American Chemistry Council

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

American Chemistry Council
Situation
Création 1872
Ancien nom Manufacturing Chemists' Association, puis
Chemical Manufacturers Association
Type Association de défense d'intérêts industriels et commerciaux
(Trade association)
Siège Washington DC (États-Unis)
Langue Anglais
Organisation
Dirigeant Cal Dooley (à partir de 2008)
Organisations affiliées American Legislative Exchange Council

Site web americanplasticscouncil.org

Le Conseil américain de l'industrie de la chimie (American Chemistry Council ou ACC pour les anglophones, autrefois connu sous le nom de Manufacturing Chemists' Association[1] puis de Chemical Manufacturers Association[2], rebaptisée ACC en [3]) est un groupe de lobbying industriel et politique nord-américain (trade association). Il représente l'industrie chimique et notamment des matières plastiques. Il a été créé par des industriels pour la défense des intérêts de ses membres aux États-Unis. Cette organisation a pour origine association de chimistes créée il y a plus d'un siècle, en 1872 (Manufacturing Chemists' Association][4]) et elle est peu à peu devenue un groupe de pression qui était au début des années 2000 principalement constituée du Center for the Polyurethanes Industry et du Chlorine Chemistry Council, avant d'intégrer en 2002 un autre groupe de pression aux intérêts proches : le Conseil américain des industries du plastique (American Plastics Council ou APC).

Selon l'ACC lui-même, il regroupe en 2015 près de 150 entreprises-membres, produisant des monomères ou des matières plastiques (polymères) et [5].
Leur valeur industrielle serait d'environ 516 000 000 000 de dollars (méthode de calcul non expliqué)[6], 801 000 000 000 $ selon un autre communiqué (méthode de calcul non expliqué)[7], 6 millions d'emplois, 15 % des produits chimiques vendus dans le monde, et 1/4 du PIB américain selon un document de communication de 2015 autoproduit par l'ACC[8]. L'organisation disposerait d'un budget d'environ 100 millions de dollars et aurait dépensé plus de 2 millions de dollars en actions de lobbying, rien qu'en 2003 selon SourceWatch [3].

Missions[modifier | modifier le code]

L'organisation est ancienne, et elle a évolué en intégrant des groupes qui sont souvent des multinationales. Elle s'est fortement développée dans l'après guerre avec l'avènement de l'industrie des plastiques, réunissant des données techniques[9],[10] et cherchant à comprendre les accidents survenus dans les usines chimiques pour améliorer la sécurité[11], à mieux gérer les produits toxiques, a améliorer la lutte contre le feu dans le contexte de l'industrie chimique, et limiter les pertes financières qu'ils généraient[12] et à la manière dont les produits chimiques pouvaient circuler dans l'eau[13] et étudiant la manière d'éliminer les déchets industriels (incinération, mise en décharge[14]). Dans les années 1970 alors que les préoccupations environnementales se développaient dans la population et chez les élus, elle s'est intéressée à la gestion des déchets de plastique[15], à l'épidémiologie[16], et à la toxicologie de divers composés chimiques[17]

La vision officielle (en 2015, selon son site internet) de l'ACC est la promotion et la protection du business et le leadership de la Chimie dans la conduite de l'innovation, la création d'emplois et l'amélioration de la sécurité dans ses performances, processus et produits[18].

Au service de l'industrie chimique et des plastiques aux États-Unis, en lien étroit avec l'Alliance for the Polyurethanes Industry (API) et plus encore avec l'American Chemistry Council (ACC) dont elle forme maintenant la Division "Plastiques", par de nombreuses activités de lobbying et de sensibilisation des employés de ses sociétés-membres, des élus américains, des enfants et du grand public, via notamment divers sites internet[19], elle promeut l'image de la chimie dans le pays. Pour le compte de sa branche "Plastique", l'APC travaille à promouvoir l'utilisation et l'achat du plastique dans le monde. L’organisation prône maintenant le recyclage des plastiques et même la récupération des déchets de plastiques qui polluent la mer, mais s'oppose à la régulation des marchés, des émissions de gaz à effet de serre et aux écotaxes.

