12e régiment d'infanterie coloniale
12e régiment d'infanterie coloniale | |
insigne du 12e RIC en 1939. | |
Création | 1890 |
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Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Troupes coloniales |
Type | régiment d'infanterie |
Rôle | infanterie/troupe de souveraineté |
Garnison | Nouvelle-Calédonie Indochine |
Ancienne dénomination | 12e régiment d'infanterie de marine |
Couleurs | rouge et bleu |
Devise | Tocci se gaousos Touche si tu l'ose |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
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Le 12e régiment d'infanterie coloniale est une unité de l'armée française. Il existe d'abord de 1890 à 1901 en Nouvelle-Calédonie, puis de 1903 à 1912 en Indochine et enfin en 1939-1940 pendant la drôle de guerre.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]En Nouvelle-Calédonie 1890-1903
[modifier | modifier le code]- 1890 : création du 12e régiment d'infanterie de Marine en Nouvelle-Calédonie
- 1901 : renommé 12e régiment d'infanterie coloniale puis devient bataillon d'infanterie coloniale de la Nouvelle Calédonie
En Indochine 1903-1912
[modifier | modifier le code]- 1903 : création du 12e régiment d'infanterie coloniale en Indochine
- 1907 : dissolution et recréation du 12e RIC par changement de nom du 18e RIC.
- 1912 : dissolution
En France 1939-1940
[modifier | modifier le code]- 1939 : création du 12e régiment d'infanterie coloniale en France, ensuite renommé 12e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais
- avril 1940 : dissolution
Colonels/chefs-de-corps
[modifier | modifier le code]Historique des garnisons, combats et batailles du 12e régiment d'infanterie coloniale
[modifier | modifier le code]Première création en Nouvelle-Calédonie
[modifier | modifier le code]Le 12e régiment d'infanterie de marine est créé le [1] en Nouvelle-Calédonie à partir de six compagnies du 3e régiment d'infanterie de Marine. En juillet 1900, les troupes de marine deviennent troupes coloniales[2] et le régiment prend le nom de 12e régiment d'infanterie coloniale le . Le , il est dissous et devient bataillon d'infanterie coloniale de la Nouvelle Calédonie[1].
Seconde création en Indochine
[modifier | modifier le code]Le 12e régiment d'infanterie coloniale est recréé le en Cochinchine[2], à deux bataillons. À partir de 1904, il est rattaché à la 4e brigade de la 2e division (division de Cochinchine) et passe à trois bataillons le [3].
En 1907, le régiment est dissout et ses troupes rejoignent les 9e, 10e et 11e RIC. Parallèlement, le 18e RIC est renommé 12e RIC. En 1912, le 12e RIC est dissout et est amalgamé au 11e RIC[2].
La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le 12e RIC est recréé le à partir du 12e régiment de tirailleurs sénégalais. Rattaché à la 1re division d'infanterie coloniale[4], il est renommé le 12e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais[1], à cause de la proportion de tirailleurs sénégalais dans ses rangs[4].
Il est dissout le . Ses soldats sont alors amalgamés à des tirailleurs sénégalais pour former le 26e régiment de tirailleurs sénégalais[4].
Drapeau du régiment
[modifier | modifier le code]Insigne
[modifier | modifier le code]Le 12e RIC et le 12e RICMS de 1939-1940 reprennent l'insigne prévu pour le 12e RTS : un porc-épic, avec la devise Tocci se gaousos (touche si tu l'oses)[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'Armée de terre, (ISBN 978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 194
- (en) René Chartrand, French Naval & Colonial Troops 1872–1914, Bloomsbury Publishing, , 48 p. (ISBN 978-1-4728-2617-6, lire en ligne), p. 10-12
- État-major des troupes d'Indochine, Histoire militaire de l'Indochine française des débuts à nos jours (juillet 1930), t. 2, Imprimerie d'Extrême-Orient, (lire en ligne), p. 182 & 185
- « Les Troupes Coloniales en 1939-40 : la mobilisation et la période d'attente », L'Ancre d'or, no 256, (lire en ligne)