Constantin Guys

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Constantin Guys
Constantin Guys par Félix Nadar.
Biographie
Naissance
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Flessingue ou Flessingue (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
Paris (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Père
François Lazare Guys (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Autres informations
Conflit
Œuvres principales
Dans la rue (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Plaque au n°80 rue de Provence ({{9e}} arrondissement de Paris), où il vit de 1871 à 1885.

Constantin Guys est un dessinateur et peintre français, né le à Flessingue (Pays-Bas) et mort le à Paris.

Biographie

Plaque au n°80 rue de Provence (9e arrondissement de Paris), où il vit de 1871 à 1885.

Constantin Guys est issu d'une famille de La Ciotat, fils de François-Lazare Guys (1752-1843), vice-consul de France et commissaire de la marine. Il débute par la carrière militaire. Très jeune, âgé d'à peine 19 ans, il s'embarque à Marseille sur un bateau danois, Le Jupiter, en octobre 1821 pour participer à la guerre d’indépendance grecque ; nombre de membres de sa famille, notamment son père, avaient depuis deux siècles fréquenté le Levant, comme négociants ou agents consulaires[1].

En 1830, il acquiert une notoriété dans le domaine des arts, par des dessins et des lithographies. Toute sa vie, il demeure fidèle à ces deux modes d'expression, qui lui permettent de devenir un chroniqueur prolifique et brillant de la vie de son temps.

En 1854 et 1855, il se rend en Crimée et illustre les événements de la guerre de Crimée pour le magazine britannique The Illustrated London News.

Il est le dédicataire du poème Rêve parisien de Charles Baudelaire (publié dans le recueil Les Fleurs du mal)[2]. Baudelaire rédige à propos de son œuvre Le Peintre de la vie moderne, que l'on peut considérer comme un essai ou un éloge, et dans lequel il définit notamment la notion de modernité.

Constantin Guys meurt le à Paris, et est inhumé au cimetière parisien de Pantin dans la 14e division.

Œuvres

Collections publiques

En France

Autres pays

Notes et références

  1. Denys Barau, Une histoire du mouvement philhellène (1821-1829), Honoré Champion, 2009, p. 419.
  2. Robert Kopp, Danses macabres, in Charles Baudelaire, Le Magazine littéraire/Nouveaux regards, 2014, p. 61
  3. « Deux Ouvrières en promenade, vues de dos », notice no 07480012028, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  4. « La Promenade au bois de Boulogne », notice no 07480012026, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  5. « Les Honneurs militaires rendus à un équipage royal », notice no 07480012027, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  6. « Trois Dames espagnoles en promenade », notice no 07480012025, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  7. « À l'Entracte », notice no 50350503940, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  8. « Au Bal Mabille », notice no 50350231510, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  9. « Au Bal public », notice no 50350231509, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  10. « Au Salon, scène de maison close », notice no 50350123920, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. « Aux Champs Elysées », notice no 50350039409, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  12. « Bal public », notice no 50350123917, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  13. Notice sur www.e-mca.ti.ch
  14. (en) « Fille », sur numeriques.be (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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