Denis Masséglia
Denis Masséglia | |
Denis Masséglia lors des Ping Awards 2018. | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
En fonction depuis le (7 ans, 4 mois et 19 jours) |
|
Élection | 18 juin 2017 |
Réélection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 5e de Maine-et-Loire |
Législature | XVe |
Groupe politique | LREM |
Prédécesseur | Gilles Bourdouleix (CNIP) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nice (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | LREM |
Diplômé de | ICAM |
Profession | Ingénieur mécanique chez Thales |
Site web | denismasseglia.fr |
modifier |
Denis Masséglia, né le à Nice, est un homme politique français. Ingénieur mécanique de profession, il est élu député de la cinquième circonscription de Maine-et-Loire pour La République en marche, lors des élections législatives de juin 2017.
Biographie
Denis Masséglia, diplômé d'un baccalauréat scientifique, étudie au sein d'une école d'ingénieur en alternance à Toulouse. En 2005, il travaille dans une entreprise de sous-traitance mécanique, produisant des pièces détachées pour Thalès et Airbus, comme responsable technique. Fan de jeux vidéo, après The Legend of Zelda: A Link to the Past, Unreal Tournament et Total Annihilation, il s'investit fortement dans World of Warcraft à partir de 2007. Il intègre la guilde des « Croisés », qui est alors l'une des meilleures du jeu. Dans un portrait de France Info, il raconte avoir totalisé plus de 300 jours de jeu sur son personnage principal. En 2015, il fonde une société de réparation de consoles de jeux vidéos[1],[2].
Denis Masséglia se présente aux élections législatives de juin 2017 dans la cinquième circonscription de Maine-et-Loire, investit par La République en marche. Il obtient 47,63 % des voix exprimées au premier tour[3], puis 68,37 % des voix au second, face au divers droite Patrice Brault[4]. Il entre en fonction le et intègre le groupe La République en marche.
Sous son impulsion, l’Assemblée nationale crée en mars 2018 un groupe d’étude sur les jeux vidéo dont il devient président[5] Il remet le , à la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, un document rassemblant 16 propositions de recommandations sur l’esport[6]. Au cours de son mandat, il rend également un rapport sur la diplomatie économique de la France[7],[8] de même qu'un rapport à propos de l'instauration d'une taxe sur les services numériques en 2019[9].
En , des Gilets jaunes interpellent le député lors d’une célébration en circonscription, ils se plaignent « de n’être pas entendus par leurs élus »[10]. Denis Masséglia invite alors un Gilet jaune à le suivre dans son quotidien de parlementaire durant une semaine[11].
Vie privée
Denis Masséglia est marié et père de trois enfants.
Notes et références
- Matthieu Deprieck, « Tupperwares et parties de Warcraft, quand les nouveaux députés découvrent l'Assemblée », sur Les Inrocks, (consulté le ).
- Vincent Matalon, « Denis Masséglia, député LREM : « Être identifié comme le « gamer » de l'Assemblée ? Ça ne me dérange pas » », sur France Info, (consulté le ).
- « Législatives. A Cholet, Denis Masséglia a bousculé les repères », Ouest-France, (lire en ligne)
- « Denis Masséglia, l'inconnu qui fait basculer Cholet », Ouest-France, (lire en ligne)
- « Le groupe d’études jeux vidéo à l’Assemblée veut se pencher sur les conditions de travail », Le Monde, (lire en ligne)
- Commission des affaires économiques, Communication du groupe de travail sur l’e-sport, (lire en ligne)
- Rapport d’Information N° 1241 sur la Diplomatie économique, au nom de la Commission des affaires étrangères, , par Pierre Cordier et Denis Masseglia
- Exporter ? Une question de culture avant tout…, lefigaro.fr, 25 septembre 2018, par Marie Visot
- Rapport pour avis n° 1819 sur le projet de loi portant création d’une taxe sur les services numériques et modification de la trajectoire de baisse de l’impôt sur les sociétés, 27 mars 2019, fait au nom de la Commission des affaires étrangères
- « Vis ma vie ! un député invite un gilet jaune à le suivre durant une journée » (consulté le )
- « Cholet. Ce Gilet jaune suit le député durant une semaine », Ouest-France, (lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :