10 Lacertae

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10 Lacertae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 22h 39m 15,6786s[1]
Déclinaison +39° 03′ 00,9712″[1]
Constellation Lézard
Magnitude apparente 4,880[2]

Localisation dans la constellation : Lézard

(Voir situation dans la constellation : Lézard)
Caractéristiques
Type spectral O9V[3]
Variabilité β Cep suspectée[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −10,10 km/s[5]
Mouvement propre μα = −0,32 mas/a[1]
μδ = −5,46 mas/a[1]
Parallaxe 1,89 ± 0,22 mas[1]
Distance environ 715 pc (∼2 330 al)[6]
Magnitude absolue −4,40[7]
Caractéristiques physiques
Masse 26,9 M[7]
Rayon 8,27 R[7]
Gravité de surface (log g) 4,03[7]
Luminosité 102 000 L[7]
Température 36 000 K[7]
Rotation 35 km/s

Désignations

10 Lac, HR 8522, HD 214680, HIP 111841, BD+38°4826, FK5 852, SAO 72575, WDS J22393 +3903[8]

10 Lacertae (10 Lac en abrégé) est une étoile solitaire[9] de la constellation boréale du Lézard, visible à l’œil nu avec une magnitude apparente de 4,88[2]. C'est une étoile variable de type Beta Cephei suspectée[4].

Sa distance, estimée par photométrie, est d'environ 715 pc (∼2 330 al)[6], et l'étoile fait partie de la petite association stellaire Lacerta OB1. Cette distance est supérieure à celle estimée grâce à la parallaxe dans la nouvelle réduction des données du satellite Hipparcos, qui est d'environ 529 pc (∼1 730 al)[1],[6], ou encore plus notablement supérieure à la distance estimée dans la Data Release 2 de Gaia, qui est d'environ 359 pc (∼1 170 al)[10].

10 Lacertae est une étoile bleue de la séquence principale de type spectral O9V[3], donc une étoile massive actuellement en train de fusionner l'hydrogène de son cœur en hélium. 10 Lacertae fut l'une des premières étoiles de type O (avec S Monocerotis (en)) définie en tant que point d'ancrage dans la classification spectrale MKK, et ce depuis le début du vingtième siècle. L'étoile représente spécifiquement les étoiles O9V, c'est-à-dire des étoiles de type O relativement « froides » actuellement sur la séquence principale[11].

10 Lacertae possède un compagnon optique de huitième magnitude localisé à environ une minute d'arc d'elle[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a et b (en) T. Oja, « UBV photometry of stars whose positions are accurately known. VII », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100, no 3,‎ , p. 591–592 (ISSN 0365-0138, Bibcode 1993A&AS..100..591O)
  3. a et b (en) Sota, A. et al., « The Galactic O-Star Spectroscopic Survey. I. Classification System and Bright Northern Stars in the Blue-violet at R ~ 2500 », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 193, no 3,‎ (DOI 10.1088/0067-0049/193/2/24, Bibcode 2011ApJS..193...24S, arXiv 1101.4002)
  4. a et b (en) N. N. Samus, O. V. Durlevich et al., « General Catalogue of Variable Stars (Samus+ 2007-2013) », VizieR On-line Data Catalog: B/gcvs. Originellement publié dans : 2009yCat....102025S, vol. 1,‎ (Bibcode 2009yCat....102025S)
  5. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  6. a b et c (en) Kaltcheva, N. et Golev, V., « Improved Distances to Several Galactic OB Associations », Stellar Clusters & Associations: A RIA Workshop on Gaia.,‎ , p. 299–303 (Bibcode 2011sca..conf..299K, arXiv 1107.3758)
  7. a b c d e et f (en) Mokiem, M. R. et al., « Spectral analysis of early-type stars using a genetic algorithm based fitting method », Astronomy and Astrophysics, vol. 441, no 2,‎ , p. 711–733 (DOI 10.1051/0004-6361:20053522, Bibcode 2005A&A...441..711M, arXiv astro-ph/0506751)
  8. (en) * 10 Lac -- Double or multiple star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, lire en ligne)
  10. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2: Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, no A1,‎ (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365)
  11. (en) R. F. Garrison, « A Hierarchy of Standards for the MK Process », Astronomical Society of the Pacific, vol. 60,‎ , p. 3 (Bibcode 1994ASPC...60....3G)
  12. (en) Dommanget, J. et Nys, O., « Catalogue of the Components of Double and Multiple stars (CCDM). first edition. », Observatoire royal de Belgique, Communications,‎ (Bibcode 1994CoORB.115.....D)

Liens externes[modifier | modifier le code]