Alain Gandolfi
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Activités | |
| Enfant |
Françoise Gandolfi, Jean-Marie Gandolfi et Daniele Bietenhader |
| A travaillé pour | |
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| Distinction | 1997 : Ordre des Palmes académiques 2000 : Chevalier de la Légion d'honneur |
Alain Gandolfi est un professeur de droit public français né le 27 mars 1927 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et décédé le 19 janvier 2009 à Venelles (Bouches-du-Rhône)[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Alain Gandolfi effectue ses études secondaires au Lycée Thiers à Marseille en 1940. En raison du contexte de l'époque, il poursuit ensuite sa formation par correspondance. Il obtient son baccalauréat, première partie en 1944, puis la deuxième partie en 1945[2] .
Après un engagement volontaire, il réalise son service militaire et se prépare à intégrer l'École de l'air. Par la suite, il se prépare également au concours d'entrée de l'École nationale de la France d'outre-mer, où il est admis en 1947. Simultanément, il suit des études de droit à la Faculté de droit de Paris et obtient sa licence en 1949[source secondaire souhaitée].
En 1949, Alain Gandolfi part pour l'Afrique Noire où il exerce diverses fonctions administratives. Il débute au Cameroun, puis au Sénégal. Durant cette période, il obtient plusieurs diplômes de troisième cycle : un D.E.S. de Droit Public, d'Histoire du Droit et de Droit romain, ainsi qu'un D.E.S. de Science Politique. Il soutient une thèse de doctorat en Droit public en 1959[source secondaire souhaitée].
Au Cameroun, Alain Gandolfi occupe plusieurs postes de chef de circonscription, avant de devenir directeur de cabinet du Premier Ministre, Ahmadou Ahidjo. Au Sénégal, il est chef de circonscription en Casamance, puis conseiller technique au Ministère des affaires étrangères à Dakar, auprès du Président Léopold Sédar Senghor[source secondaire souhaitée].
En 1961, il retourne définitivement en France métropolitaine. Il devient maître de conférence en droit public, d'abord à la Faculté de droit de Clermont-Ferrand, puis à Aix-en-Provence. Il mène également plusieurs missions en France, Outre-mer et à l'étranger[source secondaire souhaitée].
Alain Gandolfi prend sa retraite en 1992. Il est décoré de l'Ordre des Palmes académiques en 1997 et reçoit l'Insigne de Chevalier de la Légion d'honneur en 2000[4].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Quelques publications d'Alain Gandolfi[2],[5],[6]:
- L'administration territoriale en Afrique Noire de langue française, La Pensée universitaire, Aix-en-Provence, 1959. [Thèse]
- La société internationale (en collaboration avec R. Osmont), Armand Colin, Paris, 1964.
- La Route de la rivière gelée, Autrefois la barbarie en Afrique noire.
- Nicaragua, la difficulté d'être libre, Karthala, Paris, 1983.
- Les institutions internationales, Masson[7], 2e édition, Paris, 1986.
- Le système politique de l'Amérique latine (en collaboration avec J. Lambert), P.U.F., Collection Thémis, Paris, 1989.
- Le système antarctique, P.U.F., Collection Que sais-je?, Paris, 1989.
- Les mouvements de libération nationale, P.U.F., Collection Que sais-je?, Paris, 1989.
- Les luttes armées en Amérique latine, P.U.F., Collection Perspectives internationales, Paris, 1991.
- La perestroïka et le tiers monde, P.U.F., Collection Politique d'aujourd'hui, Paris, 1992[2].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « GANDOLFI : tous les avis de décès », sur avis-deces.linternaute.com (consulté le )
- Xavier Pryen, « Alain Gandolfi Biographie et Distinctions », sur L'Harmattan (consulté le )
- « 18 février 1958 : Ahmadou Ahidjo est nommé Premier ministre du Cameroun », sur Histoire du Cameroun, (consulté le )
- Décret du 31 décembre 1999 portant promotion et nomination (lire en ligne)
- « Alain Gandolfi - Tous les livres - Librairie Eyrolles », sur www.eyrolles.com (consulté le )
- « Search | PUF », sur www.puf.com (consulté le )
- « Elsevier Masson - Livres, ebooks, revues et traités EMC pour toutes spécialités médicales et paramédicales », sur www.elsevier-masson.fr (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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