Après Mein Kampf, mes crimes
Réalisation | Alexandre Ryder |
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Scénario | José Lacaze |
Acteurs principaux | |
Pays d’origine | ![]() |
Genre | Film biographique |
Durée | 90 minutes |
Sortie | 1940 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Après Mein Kampf, mes crimes est un film français réalisé par Alexandre Ryder et produit par Jacques Haïk en 1940, avant l'invasion de la France par l'Allemagne nazie.
Sommaire
Synopsis[modifier | modifier le code]
Le film montre la prise du pouvoir par les nazis et se veut un procès de Hitler, au moment où la France vient de déclarer la guerre à l'Allemagne (3 septembre 1939). De composition hybride, il alterne documents originaux et reconstitutions interprétées par des acteurs (docufiction).
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Réalisation : Alexandre Ryder
- Scénario et dialogue : José Lacaze
- Photographie : Géo Blanc
- Musique : Wladyslaw Eiger (appelé plus tard Walter Eiger)[1]
- Production : Films Régent Jacques Haïk
- Pays :
France
- Format : Noir et blanc - 1,37:1 - 35 mm - son mono
- Genre : Film biographique
- Durée : 90 minutes
- Année de sortie en France : 1940
Distribution[modifier | modifier le code]
- Alain Cuny : Marinus van der Lubbe, l'incendiaire du Reichstag
- Pierre Labry : Ernst Röhm
- Albert Morys[2] : Hitler
- Roger Dalmais[3] : Engelbert Dollfuss
- Jacques Henley : Kurt von Schleicher
- Sandra Milowanoff : Elisabeth von Schleicher
- Roger Karl : le colonel allemand
- Jean Heuzé : le capitaine autrichien
- Nicolas Amato : le sous-lieutenant
- Line Noro : Frieda
- André Valmy : Ernst
- Alexandre Mihalesco : le tailleur
- Simone Bourday : la bonne
- Jean Gaudrey (qui dirigera la version française du film nazi le Juif Süss)[4].
Autour du film[modifier | modifier le code]
Le film est sorti en France en 1940, avant l'invasion allemande.
Il a été repris en Belgique en 1945, après la Libération, avec l'ajout d'images de camps d'extermination[5].
Critique[modifier | modifier le code]
Selon Alain Riou dans TéléObs, « ses qualités purement cinématographiques paraissent faibles eu égard à la personnalité de ses dirigeants », Jacques Haïk (futur représentant des Forces françaises libres dans les pays arabes) et Alexandre Ryder. Cependant, « dans ses meilleurs moments, il atteint à une réelle force pédagogique qui n'est pas indigne de la série Why We Fight (« Pourquoi nous combattons ») dirigée par Frank Capra après l'entrée en guerre de l'Amérique »[5].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Selon l'Encyclopédie canadienne en ligne
- Maurice Bruyneel dit Albert Morys (Paris 1915-Antibes 1989) était un acteur de théâtre et de cinéma ami de l'éditeur Robert Denoël. Il épousa sa veuve en 1951.
- Dalmais, chanteur fantaisiste de music-hall, ne semble avoir interprété que ce rôle au cinéma.
- TéléObs, 30 octobre 2008
- Alain Riou, Le Drôle de film, dans TéléObs, 30 octobre 2008, passé sur la chaîne Histoire