Liens avec l'American Legislative Exchange Council (ALEC)[modifier | modifier le code]

L'ACC est membre de l'American Legislative Exchange Council (ALEC)[20], un groupe d'influence américain créée en 1973 à Chicago et aujourd'hui basée à Arlington, en Virginie, qui selon son site internet « travaille à faire progresser les principes fondamentaux de la libre entreprise, d'un gouvernement limité, et du fédéralisme au niveau de l'État par le biais d'un partenariat public-privé non partisan entre le législateur américain, des membres du secteur privé et le public en général »[21].

L'ACC contribue au financement de l'ALEC (et était présent à un haut niveau en 2011 pour le States & Nation Policy Summit)[22]. l'ACC était présent en tant que membre du secteur privé dans la task force Energie, environnement et agriculture (Energy, Environment and Agriculture Task Force) de l'ALEC en 2011[23].

Position à l'égard du changement climatique[modifier | modifier le code]

L'ACC n'affiche plus de position ouvertement climato-sceptique, mais s'oppose fréquemment aux réglementation des émissions de gaz à effet de serre.

L'ACC a ainsi en , protesté contre un avis de l'EPA (Agence américaine de l'environnement) qui estimait qu'il lui était possible de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les réglementer en vertu du Clean Air Act parce que les GES mettent aussi en danger la santé publique. l'ACC a publié sa désapprobation et dénie à l'Agence le droit de réglementer ce secteur

« Nous croyons que le Clean Air Act n'est pas bien adapté pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre provenant de sources fixes. Étant donné les implications nationales d'une régulation du CO2 par l'EPA en raison de la nature interdépendante des questions de climat et d'énergie, la politique climatique doit être discutée et développée en Congrès en tandem avec la politique énergétique », a déclaré Cal Dooley, le président de l'American Chemistry Council [24]

Position sur le principe de précaution[modifier | modifier le code]

En , le groupe de travail Environnement de l'ACC a publié une note rédigé par l'un de ses lobbyistes Tim Shestek. Cette note décrit les grands axes d'une proposition de campagne à partir de Nichols-Dezenhall pour contrer le soutien croissant au principe de précaution qui se développe en Californie à partir d'où cette tendance pourrait gagner tous les États-Unis.

À propos des ressources pétrolières et gazières[modifier | modifier le code]

Selon un article publié le par le journal d'analyse politique The Hill, l'organisation a dû faire face à de fortes tensions internes à propos des prix du gaz entre plusieurs de ses membres (certains sont de grands producteurs de pétrole et gaz, alors que d'autres sont au contraire de grands acheteurs et consommateurs de ressources fossiles (pétrole, gaz) comme ressource pour produire le plastique, essentiellement fait à base de pétrole. Ces derniers achètent aussi ces ressources comme source d'énergie.

Position vis-à-vis de l'environnement[modifier | modifier le code]

L'ACC présente l'industrie chimique comme responsable et pouvant apporter des solutions aux problèmes environnementaux (ex : amélioration des batteries de voitures et allègement des carrosseries grâce à la chimie, par les catalyseurs, les additifs pour diesel, les isolants thermiques en mousse, des lessives lavant à froid, etc.), et encourage certaines lois favorables à l'industrie (ex en 2015, Toxic Substances Control Act (TSCA) qui devrait faciliter le transport de produits chimiques, par train notamment [25], ou encore une loi visant à développer un camionnage plus « sûr, flexible et efficient »[26], tout en protestant contre les réglementations qui freineraient son développement. Une partie des industries chimiques adhèrent au système Responsible Care. Selon l'ACC, de 2008 à 2013, certaines de ces entreprises membres de l'organisation ont réduit leurs rejets dangereux dans l'eau, l'air et le sol de plus de 75 pour cent, et leurs émissions de SOx d'environ 47 % et leurs émissions de NOx d'environ 36%[27].

Campagnes de communication et actions de lobbying[modifier | modifier le code]

C'est le premier rôle de l'association, qui le met en pratique par des campagnes de communications et de lobbying, des félicitations publiquement décernées aux sénateurs qui favorisent l'industrie chimique[28] et des évènements organisés dans tout le pays.

