Louis Steinheil

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Louis Charles Auguste Steinheil
Louis Charles Auguste Steinheil,
photographie par Antoine Meyer (1890).
Strasbourg, Bibliothèque nationale et universitaire.
Naissance
Décès
(à 70 ans)
Paris
Sépulture
Nom de naissance
Louis Charles Auguste SteinheilVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Lieu de travail
A influencé
Fratrie
Emma Steinheil (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant

Louis Charles Auguste Steinheil né le à Strasbourg et mort le à Paris est un peintre, illustrateur, cartonnier et verrier français.

Il est spécialisé dans l'art religieux.

Biographie

Auguste Steinheil est le fils de Louis Steinheil (Ribeauvillé, 1781 - Paris, 1855) peintre verrier à Nancy, et de Marguerite Frédérique D'Emmerich (1790-1858).

Sa sœur Emma Steinheil (1817-1888) épouse en 1838 le peintre Ernest Meissonier, avec lequel il collaborera à diverses occasions.

En 1833, il entre à l'École des beaux-arts de Paris où il est élève du peintre d'histoire Henri Decaisne et du sculpteur David d’Angers.

Sociétaire de la Société des artistes français, il débute au Salon de 1836 avec une scène de genre intitulée Consolation (localisation inconnue). Il exposera tous les ans jusqu'en 1855. Pendant cette période, il gagne sa vie en illustrant plusieurs romans et des ouvrages religieux.

Spécialiste de l'histoire chrétienne et de l'époque médiévale, il acquiert une grande notoriété tant comme peintre décorateur que comme cartonnier de vitraux réalisés par une vingtaine de peintres verriers différents.

Pour produire les cartons en grande quantité, il se base sur le principe des dessins des cartons de haute-lice en réalisant une ébauche, grandeur réelle, au crayon sur du papier ou du calque. Le carton définitif est un décalque à l'encre de chine de l'ébauche modifiée sur lequel sont indiquées au crayon les instructions pour la réalisation. Les détails de la peinture et la grisaille sont alors réalisés directement par le maître-verrier et l'atelier associés[réf. nécessaire].

Pour ses fresques, il semblerait que Steinheil utilise une technique de report semblable à celle qu'il utilise pour les grands vitraux, car sous la détrempe on ne distingue jamais que l'ébauche en noir, sans retouches, reprise dans le dessin[réf. nécessaire].

Il collabore avec les architectes Eugène Viollet-le-Duc, Jean-Baptiste Lassus, Émile Boeswillwald qui conduisirent les grandes restaurations du XIXe siècle.

Vie privée

De son mariage avec Aimée Émilie Odit vers 1835 sont nés :

  • Marie Steinheil (1847-1920), épouse d'Adolphe Geoffroy (1844-1915), sculpteur, lui-même fils de Victor Geoffroy-Dechaume (1816-1892), sculpteur et ami d'Auguste Steinheil ;
  • Adolphe Steinheil, peintre, né le et retrouvé assassiné le avec sa belle-mère, époux de Marguerite Steinheil, née Japy (1869-1954).

Œuvres

Vitraux

Fresques

Illustrations

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Notes et références

Voir aussi

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Bibliographie

Liens externes