Marie-Madeleine (cotre)
Marie-Madeleine | |
Au port de Saint-Vaast-la-Hougue | |
Type | Cotre |
---|---|
Gréement | cotre à tapecul |
Histoire | |
Architecte | Pierre Bellot |
Chantier naval | Bellot et Lécrivain, Saint-Vaast-la-Hougue |
Lancement | 1934 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 22 m |
Longueur de coque | 14 m |
Maître-bau | 4,65 m |
Tirant d'eau | 2 m |
Déplacement | 25 tonnes |
Voilure | 193 m² (6 voiles) |
Propulsion | Ivecco 115 cv |
Carrière | |
Armateur | Assoc. Marie-Madeleine |
Pavillon | France |
Port d'attache | Saint-Vaast-la-Hougue France |
Protection | Classé MH (1984) |
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Le Marie-Madeleine est un cotre à tapecul, type « cordier du Cotentin », construit en 1934 par Pierre Bellot au chantier naval de Saint-Vaast-la-Hougue dans le Cotentin.
Il navigue pour l'usage des adhérents de l'Association Marie-Madeleine.
Son immatriculation ancienne était CN 666836 (Caen) ; c'est désormais CH 3093 (quartier maritime de Cherbourg).
Le Marie-Madeleine fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [1].
Le Marie-Madeleine a également le label BIP (Bateau d'intérêt patrimonial)[2] de la Fondation du patrimoine maritime et fluvial.
Histoire
[modifier | modifier le code]Ce bateau de pêche est construit pour le patron-pêcheur Paul Clarke de Barfleur. Son activité de pêche se termine en 1967 : il est vendu au DeauvilleYacht-club (DYC) comme bateau de service.
En 1975, le Marie-Madeleine est déclaré impropre à la navigation et abandonné comme épave dans le port de Deauville.
En 1977, l'épave est rachetée pour un franc symbolique par Jacques Dadure, qui le restaure pendant huit ans.
Après son classement comme monument historique, l'Association Marie-Madeleine est créée en 1985 dans le but de la préservation et de l'entretien de ce premier bateau du patrimoine maritime normand.
Le Marie-Madeleine est présent chaque année à diverses manifestations nautiques sur les côtes de France. Il navigue avec l'aide des adhérents de l'association.
Le , la Marie-Madeleine s'échoue sur les rochers des îles Saint-Marcouf[3]. Ses 14 passagers et ses deux marins sont sauvés. Mais le bateau sombre quelques jours après, le 9 septembre[4].
La Marie-Madeleine est renflouée en deux fois par des ballons gonflables par Bertrand SCIBOZ et la société CERES le à l'aide de ballons gonflables, il est ramené d'abord ramené à la jetée[5] de Saint-Vaast-la-Hougue[6], puis enfin au port.
Après de nombreuses tractations, la Marie-Madeleine est en partie rachetée par un particulier qui obtient les subventions nécessaires à sa réparation aux chantiers de Saint-Vaast-la-Hougue.
Fin 2021, la restauration était toujours en cours.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice no PM14000280, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Site Fondation du patrimoine maritime et fluvial
- « Échoué, le “Marie-Madeleine” risque de sombrer », Ouest-France, 7 septembre 2015.
- « Le “Marie-Madeleine” gît entre les îles Saint-Marcoux », Ouest-France, 11 septembre 2015.
- « Plongées & Renflouement du cotre Marie-Madeleine » (consulté le )
- « Saint-Vaast : le Marie-Madeleine renfloué », sur Ouest-France