Alpha Scuti

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α Scuti
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 18h 35m 12,428s[1]
Déclinaison −08° 14′ 38,65″[1]
Constellation Écu de Sobieski
Magnitude apparente +3,85[2]

Localisation dans la constellation : Écu de Sobieski

(Voir situation dans la constellation : Écu de Sobieski)
Caractéristiques
Type spectral K3III[3]
Indice U-B +1,54[2]
Indice B-V +1,33[2]
Indice R-I +0,68[2]
Variabilité suspectée[4]
Astrométrie
Vitesse radiale +36,50 ± 0,18 km/s[5]
Mouvement propre μα = −17,00 mas/a[1]
μδ = −313,52 mas/a[1]
Parallaxe 16,38 ± 0,22 mas[1]
Distance 199 ± 3 al
(61,1 ± 0,8 pc)
Magnitude absolue −0,08[6]
Caractéristiques physiques
Rayon 22 R[5]
Gravité de surface (log g) 2,0[5]
Luminosité 151 L[5]
Température 4 217 K[5]
Métallicité [Fe/H] = −0,18[5]

Désignations

α Sct, 1 Aql[7], HR 6973, HD 171443, BD-08°4638, GC 25385, HIP 91117, LTT 7377, NLTT 46679, NSV 1105, SAO 142408[8]

Alpha Scuti (α Sct / α Scuti) est l'étoile la plus brillante de la constellation de l'Écu de Sobieski. Sa magnitude apparente est de 3,85[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, elle est située à environ ∼ 199 a.l. (∼ 61 pc) de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +36,5 km/s[5].

Description[modifier | modifier le code]

Alpha Scuti est une géante orange évoluée de type spectral K3III[3]. Son rayon est 22 fois plus grand que le rayon solaire, elle est 151 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 217 K[5]. C'est une étoile variable suspectée dont la magnitude apparente a été observée varier entre 3,81 et 3,87[4].

Désignations[modifier | modifier le code]

α Scuti était auparavant connue en tant que 1 Aquilae[7]. En effet, John Flamsteed ne reconnaissait pas l'Écu comme une constellation à part entière et inclut plusieurs de ses étoiles dans la constellation de l'Aigle. La désignation « α Scuti » fut attribuée à l'étoile non pas par Bayer (qui vécut avant qu'Hevelius ne crée la constellation) mais ultérieurement par Benjamin Gould en 1879[7],[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) N. N . Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
  5. a b c d e f g et h (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b et c (en) M. Wagman, « Flamsteed's Missing Stars », Journal for the History of Astronomy, vol. 18, no 3,‎ , p. 209-223 (DOI 10.1177/002182868701800305, Bibcode 1987JHA....18..209W, lire en ligne)
  8. (en) * alf Sct -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) Ian Ridpath, « Scutum - The Shield », sur Ian Ridpath's Star Tales (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]