L'ACC a par exemple en 2015 profité des vacances d'été pour rencontrer des membres du Congrès dans tout le pays (jusqu'en Alaska) afin de « faire progresser ses objectifs de plaidoyer pour ses industries », au travers d'une initiative populaire dite « #ACCaugust », accompagnée de visites d'usine, de réunions de district et de discussion, tables rondes, etc. « pour faire prendre conscience de l'importance vitale de notre industrie et de mettre en valeur les avantages économiques de l'industrie chimique où cela importe le plus, dans les districts » (des sénateurs)[29].

En 2003, le directeur alors en poste Greg Lebedev a proposé une vaste campagne de 60 millions $, l'effort financier ayant ensuite été ramené à 20 millions $, pour produire une grande campagne multi-cibles nommée Essential 2[30], appuyé sur 129 coordinateurs de la campagne dans 129 entreprises membres, la campagne comprenant notamment un « programme d'éducation des décideurs »[31]. À l'automne 2005, l'ACC a lancé "Essential 2", à la fois dirigée vers les employés de l'Industrie chimique, et présentée comme « une campagne d'éducation du public, prévue pour durer plusieurs années visant à améliorer l'image de l'industrie chimique et sa réputation », embauchant pour cela Ogilvy Public Relations Worldwide, APCO Worldwide and Ogilvy & Mather pour un coût évalué à 35 millions $ sur 2 ans. Une partie d'Essential 2 consiste en la construction d'un nouveau site Web[32], mais dans un communiqué de presse, David Fowler d'Ogilvy & Mather a déclaré qu'Essential 2 serait un effort de communication « à 360 degrés » y compris tourné vers la presse, la télévision, les relations publiques, la communication en ligne et des employés[33]. Au même moment, le PDG de l'ACC Jack N. Gerard expliquait qu'Essential 2 est aussi une déclaration forte sur la façon dont nous sommes tous connectés et expliquant comment la chimie est centrale pour la santé et la croissance des États-Unis, rappelant que l'industrie de la chimie est le premier exportateur des États-Unis et qu'elle représentant 10 % de toutes les exportations américaines, générant plus d'un demi-trillion de dollars pour l'économie américaine chaque année [34]. Des spots télévisés ont cherché à mettre en valeur le rôle des produits chimiques dans la vie quotidienne, montrant que des équipements de soins médicaux et les articles ménagers les plus courants disparaîtraient si les produits chimiques venaient à être retirés du marché américain. Les organisateurs de la campagne y ont intégré (lors d'une rencontre avec la presse à l'Hôtel intercontinental Willard de Washington, près de la maison-Blanche) Aja Philpot, un enfant de 11-ans, demi-finaliste au concours national "Best Young Scientist" de la chaîne Discovery Channel[6], la journée s'étant conclue par une soirée sur la colline du Capitole accueillant « 150 invités de marque, dont une délégation de membres du congrès »[6].

En , avec une nouvelle levée de fonds (13,7 millions $ soit 5 % de plus qu'en 2006[35] où la campagne a eu « plus succès parmi les employés de l'industrie chimique », selon Stephen Gardner, porte-parole du conseil de l'industrie chimique lors d'une conférence de presse, une troisième année de campagne a été lancée[35]. Selon S. Gardner, la campagne Essential2 a « provoqué une extraordinaire réponse parmi les employés de l'industrie chimique et les a poussés à s'impliquer dans les campagnes locales »[35], et pour Jack Gerard (président de l'American Chemistry Council), la mobilisation de la base (les employés sensibilisés par cette campagne) est cruciale pour la défense et l'avenir de ce secteur[35] ; « Quand nous faisions du lobbying auprès du Congrès l'an dernier pour un accès accru aux réserves sous marines de gaz naturel, les membres du Congrès ont reçu des lettres et des e-mails provenant de 70.000 employés de l'industrie chimique » ajoute-t-il à titre d'exemple ; les messages adressée lors de cette campagne aux employés ont notamment souligné que leur emploi dans l'industrie chimique étaient dépendants de l'ouverture de l'accès aux réserves disponibles d'hydrocarbures américains de gaz naturel (gaz profond, gaz de schiste) car ce gaz est devenu « la principale matière première pour la fabrication des produits chimiques américains »[35].

