Léo Palacio

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 1 février 2021 à 13:08 et modifiée en dernier par Vlaam (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Léo Palacio, né à Oran (Algérie française) le et mort à Fenouillet (Haute-Garonne) le , est un journaliste français.

Biographie

Pupille de la Nation, il suit des études supérieures de lettres, d'espagnol et d'histoire de l'art hispano-mauresque. Il devient journaliste, correspondant de guerre en Espagne pour l'agence Keystone, du côté des forces républicaines, à l'âge de 23 ans[1]. Mobilisé en 1939 dans un régiment d'artillerie, il est rapatrié en 1940 en Algérie.

Il s'engage dans la Résistance en 1941 à Oran[2]. Il participe, dans la clandestinité, au débarquement américain du . Il est alors nommé correspondant militaire pour le journal Combattant 44, destiné à l'armée française basée en Afrique du Nord. Il participe ensuite aux combats pour la Libération de la France. Il collabore à L'Écho d'Oran dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, tout en assurant les fonctions de correspondant du quotidien Le Monde à Oran[3]. Expulsé d'Algérie le , il entre alors au Monde où il achève sa carrière en tant que correspondant régional pour Midi-Pyrénées, le Pays basque et la Catalogne.

Publications

  • Espagne d'hier, d'aujourd'hui, de demain, Alger, Machado
  • Le dernier Atlante, Alger, Machado
  • De la Tunisie au Tyrol, Oran, André Fouques
  • Les Pieds-Noirs dans le monde, Paris, éditions John Didier, 1968
  • 1936 : La Maldonne espagnole ou la Guerre d'Espagne comme répétition générale du deuxième conflit mondial, préface d'André Fontaine, Toulouse, Privat, 1986

Distinctions

Liens externes

Notes et références

  1. Il réussit, en juillet 1936, à photographier deux bombardiers Savoia Marchetti qui ont dû se poser en catastrophe près de l'embouchure de la Moulouya ; André Fontaine souligne : « C'est la première preuve tangible qu'on allait détenir de l'intervention italienne dans la guerre d'Espagne » (préface de 1936 : La Maldonne espagnole)
  2. Dans le réseau Henri d'Astier de la Vigerie
  3. Jacques Isnard, Le Monde, 31 octobre 2008