Jacques Ozouf
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René Ozouf (d) |
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Marianne Ozouf (d) |
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Philippe Ozouf (d) |
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Pierre Brossolette (oncle) |
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Jacques Ozouf, né le à Alençon et mort le à Limogne-en-Quercy, est un historien français, spécialiste de l'histoire française des XIXe et XXe siècles.
Biographie
Fils de Marianne et René Ozouf, il était le frère de Philippe Ozouf (1925-2016), résistant, philologue, slaviste, professeur de russe à l’Université de Clermont-Ferrand II[1].
Après ses études secondaires au lycée Henri-IV à Paris, il obtient l'agrégation d'histoire en 1954 à la Sorbonne, où il rencontre également sa femme Mona Sohier, qui deviendra Mona Ozouf.
Neveu du résistant Pierre Brossolette, il adhère au PCF, mais le quitte après l'insurrection de Budapest en 1956[2]. Très attaché aux valeurs républicaines laïques, il entreprend, avec l'aide de sa femme, un travail porté sur les instituteurs de l'école publique d'avant-guerre. En 1971, il devient directeur d'études à l'EHESS. Il participe également au débat public dans des revues comme Le Nouvel Observateur et Esprit. Il est considéré comme un des meilleurs spécialistes de l'analyse électorale de son époque[3].
Sources
- Nécrologie de Philippe Ozouf par Régis Gayraud dans la Revue des études slaves : https://journals.openedition.org/res/906
- Philippe-Jean Catinchi, « Jacques Ozouf », Le Monde, 2 août 2006.
- Jacques Julliard, Michel Winock, Dictionnaire des intellectuels français, Ed. Seuil, p. 851.
Publications
- Nous, les maîtres d'école..., Gallimard/Julliard, 1967.
- Lire et écrire : l'alphabétisation des Français de Calvin à Jules Ferry avec François Furet, Minuit, « Le sens commun », 1977.
- La République des instituteurs avec Mona Ozouf, Seuil/Gallimard, « Hautes Études », 1992.