Thilde Barboni

Ajouter des liens
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 1 mars 2021 à 20:43 et modifiée en dernier par Tom1un1 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Barboni.

Thilde Barboni
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Site web
Œuvres principales

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Thilde Barboni est une femme de lettres belge d'expression française, enseignante et scénariste de bande dessinée née le à Charleroi.

Biographie

Jeunesse et formation

Thilde Barboni est née en 1956 à Charleroi[1] d'une mère hollandaise et d'un père italien[2]. Elle suit une formation de psychologue clinicienne[3] et de traductrice[4][Où ?][Quand ?]. Elle est également enseignante en traduction au département d’italien de la Faculté de Traduction et d’Interprétation de l'Université de Mons (UMons)[3]. En termes d'influences, elle cite Enki Bilal et Philip K. Dick[5].

Carrière d'écrivain

En 1982 paraît son premier ouvrage : L'Exil du Centaure[6], aux éditions Le Cri. Elle écrit également des nouvelles dans des revues[5], comme Marginales[7]. En parallèle, elle a écrit deux pièces de théâtre et elle a diffusé deux feuilletons radiophoniques[4]. En 2000, elle livre Frémissements, qui remporte en 2001 le prix des lectrices du magazine féminin Gael[8]. En 2003, sa pièce Imprévus dans un musée est produite au Théâtre royal du Parc[9].

En 2004 paraît Élisabeth ou la dérobade amoureuse : intimité d'une reine, roman historique sur la reine Élisabeth[10]. En 2006, elle signe Escale au jardin des délices[6]. En 2008, sa pièce Maison de vacances est produite au Théâtre royal du Parc[11]. En 2014, elle signe Les notes de Jimi H. qui « interroge la question des secrets de famille et de leur poids dans la transmission générationnelle »[12].

Carrière de scénariste de bande dessinée

À partir de 2010, elle scénarise des bandes dessinées publiées par Dupuis : Rose d'Elisabethville, dessiné par Séraphine, qui évoque la décolonisation du Congo belge[13]. Trois ans plus tard, dans la série Agence Interpol, elle signe le volume 3, servi par le dessin d'Alessio Lapo. Elle s'associe avec Emmanuel Murzeau pour publier, via Sandawe, le diptyque de science-fiction Les Anges visiteurs en 2015 - 2016[14]. En parallèle, elle scénarise pour Guillem March les deux tomes du thriller Monika[15]. En 2017, avec Olivier Cinna, elle livre Hibakusha, intrigue amoureuse se déroulant à Hiroshima pendant la Seconde Guerre mondiale[16]. Il s'agit de l'adaptation d'une nouvelle de l'autrice : Fin de transmission[5]. Elle écrit ensuite D. O. W., une bande dessinée d'aventure avec le dessin de Gabor (Gabriel López Mendoza) : le premier tome de la série paraît en 2020[17]. La série est prévue en quatre volumes[18].

Œuvres

Romans

Pièces de théâtre

Feuilletons radiophoniques

  • Victor Hugo, voyageur amoureux, en collaboration avec Anne-Michèle Cremer, Martin Spinhayer et Éric d'Agostino, RTBF en 2003[19]
  • Simenon, une vie ne suffit pas, lecture-spectacle par le Magasin d'écriture théâtrale en 2003[20].

Bandes dessinée

Sauf mention contraire, Thilde Barboni est scénariste des albums.

  1. Eva, 2015 (ISBN 978-2-930623-31-3)
  2. Les Jumeaux célestes, 2016 (ISBN 978-2-390-14018-4)
  1. Les Bals masqués, 2015 (ISBN 978-2-8001-6305-5)
  2. Vanilla dolls, 2015 (ISBN 978-2-8001-6306-2)
  1. Les Ailes du loup, 2020 (ISBN 979-10-34731-39-8)

Références

  1. ↑ « Textes », Le Soir,‎ .
  2. ↑ Jean-Philippe de Vogelaere, « La province en bulles (34) : Barboni à Waterloo. "Pourquoi a-t-on peur d'évoquer le Congo ?" », Le Soir,‎ .
  3. ↑ a et b Gravet 2017.
  4. ↑ a b et c Daniel Couvreur, « Une auteure à l’image de Ludwig, son héros », Le Soir,‎ .
  5. ↑ a b et c Daniel Couvreur, « "La guerre est une zone grise de l’histoire humaine" », Le Soir,‎ (lire en ligne). Accès payant
  6. ↑ a et b Jecques de Decker, « Croisée des envoûtements. Barboni nous entraîne dans les ténèbres des passions avec Escale au jardin des délices », Le Soir,‎ .
  7. ↑ « La bonne nouvelle du jour », Le Soir,‎ .
  8. ↑ « Livres. Brèves », Le Soir,‎ .
  9. ↑ Michèle Friche, « Théâtre. Imprévus dans un musée, au Parc : le rire grimpe aux cimaises », Le Soir,‎ .
  10. ↑ Jacques de Decker, « Françoise Pirart et la Bourgogne d'en bas, Thilde Barboni et l'Angleterre d'en haut », Le Soir,‎ .
  11. ↑ Catherine Makrereel, « Théâtre Maison de vacances : A chacun ses soucis, à chacun son ennui », Le Soir,‎ .
  12. ↑ Thierry Bellefroid, « Adolescence et secrets de famille », Le Soir,‎ .
  13. ↑ Nicolas Anspach, « Un déchirant adieu au Congo belge », sur Actua BD, .
  14. ↑ O. Vrignon, « Les anges visiteurs 1. Eva », sur BD Gest', .
  15. ↑ Michel Litout, « Bande dessinée », L'Indépendant,‎ .
  16. ↑ « Les bandes dessinées indispensables à dévorer cet été », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  17. ↑ Jacques Schraûwen, « Bande Dessinée : Dow – 1. Les Ailes du Loup », sur RTBF, .
  18. ↑ Pierre Burssens, « Entretien avec Thilde Barboni », sur auracan, .
  19. ↑ Fernand Letist, « Radio - La Première RTBF en short d'été », Le Soir,‎ .
  20. ↑ « Les spectacles de théâtre et de danse qui débutent cette semaine... », Le Soir,‎ .
  21. ↑ A. Perroud, « Rose d'Élisabethville : Bruxelles 1960-1961 », sur BD Gest', .

Annexes

Bibliographie

  • Catherine Gravet, « Thilde Barboni: Sciences en bandes dessinées », Cahiers internationaux de symbolisme,‎ (lire en ligne).

Liens externes

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Thilde_Barboni&oldid=180448916 ».