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Jean-Baptiste Duchasseint

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Jean-Baptiste Duchasseint
Illustration.
Fonctions
Député 1876-1895
Gouvernement IIIe République
Groupe politique Gauche
Successeur Noël Chamerlat
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lezoux
Date de décès (à 81 ans)
Lieu de décès Paris
Résidence Puy-de-Dôme

Jean-Baptiste Duchasseint est un homme politique français né le à Lezoux et décédé le à Paris[1].

Biographie

Origines, famille et études

Licencié en droit, il s’occupe par la suite d’agriculture[1].

Parcours politique

Conseiller d’arrondissement en 1840, il devient en 1848 conseiller général du canton de Lezoux. Il démissionne de ce poste en 1851 pour ne pas devoir prêter serment à l’Empire. Le 8 octobre 1871, il fait son retour à l’assemblée départementale.

Il est élu député de l’arrondissement de Thiers le face au conservateur M. Chassaigne (8 056 voix contre 7 544). Sa profession de foi était « une république définitive, conservatrice et progressive ». Il siègera toute sa vie sur les bancs de la gauche[2]. Signataire du manifeste des 363[3], lors de la crise du 16 mai qui entraîne la dissolution de l’assemblée, il emporte de nouveaux la circonscription le 14 octobre 1877 (avec 11 641 voix contre 3 821 voix à M. Chassaigne et 3 127 à M. de Barante). Réélu le 21 août 1881 (10 077 voix contre 837 voix à M. Chomette, radical, et 364 à M. de Barante), il vote les lois Ferry sur l’enseignement. Le 4 octobre 1885, il est réélu au scrutin de liste. Réélu aux élections générales du 22 septembre 1889, au premier tour de scrutin dans la circonscription de Thiers, par 10 368 voix contre 4 421 à M. Fouilleul et 3 103 à M. Chevassu sur 24 597 inscrits et 18 034 votants, il se déclarait, dans sa profession de foi, ardemment républicain : « J’aime mieux une Chambre parlementaire que l’antichambre d’un dictateur. » Membre de diverses Commissions dont celle de la santé et de l’hygiène publique, il s’intéressa principalement aux discussions budgétaires. Le retour du scrutin majoritaire lui assure une nouvelle réélection le 22 septembre 1889 (10 368 voix contre 4 421 à M. Fouilleul et 3 103 à M. Chevassu). Aux élections du 20 août 1893 il retrouve son siège (9 902 voix contre 7 861 à M. Marignier) mais meurt en cours de mandat[1].

Une place de Thiers porte son nom.

Mandats parlementaires

  • 1876 - 1895 : député du Puy-de-Dôme (Gauche, Gauche radicale)

Mandats politiques locaux

  • 1840 - ? : conseiller d'arrondissement
  • 1848 - 1851 et 1871 - ? : conseiller général de Lezoux

Sources

Notes et références

  1. a b et c Biographie sur le site de l’Assemblée nationale.
  2. De 1876 à 1881 à Gauche, de 1881 à 1885 à l’Union des gauches, de 1885 à 1889 à l’Union républicaine et de 1889 à 1895 à la Gauche radicale.
  3. Fiche sycomore