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Kurt Fluri

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Kurt Fluri
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le
(20 ans, 11 mois et 1 jour)
Législature 47e à 51e
Groupe politique libéral-radical (RL)
Commission CIP et CTT
(de 2003 à 2011: CAJ)
Membre de l’exécutif de la ville de Soleure
En fonction depuis
(39 ans)
Député au Grand Conseil du canton de Soleure

(14 ans et 7 mois)
Législature 1989-1993, 1993-1997, 1997-2001, 2001-2005
Biographie
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Soleure
Nationalité Suisse
Parti politique Parti libéral-radical
Profession Avocat-notaire

Kurt Fluri, né le à Soleure (originaire du même lieu et d'Herbetswil), est une personnalité politique suisse, membre du parti libéral-radical. Président de Soleure à partir de 1993, il devient conseiller national en 2003.

Biographie

Né d'une mère couturière et d'un père horloger qu'il perd très jeune[1], il étudie le droit aux universités de Bâle et de Berne. Il passe ensuite le brevet d'avocat et de notaire dans son canton d'origine et exerce comme avocat-notaire pendant neuf ans avant d'être élu président de commune.

Il est marié et père de cinq enfants. Il a le grade de colonel à l'armée, et a servi dans la justice militaire[2].

Parcours politique

Son intérêt pour la politique commence lorsqu'il rejoint une société d'étudiants à 16 ans. Deux ans plus tard, il fonde la section cantonale des jeunes libéraux-radicaux. En 1985, il est élu au Conseil communal (exécutif) de la ville de Soleure. Il intègre ensuite le Grand Conseil soleurois en 1989. Il prend la présidence de la ville en 1993, marquant le début d'un règne long de sept mandats[3].

Il est élu au Conseil national en 2003 et renonce alors à son siège au législatif cantonal. Réélu en 2007, il échoue face à Pirmin Bischof pour le poste de conseiller aux États lors des élections fédérales de 2011. Au National, il siège dans la Commission des transports et des télécommunications (CTT) et dans la Commission des institutions politiques (CIP), après avoir siégé de 2003 à 2011 dans la Commission des affaires juridiques (CAJ).

Homme discret et très travailleur, il se fait remarquer[4] lors du débat sur la mise en œuvre de l'initiative contre l'immigration de masse. Tenant d'une application plus souple, il réussit à imposer sa vision et devient la bête noire de l'UDC[1].

Notes et références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Kurt Fluri » (voir la liste des auteurs).

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. a et b Gabriel Sassoon, « L’éternel président est l’ennemi juré de l’UDC », 24Heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  2. (de) « Portrait », sur site personnel (consulté le )
  3. (de-CH) « Rekordverdächtig: Kurt Fluri (FDP) wird zum siebten Mal Stadtpräsident », Solothurner Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Sandrine Hochstrasser, « Kurt Fluri, la bête noire de l’UDC », ArcInfo,‎ (lire en ligne)

Liens externes