administration
Une loi de 1978[3] a institué 27 communes de plein exercice sur le territoire du pays.
Date d'élection | Identité | Parti | Qualité | Statut |
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1960 | PDCI-RDA | Homme politique | élu | |
1980 | PDCI-RDA | Homme politique | élu | |
1985 | PDCI-RDA | Homme politique | élu | |
1990 | Jeanne Batlo | PDCI-RDA | Femme politique | élu |
1995 | Jeanne Batlo | PDCI-RDA | Femme politique | élu |
2001 | Beugré Djoman | PDCI-RDA | Homme politique | élu |
Langue
Depuis l'indépendance, la langue officielle dans toute la Côte d'Ivoire est le français. La langue véhiculaire, parlée et comprise par la majeure partie de la population, est le dioula mais la langue vernaculaire de la région est l'Ebrié. Le français effectivement parlé dans la région, comme à Abidjan, est communément appelé le français populaire ivoirien ou français de Moussa[4] qui se distingue du français standard par la prononciation et qui le rend quasi inintelligible pour un francophone non ivoirien. Une autre forme de français parlé est le nouchi, un argot parlé surtout par les jeunes et qui est aussi la langue dans laquelle sont écrits 2 magazines satiriques, Gbich! et Y a fohi. Le département de Bingerville accueillant de nombreux ivoiriens issus de toutes les régions du pays, toutes les langues vernaculaires du pays, environ une soixantaine, y sont pratiquées.
Sport
La ville dispose d'un club de football, l'Entente Sportive de Bingerville, qui évolue en MTN Ligue 1 et qui dispute ses matchs sur le terrain du stade municipal.
Comme dans la plupart des villes du pays, il est organisé, de façon informelle, des tournois de football à 7 joueurs qui, très populaires en Côte d'Ivoire, sont dénommés Maracanas.
Notes et références
- Peuplement humain et paléoenvironnement en Afrique de l'ouest
- Village Marchoux à Bingerville
- Loi no 78-07 du 9 janvier 1978
- Si, à Abidjan et dans le nord, on parle de français de Moussa, dans l'ouest du pays, on parle de français de Dago