Lambda Gruis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 25 août 2020 à 01:44 et modifiée en dernier par Romuald 2 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Lambda Gruis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 22h 06m 06,886s[1]
Déclinaison −39° 32′ 36,07″[1]
Constellation Grue
Magnitude apparente 4,47[2]

Localisation dans la constellation : Grue

(Voir situation dans la constellation : Grue)
Caractéristiques
Type spectral K3 III[3]
Indice U-B +1,628[2]
Indice B-V +1,369[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +38,8 ± 0,7 km/s[4]
Mouvement propre μα = −23,80 mas/a[1]
μδ = −124,58 mas/a[1]
Parallaxe 13,47 ± 0,22 mas[1]
Distance 242 ± 4 al
(74 ± 1 pc)
Magnitude absolue +0,12[5]
Caractéristiques physiques
Masse 2,4 M[6]
Rayon 22,3 R[6]
Gravité de surface (log g) 2,13[6]
Luminosité 155 L[6]
Température 4 269 K[6]

Désignations

λ Gru, HR 8411, HD 209688, HIP 109111, CD−40 14639, CPD-40 9652, FK5 1581, SAO 213543[7]

Lambda Gruis (λ Gruis / λ Gru), est une étoile orangée de la constellation australe de la Grue. D'une magnitude apparente de 4,47[2], elle est visible à l'œil nu. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 13,47 mas mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de ∼ 242 a.l. (∼ 74,2 pc) de la Terre. Elle s'éloigne actuellement du système solaire à une vitesse radiale de +39 km/s[4] ; elle s'en était rapprochée jusqu'à une distance d'environ 56 pc (∼183 al) il y a 805 000 ans[5].

Lambda Gruis est une étoile géante rouge de type spectral K3 III[3], qui a épuisé les réserves d'hydrogène qui étaient contenues dans son noyau et qui a évolué hors de la séquence principale en s'étendant et se refroidissant. Elle est 2,4 fois plus massive et 22,3 fois plus grande que le Soleil. L'étoile est 155 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 269 K[6].

Notes et références

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) P. A. Jennens et H. L. Helfer, « A new photometric metal abundance and luminosity calibration for field G and K giants », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 172,‎ , p. 667–679 (DOI 10.1093/mnras/172.3.667, Bibcode 1975MNRAS.172..667J)
  3. a et b (en) N. Houk, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars, vol. 2, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1978mcts.book.....H)
  4. a et b (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  5. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b c d e et f (en) P. Cruzalèbes et al., « Angular diameter estimation of interferometric calibrators. Example of λ Gruis, calibrator for VLTI-AMBER », Astronomy & Astrophysics, vol. 515,‎ , p. 15, article no A6 (DOI 10.1051/0004-6361/200913686, Bibcode 2010A&A...515A...6C, arXiv 1003.4399)
  7. (en) * lam Gru -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.

Lien externe