Aller au contenu

Henri Leclerc de Hauteclocque

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 janvier 2022 à 18:39 et modifiée en dernier par Sammyday (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Henri Leclerc de Hauteclocque
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 25 ans)
Phat DiemVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Henri François Marie-Thérèse de HautecloqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Résistant, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Père
Autres informations
Membre de
Grades militaires
Sous-lieutenant (d) (à partir de )
Sergent
LieutenantVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Distinctions
Blason

Henri Leclerc de Hauteclocque, né le à Versailles et mort pour la France le à Phat Diem, est un officier français. Fils du général Philippe Leclerc de Hauteclocque, il est tué pendant la guerre d'Indochine.

Biographie

Aîné de six enfants, Henri de Hauteclocque joue le rôle de « chef » de sa fratrie à cause des absences de son père dues à sa carrière militaire[1]. Il s'engage dans la Résistance puis rejoint le la 2e division blindée commandée par son père[2]. Il est affecté au 2e bataillon du régiment de marche du Tchad[3]. Blessé deux fois pendant la guerre, il la termine sergent et décoré de la croix de guerre 1939-1945[1], avec deux citations dont une à l'ordre de l'armée[3].

Il entre à l'école militaire interarmes à Coëtquidan, dans la première promotion d'après-guerre[3]. Il est promu sous-lieutenant le . Le , son père reçoit l'autorisation admistrative d'ajouter Leclerc à son patronyme et à celui de ses descendants et Henri de Hauteclocque devient Henri Leclerc de Hauteclocque[1].

Il part pour le Tonkin et débarque à Saïgon le . Blessé le [2] dans une embuscade du Việt Minh, il est rapatrié en France. Il reçoit des mains de Jacques Massu la croix de chevalier de la Légion d'honneur en , à 21 ans[1]. Le sous-lieutenant Leclerc rejoint le peloton méhariste de Borkou au Tchad[3] de novembre 1947 jusqu'en juin 1950[2] puis passe quelques mois aux bureaux de la Défense nationale à Paris[1].

Henri Leclerc se porte volontaire pour retourner en Indochine, où il arrive en juin 1951[2]. Lieutenant, il reçoit le commandement de la 1re compagnie du bataillon de marche indochinois[3]. En décembre 1951, son unité rejoint le secteur du Day au nord de Phat Diem. Le , les compagnies Leclerc et Mallet sont engagées pour attaquer le village de Trung Khu. Une contre-attaque d'un bataillon Việt Minh oblige les deux compagnies à décrocher. Le repli a lieu en bon ordre mais Leclerc est blessé. Il confie ses cartes et ses codes radio à son adjoint, le lieutenant Daï, qui parvient à s'échapper. Regroupant la compagnie, ce dernier revient sur les lieux mais le corps d'Henri Leclerc n'a jamais été retrouvé[1].

Titulaire de la croix de guerre des TOE avec deux citations à l'ordre de l'armée, il avait pris rang d'officier de la Légion d'honneur le [3].

Références

  1. a b c d e et f Vincent Quartier, « Deux maréchaux de France et leurs fils », Revue militaire suisse,‎ (DOI 10.5169/SEALS-344976, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c et d « Le lieutenant Leclerc est blessé et fait prisonnier par le Vietminh », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d e et f « 4 janvier 1952 : la mort d’Henri Leclerc de Hauteclocque », sur lhistoireenrafale.lunion.fr, (consulté le )

Articles connexes