Mariam Abou Zahab

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 15 août 2021 à 20:56 et modifiée en dernier par Necrid Master (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Mariam Abou Zahab
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Marie-Pierre Geneviève WalquemanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
Prononciation

Marie-Pierre Walquemanne dite Mariam Abou Zahab après sa conversion à l’islam, née en février 1952 à Hon-Hergies (Nord) et morte le à Paris-15e, est une chercheuse orientaliste française. Elle est chercheuse et professeure d'université.

Biographie

Née dans une petite commune du Nord, Hon-Hergies, à la frontière franco-belge, Marie-Pierre Walquemanne fait des études secondaires à Valenciennes, puis des études supérieures à l'Institut d'études politiques de Paris (IEP), dont elle est diplômée en 1972, ainsi qu'à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO)[1],[2].

Docteure en science politique, elle enseigne dans les établissements qu'elle a fréquenté lorsqu'elle était étudiante, à l'Institut d'études politiques de Paris (IEP), et à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Elle est chercheuse au Centre d'études et de recherches internationales (CERI) à Paris et collabore notamment aux Cahiers d'études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien (CEMOTI) sur des sujets relatifs à l'Afghanistan et au Pakistan contemporains[3]. Parlant arabe, ourdou, persan, punjabi, elle est également connue pour ses ouvrages, ses articles mais aussi ses pérégrinations avec différents moyens (moto, dromadaire, à pied…) en Afghanistan, en Iran, au Pakistan, en Inde, etc. Elle s'est rendue au Bangladesh lors de l’appel d’André Malraux sur la situation dans ce pays. En 1975, elle est à Beyrouth, lorsqu'éclate la guerre du Liban. Convertie à la religion musulmane chiite, elle épouse à Damas Nazem Abou Zahab.

Elle a apporté également son concours à l'organisation non-gouvernementale AFRANE[1],[2], au nom de laquelle elle a effectué, dans des conditions sécuritaires difficiles, à l'époque de l'invasion soviétique en Afghanistan, plusieurs missions d'aide aux populations civiles sinistrées.

Elle meurt début et est enterrée au cimetière chiite de Najaf, en Irak[2],[4].

Ouvrages

  • Mariam Abou-Zahab et Olivier Roy, Réseaux islamiques : la Connexion afghano-pakistanaise, coll. « CERI-Autrement », Éditions Autrement, 2002 (ISBN 978-2-74670239-4).
    • réédition en poche, Hachette-Littératures, collection Pluriel, 2004, (ISBN 978-2-01279194-7).
    • en anglais sous le titre Islamist Networks: The Afghan-Pakistan Connection, Columbia University Press, The CERI Series in Comparative Politics and International Studies, 2004 (ISBN 978-0-23113364-7).
  • Mariam Abou-Zahab, Pakistan A Kaleidoscope of Islam, ed. Christophe Jaffrelot, coll. Comparative Politics and International Studies, Hurst & Company, 2020 (ISBN 978-1-78738-322-7).

Notes et références

  1. a et b Pénélope Théry, « Marie-Pierre Walquemanne, chercheuse orientaliste mondialement célèbre, est décédée », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne)
  2. a b et c Jean-Pierre Perrin, « Le dernier voyage de Mariam Abou Zahab », Libération,‎ (lire en ligne)
  3. « Pakistan : Les talibans ne veulent pas discuter avec le régime », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. « Décès de la chercheuse Mariam Abou Zahab, spécialiste de l’Afghanistan », sur Mizane

Liens externes