HMS Ilfracombe (J95)
HMS Ilfracombe | |
Type | Dragueur de mines |
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Classe | Bangor |
Histoire | |
A servi dans | Royal Navy |
Constructeur | William Hamilton and Company |
Chantier naval | Port Glasgow - Écosse |
Commandé | |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Démoli en 1948 |
Équipage | |
Équipage | 60 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 53 m LHT ou LOA |
Maître-bau | 8,69 m |
Tirant d'eau | 3,12 m |
Déplacement | 667 t standard 833 t en pleine charge |
Propulsion | 2 chaudières à tubes d'eau à 3 tambours Admiralty - 2 turbines à vapeur - 2 arbres d'hélices |
Puissance | 2 000 ch (1 500 kW) |
Vitesse | 16 nœuds (29,6 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 1 x canon de 12 livres 3-inch QF (76,2 mm) 1 x canon de 2 livres QF 40 charges de profondeur lors de ses missions d'escorte |
Rayon d'action | 2 800 milles marins (5 200 km) à 10 nœuds (19 km/h) |
Carrière | |
Indicatif | J95 |
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Le HMS Ilfracombe (pennant number J95) est un dragueur de mines de la Classe Bangor lancé pour la Royal Navy (RN) et qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale.
Conception
Le Ilfracombe est commandé dans le cadre du programme de la classe Bangor de 1939-40 le 28 août 1939 pour le chantier naval de William Hamilton and Company à Port Glasgow en Écosse. La pose de la quille est effectuée le 11 octobre 1939, le Ilfracombe est lancé le 29 janvier 1941 et mis en service le 20 août 1941.
La classe Bangor doit initialement être un modèle réduit de dragueur de mines de la classe Halcyon au service de la Royal Navy[1],[2]. La propulsion de ces navires est assurée par 3 types de motorisation: moteur diesel, moteur à vapeur à pistons double ou triple expansions et turbine à vapeur. Cependant, en raison de la difficulté à se procurer des moteurs diesel, la version diesel a été réalisée en petit nombre[2].
Les dragueurs de mines de classe Bangor version Royal Navy à turbines déplacent 667 tonnes en charge normale. Afin de pouvoir loger les chaufferies, ce navire possède des dimensions plus grandes que les premières versions à moteur diesel avec une longueur totale de 53 mètres LHT ou LOA, une largeur de 8,69 mètres et un tirant d'eau de 3,12 mètres. Ce navire est propulsé par 2 turbines à vapeur alimentées par 2 chaudières à tubes d'eau à 3 tambours Admiralty et entraînant deux arbres d'hélices. Les moteurs développent une puissance de 2 000 chevaux-vapeur (1 500 kW) et atteignent une vitesse maximale de 16 nœuds (30 km/h). Le dragueur de mines peut transporter un maximum de 163 tonnes de fioul qui lui donne un rayon d'action de 2 800 milles nautiques (5 200 kilomètres) à 10 nœuds (19 km/h)[3].
Leur manque de taille donne aux navires de cette classe de faibles capacités de manœuvre en mer, qui seraient même pires que celles des corvettes de la classe Flower. Les versions à moteur diesel sont considérées comme ayant de moins bonnes caractéristiques de maniabilité que les variantes à moteur alternatif à faible vitesse. Leur faible tirant d'eau les rend instables et leurs coques courtes ont tendance à enfourner la proue lorsqu'ils sont utilisés en mer de face.
Les navires de la classe Bangor sont également considérés comme exigus pour les membres d'équipage, entassant plus de 60 officiers et matelots dans un navire initialement prévu pour un total de 40 hommes[4].
Les Bangors équipés de turbine à vapeur sont armés d'un canon anti-aérien de 12 livres 3-inch QF (76,2 mm) et d'un canon AA QF de 2 livres (40 mm). Sur certains navires, le canon de 2 livres est remplacé par un canon AA Oerlikon de 20 mm simple ou double, tandis que la plupart des navires sont équipés de quatre affûts Oerlikon simples supplémentaires au cours de la guerre[3]. Pour les missions d'escortes, leur équipement de dragage de mines peuvent être échangé contre une quarantaine de grenades sous-marines[4].