Alors qu'elle promouvait publiquement l'industrie chimique comme essentielle à la santé économique de la nation, l'ACC faisait simultanément pression contre un programme de transparence du gouvernement américain, le Toxics Release Inventory (TRI), qui accorde au public un droit de savoir via un rapport annuel que les industries polluantes doivent donner à l'Agence américaine de protection de l'environnement qui le publie : ce rapport doit notamment lister les émissions de polluants émises par les industries américaines dans l'air, l'eau et le sol.
Depuis 1999, l'ACC a exhorté l'administration et le gouvernement à rendre ces rapports moins fréquents, trouvant un soutien auprès de l'administration Bush qui a modifié le TRI de sorte à diminuer leur fréquence. Les responsables de l'EPA ont dit qu'ils allaient "probablement passer une autre année à peser les avantages et les inconvénients" des changements proposés, après une période de consultation publique qui s'est terminée le . Selon les registres fédéraux, l'EPA avait "préalablement sollicité les commentaires des groupes représentant l'industrie." [36].

L'ACC commente régulièrement les politiques environnementales fédérales, en critiquant celles qui pourraient freiner le développement de l'industrie chimique, ou diminuer ses profits, et met parfois en doute l'autorité de l'EPA[37]

Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying d'ACC aux États-Unis s'élèvent en 2016 à 9 020 000 dollars[38].

Critiques et suspicion de greenwashing[modifier | modifier le code]

Alors que depuis le Sommet de la terre de Rio () notamment, l'organisation insiste beaucoup sur la soutenabilité[39] de la chimie contemporaine, elle est dans le même temps (comme d'autres lobbies d'activités polluantes[40]) également accusée de financer les campagnes électorales et d'infiltrer les administrations et influer sur les politiques publiques[41] parfois presque au sommet de l'État [40], d'interférer avec les processus démocratiques législatifs de réglementation des activités polluantes et de gestion du risque chimique[42] ou parfois accusée de Greenwashing ou d'écoblanchiment[43], par diverses ONG environnementales ou travaillant sur les effets des produits chimiques sur la santé et l'environnement[44],[45], en particulier des groupes comme Pesticide Action Network et Environmental Working Group qui estiment que des campagnes comme « Essential2 » de ne présentent que les aspects positifs de la chimie, en distrayant l'attention du public des effets nocifs de nombreux produits chimiques (dont les biocides et en particulier les pesticides) pour l'environnement, pour le climat et sur la santé publique. Le CCA a aussi été, ou certains de ses membres impliqué dans des conflits d'intérêts lors d'évaluation toxicologique du Chlorure de vinyle[46].

Pour anticiper et limiter la demande de transparence et/ou un durcissement de la réglementation environnementale demandé par un nombre croissant de consommateurs, puis par les marchés publics, certains actionnaires ou investisseurs et les autorités locales et gouvernementales, l' American Chemistry Council a proactivement mis en place en 1988 un programme “Responsible Care” (RC) aujourd'hui géré par l'International Council of Chemical Associations, et qui a en 20 ans été appropriée et adaptée par de nombreux secteurs de la chimie industrielle dans au moins 50 pays, mais qui a aussi eu selon T Gonzelman comme effet pervers ou secondaire de freiner la diffusion d'une norme harmonisée et uniforme de responsabilité sociale et environnementale des entreprises[47],[48], mais s'est aussi maintes fois impliqué dans la discussion voire l'élaboration des politiques publiques loco-régionales à nationales ou internationales, sans cacher sa volonté de défendre les besoins et intérêts particuliers de ses membres, y compris contre les effets de la législation si cette dernière semble préjudiciables à la réussite financière relative de tout ou partie de ses adhérents.

Ainsi en 2008, l'ACC a lancé une campagne[49] contre un projet de loi de la Californie (projet de loi SB1713[50] (visant à interdire le bisphénol A dans tout l'État en raison de ses propriétés de perturbateur endocrinien et de sa capacité à facilement désorber des plastiques en contact avec des aliments) - y compris via un mailing et des tracs incitant en juillet-aout tous les citoyens de la Californie à demander à leurs représentants élus de s'opposer à cette loi.

