Carte du royaume d'Amour

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Carte du royaume d'Amour
Image illustrative de l’article Carte du royaume d'Amour
Page extraite du Recueil des pièces en prose
les plus agréables de ce temps
(1659)

Auteur attribué à Tristan L'Hermite
Pays Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Genre Discours
Date de parution 1659
Nombre de pages 8

La Carte du royaume d'Amour est un texte publié dans le Recueil des pièces en prose les plus agréables de ce temps, en 1659, et attribué à Tristan L'Hermite. Il s'inscrit dans la tradition précieuse initiée par Madeleine de Scudéry avec la Carte de Tendre.

Présentation[modifier | modifier le code]

Contexte[modifier | modifier le code]

La Carte du royaume d'Amour, publiée dans le Recueil des pièces en prose les plus agréables de ce temps en 1659[1], est attribuée à Tristan L'Hermite[2]. Charles Sorel, dans sa Bibliothèque Françoise de 1667, renonce à en dater le texte : « Quoiqu'on assure qu'elle vient de M. Tristan, il serait malaisé de savoir en quel temps elle a été faite, si ce n'est au temps où ceci[3] était fort en vogue[4] ».

Carte du royaume d'Amour[modifier | modifier le code]

Éditions[modifier | modifier le code]

Adolphe van Bever en 1909[5], puis Amédée Carriat en 1960[6], reproduisent le texte intégral de la Carte du royaume d'Amour dans leurs Choix de pages de Tristan L'Hermite.

Analyse[modifier | modifier le code]

La Carte du royaume d'Amour de Tristan apparaît « satirique, mais non moins analytique et par surcroît spirituelle[7] ». Ainsi de Cœur, « la vraie Capitale du royaume : on l'appelle aussi Amour-céleste ou Sainteté-monastique. Cette ville est perchée sur une montagne dont le sommet se perd dans les nues. On y mange peu, on n'y dort guère, la police y est fort sévère. Et pourtant on y est très heureux, l'âme connaît le repos perpétuel, même quand le corps est en peine. Mais Tristan est-il sûr que cette demeure existe vraiment[8] ? »

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Édition originale[modifier | modifier le code]

  • Charles de Sercy, Recueil des pièces en prose les plus agréables de ce temps, Paris, Au Palais, dans la salle Dauphine, , 407 p. (lire en ligne), p. 324-331

Anthologies[modifier | modifier le code]

Œuvres complètes[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Chauveau et al., Tristan L'Hermite, Œuvres complètes (tome II) : Poésie I, Paris, Honoré Champion, coll. « Sources classiques » (no 41), , 562 p. (ISBN 978-2-745-30606-7), p. 529-540

Ouvrages généraux[modifier | modifier le code]

Biographie[modifier | modifier le code]

  • Napoléon-Maurice Bernardin, Un Précurseur de Racine : Tristan L'Hermite, sieur du Solier (1601-1655), sa famille, sa vie, ses œuvres, Paris, Alphonse Picard, , XI-632 p.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sercy 1659, p. 324.
  2. Carriat 1960, p. 253.
  3. Sorel 1667, p. 185.
  4. Sorel 1667, p. 170.
  5. Van Bever 1909, p. 245-251.
  6. Carriat 1960, p. 224-227.
  7. Bray 1948, p. 162.
  8. Bray 1948, p. 163.