Aller au contenu

Château de Montcoy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 6 avril 2022 à 16:38 et modifiée en dernier par Мя Масніи (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Château de Montcoy
Image illustrative de l’article Château de Montcoy
Début construction 1670
Fin construction 1870
Propriétaire initial Etienne Lantin
Propriétaire actuel Propriété d'une personne privée
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1996)
Coordonnées 46° 47′ 39″ nord, 4° 59′ 34″ est
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Localité Montcoy
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
(Voir situation sur carte : Saône-et-Loire)
Château de Montcoy
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Château de Montcoy
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Montcoy

Le château de Montcoy est situé sur la commune de Montcoy en Saône-et-Loire, dans la Bresse chalonnaise.

Description

La masse de briques roses du château se détache sur la verdure du parc et de la forêt voisine. On pénètre dans une cour d'honneur par un grand pont en pierre à balustrades, au bout duquel deux lions sculptés marquent l'emplacement de l'ancien pont-levis démoli au milieu du XIXe siècle. Les douves subsistent de ce côté, profondes et bordées de parapets, qui épousent les contours de tours disparues.

Construit en brique avec chaînages d'angle harpés et encadrements de baies en pierre de taille, le château comporte un corps principal, de plan rectangulaire allongé, et deux ailes en retour, d'inégale longueur, dont l'étage de comble est éclairé par des lucarnes à fronton-pignon et des œils-de-bœuf sous des toits brisés. Au centre du corps de logis, s'élève un pavillon dont les façades, sur la cour et sur le parc, sont couronnées de grands frontons cintrés. Un pavillon de même type, couronné d'un fronton triangulaire, flanque l'extrémité de l'aile sud, bâtie au XVIIIe siècle. L'aile nord est prolongée par de petits bâtiments, vestiges du château du XVe siècle. Des bandeaux de pierre ornent la base des fenêtres.

La façade occidentale domine une pièce d'eau qui s'étend jusqu'à la forêt. Le tracé irrégulier du parc reprend celui de la forteresse primitive.

Le château est une propriété privée. Il est inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments historiques depuis 1996[1]. Les extérieurs se visitent sur demande.

Historique

Jusqu'à la fin du XVIIe siècle, le fief change de mains de nombreuses fois.

  • 1422 : Antoine de Granges, appartenant à une puissante maison féodale franc-comtoise, est le premier seigneur connu du lieu
  • 1443 : Thomas de Grammont (ou Grandmont), dont la famille est issue des barons de Granges, possède le fief
  • 1451 : Richard de Dammartin
  • du milieu du XVe siècle au milieu du XVIe siècle : maisons de Bauffremont et de Lugny
  • 1545 : maison de Montcony
  • XVIe siècle : familles des Jours
  • 1661 : François de Damas
  • 1670 : le précédent vend la seigneurie à Étienne Lantin (1610 - 1681), originaire de Chalon conseiller du roi et maître ordinaire en la Chambre des comptes de Dijon; ce dernier abandonne le château primitif et fait élever le bâtiment central de l'édifice actuel
  • XVIIIe siècle : l'arrière-petit-fils du précédent, colonel au régiment d'Enghien, fait ajouter l'aile gauche de la cour d'honneur sur des plans de l'architecte chalonnais Niepce
  • 1867 : décès d'Antoine Lantin, dernier baron de Montcoy, à l'âge de 93 ans
  • fin XIXe siècle : le petit-fils du précédent, le Père Bernard de Riverieulx de Varax (1842 - 1912), fils de Louis de Riverieulx de Varax (1807 - 1866) et de Nathalie Lantin de Montcoy (1809 - 1877), fait don du domaine à son cousin, Régis de Rivérieulx de Varax (1843 - 1920) dont les descendants possèdent toujours le château.

Armoiries

  • Riverieulx de Varax : D'azur, à une rivière d'argent surmontée d'un croissant du même.

Notes et références

  1. Notice no PA00113369, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Bibliographie

  • R. Oursel, Inventaire départemental, canton de Saint-Martin-en-Bresse, 1978.

Voir aussi