En 2011, l'ACC a aussi fait d'importants efforts pour s'opposer à la suppression des sacs en plastiques jetables aux caisses de magasin, dont en insistant sur leur recyclabilité[51] voire en cherchant à influencer les enfants via la publicité ou même dans un cas à l'école. À la suite d'une enquête journalistique faite dans le cadre de « Californie Watch »[52],[53],[54], il a été reproché aux lobbyistes du Conseil américain des plastiques d'avoir convaincu le ministère californien chargé de l'Éducation (California Department of Education) pour influencer les enfants en faisant réécrire leurs manuels scolaires et des guides pédagogiques en y introduisant des messages positif relatifs aux sacs en plastique. L'ACC a écrit aux responsables du ministère de l'éducation disant en partie, « Pour contrer ce qui est perçu comme un positionnement exclusivement négatif de la question des sacs en plastique, nous recommandons d'ajouter une section ici intitulé « Avantages des sacs à provisions en plastique » ». Le texte final publié par l'État de Californie a été effectivement modifié, avec une nouvelle section et un titre presque intégralement copiés sur la proposition de l'ACC. Un consultant privé embauché par les autorités scolaires de Californie a en outre inséré une question dans un quiz (dans un classeur sur l'environnement) demandant aux élèves d'énumérer quelques avantages de sacs en plastique. La bonne réponse à la question (qui vaut cinq points) est : « Les sacs en plastique sont très pratique à utiliser Ils nécessitent moins d'énergie à fabriquer que les sacs en papier, coûtent moins cher à transporter et peuvent être réutilisés ». Ces modifications datent de 2009, et ont coïncidé avec une opération de lobbying porté par l'ACC visant à repousser les efforts faits aux États-Unis pour adopter des lois et des ordonnances interdisant la distribution de sacs en plastique aux caisses, sacs qui sont en partie responsable des déchets de plastiques trouvés en mer et sur les fonds marins et qui sont ingérés par les tortues qui les prennent pour des méduses quand ils flottent entre deux eaux.

Certains auteurs plaident pour un nouveau modèle de gouvernance de l'industrie chimique, plus ouvert et global selon Mac Sheoin (2015)[55] ou N. Logar (2011)[56], plus ouvert, comme MA Eisner (2004) qui estime que les approches volontaires ont parfois été très efficaces, mais qu'elles gagneraient à être combinées avec une réglementation claire et des pratiques écologiques démontrées [57] (pour éviter le greenwashing ou une suspicion de greenwashing et l'utilisation de label autodéclarés peu crédibles pour le public[58]), ou comme F Gale (2014)[59]qui cite en exemple des audits ou évaluations partagées avec des ONG environnementales comme cela a été proposé avec l'écolabel FSC[60].

