Antoine Olphi dit Galhard

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Antoine Olphi dit Galhard
Illustration.
Signum du notaire Antoine Olphi dit Galhard, 1550. Archives Départementales[1].
Titre
Consul de Gap

(7 ans)
Procureur fiscal de l'évèque et seigneur de Gap

(26 ans)
Fermier épiscopal de Gap
Secrétaire de la cour temporelle de Gap
Viguier de Tallard
Biographie
Date de naissance
Date de décès
Sépulture Cathédrale de Gap
Famille Famille Olphe-Galliard
Profession Notaire royal et apostolique
Religion Catholicisme
Résidence Rue des Minsards

Antoine Olphi dit Galhard

Antoine Olphi dit Galhard est un consul de Gap qui tenta, en vain, d'empêcher les prédications du réformateur protestant Guillaume Farel en 1561[2].

Biographie[3][modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Descendant d'une famille de notaires originaire d'Ancelle, Antoine Olphi dit Galhard est le fils de Jean Olphi dit Galhard.

Antoine Olphi dit Galhard, notaire royal[4], est également procureur fiscal de l'évêque et seigneur de Gap, Gabriel de Clermont. Il fut chargé, en 1513 de la réfection des cadastres de la cité.

En 1531, Gabriel de Clermont signe un traité au sujet d'une reconnaissance des privilèges de la ville en présence d'Antoine Olphi, notaire, Claude Olier de Monjeu, bailli, et les consuls de la cité[5]. Antoine Olphi dit Galhard démissionne de sa charge de procureur fiscal au château de la Bâtie-Neuve en 1553.

Il épouse Jeanne Mazet, fille de noble André Mazet, notaire à Corps, et de Marguerite de Poligny. Ils eurent dix enfants dont Antoine II[6], mort en 1573, seigneur de Rambaud[7] qui épousera Catherine Farel[8],[9], fille de Pierre et de Clairmonde de Cazeneuve, cousine du réformateur Guillaume Farel.

Antoine Olphi dit Galhard est enterré, vers 1561, dans la chapelle Saint-Antoine de la cathédrale de Gap.

Démêlés avec Guillaume Farel[modifier | modifier le code]

Le 30 octobre 1561, les consuls de Gap présentent une requête au vicaire général afin d'empêcher les prédicateurs : «ne prêchant pas la parole de Dieu suivant les droits et édits du Roi»[10]. Le conseil épiscopal prit, le , une délibération en ce sens.

Le 15 novembre, Guillaume Farel était rentré à Gap, sur la demande de ses coreligionnaires, et prêcha dans la chapelle Sainte-Colombe. Antoine Olphi dit Galhard prit des mesures pour le maintien de l'ordre extérieur en raison de l'affluence du peuple. Lamotte-Gondrin, gouverneur du Dauphiné, ordonna des poursuites contre Guillaume Farel qui ne furent pas suivis d'effets par les consuls qui craignaient des troubles qui pouvaient résulter de ce conflit.

Notes et références[modifier | modifier le code]