Histoire
Seconde Guerre mondiale
Le 6 septembre 1941, le Ilfracombe effectue au large de Tobermory des exercices de lutte anti-sous-marine, conduit par le sous-marin anglais de classe O HMS Otway (N51), avec la corvette norvégienne HNoMS Eglantine (K197) et le chalutier armé HMS Northern Reward (4.85). Le lendemain, ces exercices sont reconduits, mais sans la corvette[5].
Le 28 novembre 1942, le Ilfracombe effectue au large de Lough Foyle des exercices de lutte anti-sous-marine, conduit par le sous-marin anglais de classe H HMS H 34 (N34), avec son sister ship HMS Dornoch (J173) et 2 autres navires[6].
Le 5 mars 1943, le Ilfracombe effectue au large de Lough Foyle des exercices de lutte anti-sous-marine, conduit par le sous-marin anglais de classe H HMS H 44 (N44), avec la corvette canadienne NCSM Morden (K170), les corvettes anglaises HMS Mignonette (K38) et HMS Balsam (K72) et les sloops HMS Fleetwood (L47) et HMS Aberdeen (L97)[7].
Le 14 avril 1943, le Ilfracombe effectue au large de Lough Foyle des exercices de lutte anti-sous-marine, conduit par le sous-marin anglais de classe H HMS H 50 (N50), avec la corvette canadienne NCSM Kenogami (K125), la corvette anglaise HMS Jonquil (K68) et le sloop HMS Whimbrel (U29)[8].
Le 22 juin 1944, le Ilfracombe est endommagé par une mine larguée par voie aérienne au large des plages de Normandie [9].
Le Ilfracombe est vendu le 19 avril 1950 et mis au rebut pour démantèlement à Milford Haven.
Participation aux convois
Le Ilfracombe a navigué avec les convois suivants au cours de sa carrière:
Commandement
- T/A/Lieutenant Commander (T/A/Lt.Cdr.) Harry Layland Dudley Hoare (RNR) du au
- Lieutenant Commander (Lt.Cdr.) James Ernest Clark (RN) du au
- T/A/Lieutenant Commander (T/A/Lt.Cdr.) Robert Kenley Hart (RANVR) du au
- Lieutenant (Lt.) George Criddle (RN) du à fin 1945
Notes:
RN: Royal Navy
RNR: Royal Naval Reserve
RANVR: Royal Australian Naval Volunteer Reserve
Voir aussi
Notes et références
- Brown, p. 124
- Chesneau (1980), p. 61
- Lenton, p. 254
- Chesneau, p. 64
- ADM 173/16862 - Documents des British National Archives de Kew à Londres
- ADM 173/17243 - Documents des British National Archives de Kew à Londres
- ADM 173/17814 - Documents des British National Archives de Kew à Londres
- ADM 173/17827 - Documents des British National Archives de Kew à Londres
- Rapport du commandant en chef de la marine alliée, Force expéditionnaire, sur l'Opération Neptune, Volume II, Part II, Defence of the British Assault Area, Section V, Casualties Subsequent to the Assault, p. 23
Bibliographie
- (en) Chesneau, Roger, ed. (1980). Conway's All the World's Fighting Ships 1922–1946. Greenwich, UK: Conway Maritime Press. (ISBN 0-85177-146-7).
- (en) Colledge, J. J.; Warlow, Ben (2006) [1969]. Ships of the Royal Navy: The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.). London: Chatham Publishing. (ISBN 978-1-86176-281-8).
- (en) Lenton, H. T. (1998). British & Empire Warships of the Second World War. Annapolis, Maryland: Naval Institute Press. (ISBN 1-55750-048-7).
- (en) Warlow, Ben, Lt. Cdr., Royal Navy (2004) Battle Honours of the Royal Navy, Maritime Books: Liskeard, UK (ISBN 1-904459-05-6)