Membres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ian R. Kenyon and Daniel Feakes, The Creation of the Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons : A Case Study in the Birth of an Intergovernmental Organisation (Cambridge University Press, 2007: (ISBN 9067042412)), p. 181.
  2. Cary Coglianese and Jennifer Nash (2001), Regulating from the Inside : Can Environmental Management Systems Achieve Policy Goals ? (Resources for the Future: (ISBN 1-891853-41-4)), p. 64.
  3. a et b [1], consulté 2015-09-20
  4. Manufacturing Chemists' Association, The Chemical Industry Facts Book (Manufacturing Chemists' Association, Inc., 1961), p. 151.
  5. 150 companies
  6. a b et c prnewswire American Chemistry Council Celebrates Launch of 'essential2' Campaign Print Advertising Begins in USA Today and Roll Call, Capitol Hill Product Fair and Reception Part of Day's Activitie
  7. The American Chemistry Council (ACC) announced today that it has launched advertisements complimenting Sen. Roy Blunt (R-MO) for his support of policies that will grow the economy and create jobs in the Show-Me State, Washington 2015-09-08
  8. The business of chemistry by the numbers
  9. Manufacturing Chemists' Association (US). (1957). Technical data on plastics. Manufacturing Chemists' Association.
  10. Manufacturing Chemists' Association (US). (1955). Chemical Statistics Handbook. Manufacturing Chemists' Association.
  11. Manufacturing Chemists' Association (US), & Manufacturing Chemists' Association (US). General Safety Committee. (1972). Guide for safety in the chemical laboratory. Van Nostrand Reinhold Company.
  12. Manufacturing Chemists' Association (US). Safety, & Fire Protection Committee. (1962). Case Histories of Accidents in the Chemical Industry (Vol. 2). Manufacturing Chemists' Association.
  13. Buzzell, J. C., Thompson, C. H., & Ryckman, D. W. (1969). Behavior of Organic Chemicals in the Aquatic Environment: Part III--Behavior in Aerobic Treatment Systems (activated sludge): Research Report from the Environmental and Sanitary Engineering Laboratories of Washington University, St. Louis, for the Manufacturing Chemists Association. Manufacturing Chemists Association.
  14. Warner, A. J., Baum, B., & Parker, C. H. (1972). Plastics Solid Waste Disposal by Incineration Or Landfill: Report of a Research Study, December 1971. Manufacturing Chemists' Association.
  15. ex : Warner, A. J., Parker, C. H., & Baum, B. (1971). Solid Waste Management of Plastics: Report of a Research Study. Manufacturing Chemists' Association.
  16. Gaffey, W. R. (1976). A brief overview of occupational epidemiology. Manufacturing Chemists Association.
  17. Hartung, R. (1974). An evaluation of toxicological and environmental issues associated with phthalic acid esters. Manufacturing Chemists Association.
  18. Promote and protect the business of chemistry’s leadership in driving innovation, creating jobs and enhancing safety in our performance, processes and products. source : http://www.americanchemistry.com/Membership/MemberCompanies
  19. [Plastics.org Best of the Net] A portal to the web sites of the American Plastics Council, consulté 2015-09-19.
  20. Clearinghouse on Environmental Advocacy and Research, project of the Environmental Working Group, Information on American Legislative Exchange Council, archived organizational profile, archivé par Wayback Machine 2 décembre 2000, consulté 19 août 2011
  21. ALEC "works to advance the fundamental principles of free-market enterprise, limited government, and federalism at the state level through a nonpartisan public-private partnership of America's state legislators, members of the private sector and the general public". source: "About ALEC" ; American Legislative Exchange Council Website
  22. American Legislative Exchange Council, States & Nation Policy Summit Agenda, organizational conference brochure, November 30-December 2, 2011, on file with CMD
  23. American Legislative Exchange Council, Energy, Environment and Agriculture Task Force Member Directory, organizational document, 1er juillet 2010, document obtenu et communiqué par Common Cause, 2012
  24. Nick Snow, "EPA issues proposed endangerment finding on GHGs," Oil & Gas Journal, 20 avril 2009.
  25. campagne "Support TSCA Modernization - Now!" (...) Congress must act to pass this legislation", consulté 2015-09-20
  26. Ex : communiqué : WASHINGTON (Sept. 10, 2015) – U.S. Congressman Reid Ribble (R-WI-08) introduced the “Safe, Flexible and Efficient Trucking Act, ” today. The American Chemistry Council’s (ACC) President and CEO Cal Dooley issued the following statement regarding the introduction of this important legislation, consulté 2015-09-20
  27. Innovation » Environment , consulté 2015-09-20
  28. AAC (2015), ACC Runs Issue Ads Supporting Senators Blunt, Portman and Toomey, consulté 2015-09-20
  29. On the road with #ACCaugust ; American Chemistry, 2015-09-08, consulté 2015-09-19]
  30. Esther D'Amico (2007) ACC Launches New Essential2 Ad Campaign ; 23 octobre 2007, IHS Chemical Week, IHS Inc
  31. PRwatch (2006) Essential2: Better Flacking Through Chemistry, par Diane Farsetta 2006-04-18
  32. Site web de la campagne publicitaire et de lobbying en faveur de la chimie financé par l'ACC
  33. [2], businesswire.com
  34. [3]
  35. a b c d et e ICIS (2007) ACC boosts funding for essential2 campaign, brève publiée le 11 June 2007 (d'après ICIS Chemical Business comme source) ICIS ; Trusted market intelligence for the global chemical, energy and fertilizer industries
  36. [4]
  37. Communiqué : ACC Comments on EPA's Final Clean Power Plan ; The American Chemistry Council (ACC) issued the following statement in response to the release of the U.S. Environmental Protection Agency’s (EPA) final greenhouse gas (GHG) regulations for electric generating units (EGUs), also known as the Clean Power Plan (CPP):, Washington, publié 2015-08-03, consulté 2015-09-20
  38. (en) « Opensecrets.org », sur le site du Center for Responsive Politics (consulté le )
  39. Johnson, E. (2012). Foreword: Why this Book?. In Sustainability in the Chemical Industry (p. 1-14). Springer Netherlands.
  40. a et b Faber D (2009). Poisoning American politics : The colonization of the state by the polluter-industrial complex. Socialism and Democracy, 23(1), 77-118.
  41. Kamieniecki S & Kraft M.E (2007), Conclusions: The Influence of Business on Environmental Politics and Policy. Business and Environmental Policy: Corporate Interests in the American Political System, 329.
  42. Mac Sheoin, T. (2015). Controlling Chemical Hazards: Global Governance, National Regulation ?. Social Justice, 41(1-2), 101.
  43. Kerret, D., & Tal, A. (2005). Greenwash or Green Gain: Predicting the Success and Evaluating the Effectiveness of Environmental Voluntary Agreements. Penn St. Envtl. L. Rev., 14, 31.
  44. Lyon T.P & Maxwell J.W. (2011) Greenwash: Corporate environmental disclosure under threat of audit. Journal of Economics & Management Strategy, 20(1), 3-41.
  45. Garcia-Johnson, R. (2002, July). Road from Rio. In Forum for Applied Research and Public Policy (Vol. 16, No. 4, p. 6). University of Tennessee, Energy, Environment and Resources Center. (extrait)
  46. Hardell, L., Walker, M. J., Walhjalt, B., Friedman, L. S., & Richter, E. D. (2007). Secret ties to industry and conflicting interests in cancer research. American journal of industrial medicine, 50(3), 227-233 (lien vers la revue).
  47. Conzelmann, T. (2012). A procedural approach to the design of voluntary clubs: negotiating the Responsible Care Global Charter. Socio-Economic Review, 10(1), 193-214 (résumé).
  48. Potoski, M., & Prakash, A. (2012). Green clubs: Collective action and voluntary environmental programs. Available at SSRN 2186554.
  49. "Facts About BPA" Bpafacts.org. consulté 2013-06-17.
  50. Projet de loi "(Bill Document)" ; Legislature.ca.gov. consulté 2013-06-17
  51. American Chemistry Council (2010). 2008 National Postconsumer Recycl ed Plastic Bag and Film Report. Consulté à partir de http://www.plasticbagrecycling.org/08.0/2008FilmReport.pdf
  52. « Californie Watch » est un projet porté par un Centre promouvant le journalisme d'enquête ; voir Susanne Rust Plastics industry edited California's environmental textbook, San Jose Mercury News, August 19, 2011
  53. Chris Roberts Lobbyists Write Plastic Bags into Textbooks, NBC Bay Area, 2011-08-21
  54. Susanne Rust State taking harder look at plastic bag curriculum San Francisco Chronicle, 2011-08-04
  55. Mac Sheoin, T. (2015). Controlling Chemical Hazards : Global Governance, National Regulation ?. Social Justice, 41(1-2), 101.
  56. Logar, N. (2011). Chemistry, green chemistry, and the instrumental valuation of sustainability. Minerva, 49(1), 113-136.
  57. Eisner M.A (2004) Corporate Environmentalism, Regulatory Reform, and Industry Self‐Regulation: Toward Genuine Regulatory Reinvention in the United States. Governance, 17(2), 145-167 (résumé).
  58. Franco Furger (2002), Assessing the Credibility of Voluntary Codes : A theoretical framework.National academy of Sciences, p. 283 et suivantes in Committee on the Human Dimensions of Global Change, National Research Council, Division of Behavioral and Social Sciences and Education, Board on Environmental Change and Society National Academies Press, 13 juin 2002 - 368 pages
  59. Gale, F. (2014). Four Models of Interest Mediation in Global Environmental Governance. Global Policy, 5(1), 10-22.
  60. (résumé)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • American Chemistry Council, United States of America, The Chlorine Institute, Inc., & United States of America. (2001). Site Security Guidelines for the US Chemical Industry (résumé).
  • Manual B.P.S.G (2001). American Chemistry Council Olefins Panel. American Chemistry Council.